Publié dans Editorial

La peur au ventre

Publié le vendredi, 03 mai 2019

Qui a peur de l'IEM ? Qui tremble face à la fulgurante percée de Zandry Kely ? La peur au ventre, les adversaires de l'émergence de Madagascar multiplient attaques et  frondes. Des tirs croisés qui visent personnellement le numéro un de l'Etat. Principale cible, Rajoelina Andry Nirina se trouve au centre de leur assaut, en plein dans la visière de leur arsenal.    Au Palais des sports à Mahamasina, ce cadre emblématique des décisions historiques, Rajoelina se désolait des comportements, pour le moins, bizarres des « ennemis jurés» de la Nation. Aussi  fallait-il rappeler au passage que ce fut dans ce mythique Palais, des grandes rencontres, que Rajoelina annonçait officiellement et solennellement sa décision de se porter candidat à l'élection présidentielle.  

Une annonce ayant fait l'effet d'une bombe ! Une annonce créant la psychose chez les éventuels adversaires à la course à Iavoloha. Déjà à ce moment précis, les Rajao et les Ravalo et bien d'autres grincèrent les dents et tremblotèrent jusqu'au point où les genoux flanchèrent. Porté gagnant aux élections, au grand dam des autres prétendants, Rajoelina Andry Nirina sans attendre ni tergiverser se préoccupe immédiatement aux réalisations des Velirano auxquels il s'était engagé devant le peuple au cours de la campagne électorale. En homme de paroles, il traduit en actes les promesses tenues  lors des déplacements durant la précampagne et la campagne proprement dite. En réalité, Zandry Kely entend souffler une nouvelle pratique politique à Madagascar. Un vrai homme d'Etat se distingue par le fait qu'il respecte les engagements tenus auprès de la population. De toutes les manières, si les électeurs ont bien voulu accorder leur choix en sa faveur c'est grâce à son programme (l'IEM) auquel il avait fermement promis  de concrétiser (Velirano) en cas de victoire.  Ainsi, de grands chantiers démarrent, entre autres, réfections des infrastructures de base telles que routes stratégiques, exemple celle reliant Ambilobe à Vohémar ou celle de Moramanga à Alaotra, réhabilitations des patrimoines historiques comme le cas du Rova Manjakamiadana. Citons aussi le cas de la distribution au prix modéré sinon au prix cassé des « vary mora ». Tout récemment, la revalorisation à 200.000 ariary du revenu minimum des salariés évoluant dans le secteur privé. Autant d'engagements pris que le nouvel homme fort du pays tient coûte que coûte à concrétiser. Le fait que le Président a réussi à convaincre le patronat, en présence des formations syndicales, témoigne à plus d'un titre, qu'il n'est celui que les adversaires, les faux opposants en mal de propositions concrètes, tentèrent de « salir » en semant à tout vent sur la place publique des diffamations indignes des hommes politiques intègres.
En effet, aux prises à une peur bleue les détracteurs de l'IEM crient à tue-tête que Rajoelina Andry … tournerait en bourrique le peuple. Les « Déclarations du Palais » à Mahamasina ne relèveraient, selon eux, que d'une vulgaire supercherie, fruit de l'imaginaire d'un jeune … rêveur. Des faits irréalisables !
Concrètement, ces faux politiciens, trop habitués à mentir à leur peuple, ne croient un seul instant que le jeune Chef d'Etat serait en mesure de réaliser ces importantes ou vitales déclarations. Et au moment où Rajoelina commença à tenir ses paroles, quels que soient les obstacles à franchir, la peur au ventre les assaillit.
Ndrianaivo

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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