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La demande en poche de sang au niveau des hôpitaux malagasy ne suit pas l’offre et des patients sont obligés d’attendre ou de recourir à des membres de la famille pour substituer celui donné.
Ainsi, le nombre de donneurs est encore insuffisant. Ce sont surtout ceux bénévoles qui pallient l’insuffisance. Cependant, ils sont peu nombreux même si des avancées dans la sensibilisation au niveau de nombreux organes, associations et d’entreprises ont été faites. Ces bénévoles constituent le 1/5 des donneurs au niveau du centre de de la CHU JRA.
Si le minimum demandé par l’OMS est de 1% de donneurs sur la totalité de la population, la Grande île est encore très loin de cet objectif.
La banque de sang du CHUJRA a un besoin quotidien de 60 de poches de sang, en moyenne, soit pas moins de 16 000 poches par an pour subvenir aux besoins des malades. Le sang des bénévoles n’arrive qu’à couvrir les 25% de ce besoin. Les derniers chiffres en date indiquent qu’il y a environ 1 400 donneurs de sang bénévoles suivis au niveau des 89 centres de transfusion sanguine malagasy.
Il est à noter que « le sang est gratuit dans les hôpitaux publics. En contrepartie, le patient doit présenter deux personnes (connaissance, famille…) pour donner leur sang et ainsi remplir la banque de sang. Le groupe sanguin n’est pas pris en compte, mais ces substituts doivent néanmoins avoir les critères d’éligibilité en tant que donneurs. En ce qui concerne le privé, c’est le matériel utilisé qui requiert une contribution financière. « Une poche de sang coûte ainsi autour de 85 000 ariary », selon les explications du Dr France Rasoamananarivo, directeur du centre de la banque de sang du CHU JRA, lors de la célébration de la journée mondiale du donneur de sang hier. Le slogan choisi pour la campagne de cette année est « Sang, plasma : partageons la vie, donnons souvent ! ».
Le terme « pénurie de sang » doit être aussi éclairci. En effet, cela est évoqué si un des 8 groupes sanguins est introuvable et non pas qu’il n’y a plus de poche disponible.
Cela est surtout le cas de ceux qui ont besoin du groupe sanguin de type O avec le facteur rhésus négatif (O-). Ce dernier a en effet la particularité de ne recevoir qu’un sang du même groupe. Or, les donneurs ayant ce groupe est peu nombreux à Madagascar.
Le sang de type O contient des anticorps anti-A et des anticorps anti-B. Par conséquent, ils ne peuvent recevoir que le sang de personnes O+ ou O-. Autrement, leurs anticorps s'attaquent aux globules rouges des groupes sanguins A, B et AB, on parle d'hémolyse. Ce qui peut entrainer différents problèmes de santé pour la personne transfusée.
Ainsi, la participation des donneurs de sang est vitale dans le bon fonctionnement des soins dans un hôpital. Pour faire honneur à ces personnes, la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti a exprimé toute sa gratitude envers eux pour cette journée qui leur est dédiée. « Je célèbre et remercie à nouveau les personnes qui donnent leur sang, et j’encourage chacune et chacun d’entre nous à se joindre aux efforts destinés à garantir l’accès à du sang sécurisé pour tous ceux qui en ont besoin. N’oublions pas la santé des donneurs de sang, car la qualité des soins qui leur sont prodigués est un facteur essentiel pour renforcer l’engagement des donateurs et leur volonté de faire régulièrement des dons de sang ».

Elle a continué à encourager les nouveaux donneurs en Afrique où « malgré les sacrifices consentis par de nombreux donneurs de sang, les pays de la Région africaine continuent de faire face à de graves pénuries de sang et de produits sanguins ».
Cette situation provoque chaque année un nombre considérable de décès évitables parmi les femmes, les enfants et les personnes blessées. La demande en sang dépasse largement l’approvisionnement disponible.

Les chiffres associés aux collectes de sang réalisées dans les pays africains sont extrêmement faibles. Actuellement, ils ne sont en mesure de prélever que six unités de sang pour 1000 personnes, ce qui est largement inférieur aux 33 unités de sang qui sont collectées pour 1000 personnes dans les pays développés.
Nikki Razaf

Tribunal d’Anosy - Deux hackers arrêtés

Publié le mercredi, 14 juin 2023

Le tribunal d’Anosy est ‘‘infesté’’ d’escrocs. Ils soutirent des fonds aux personnes ayant des affaires ou nécessitent un service au niveau de ce tribunal.
 Des nombreuses plaintes ont été reçues concernant cette situation. Afin d’y remédier, le ministère de la Justice à travers le président du Tribunal, le procureur général et le greffier en chef du Tribunal de première instance d'Antananarivo se sont mobilisés pour mettre fin à ces escroqueries. En seulement deux jours, deux d’entre eux ont été arrêtés. Pour arriver à leurs fins, ils consultent les personnes ayant des proches détenus provisoirement et les convainquent que ces derniers vont être libérés, en échange d’une quelconque somme d’argent. Mais une fois qu’ils ont reçu la somme, ils disparaissent. De nombreuses personnes en sont déjà victimes. Cette  arrestation est aussi le fruit d’une collaboration avec les Forces de l’ordre et dans le cadre d’une politique mise en place par le ministère de la Justice de redonner confiance à la population de la Justice malagasy ainsi que la politique du Gouvernement en matière de lutte contre la corruption et de montrer l'impartialité des Tribunaux.

D’un autre côté, une étape importante a été réalisée dans le cadre de la mise en place d’une stratégie d'accélération du procès au niveau du Tribunal. Il s’agit de la confrontation entre le nombre des détenus à la prison d’Antanimora avec la liste sortie du Tribunal. Le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Randriamanantenasoa Landy Mbolatiana a effectué une visite, hier à Antanimora. Le nombre donné par l'administration pénitentiaire et celui des détenus ont été vérifiés avec la liste émanant du Tribunal afin d'obtenir un nombre précis, selon leurs catégories respectives: des détenus qui ont été jugés, ceux qui ont fait appel, ayant consulté le Cour de cassation ainsi que les détenus qui n’ont pas encore été jugés. L'objectif est d'augmenter le taux de détenus jugés et diminuer le taux de détention préventive abusive, conformément aux normes internationales.

Anatra R.


LA UNE DU 14 JUIN 2023

Publié le mardi, 13 juin 2023

 47 % des enfants âgés de 5 à 17 ans à Madagascar étaient impliqués dans diverses formes de travail des enfants en 2018. 32 % d’entre eux étaient engagés dans des conditions de travail dangereuses. Ils sont environ 10 000 à travailler dans l'exploitation du mica dans le Sud de Madagascar, selon le rapport 2019 de "Child Labour in Madagascar's Mica Sector" de Terre des Hommes, Pays-Bas. Ces enfants commencent à s'impliquer dans l'exploitation du mica dès l'âge de cinq ans. Certains accompagnent leurs parents tandis que d'autres sont obligés de contribuer au revenu de leur famille. Les familles vivant dans les villages isolés où l'on extrait le mica n'ont souvent pas accès aux services sociaux de base comme l'éducation, à l'eau et aux soins de santé. Reconnaissant l'urgence et l'importance de s'attaquer au travail des enfants, l'Alliance Joining Forces, composée des six plus grandes ONG internationales axées sur les enfants, a élaboré un projet intitulé "Agir contre le travail des enfants (ACTE)". 

Nouvelle prestation. Les pensionnés de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS) vont désormais bénéficier d’une protection sociale supplémentaire qu’est la couverture médicale nationale. Cette prestation donne accès à des services de santé de qualité ainsi que des médicaments essentiels aux adhérents retraités de la CNaPS. Elle s’ajoute ainsi aux régimes existants depuis 60 ans, à savoir la pension de retraite, les rentes en cas d’accident de travail et maladies professionnelles ou encore les allocations familiales. Tous les pensionnés de la CNaPS, notamment les plus vulnérables ayant rempli des conditions d’éligibilité, pourront en bénéficier. Parmi ces conditions figure la régularisation de 60 trimestres de cotisation avant septembre 2016. Les bénéficiaires ne doivent bénéficier de rentes d’invalidité et ne peuvent être membres d’une quelconque mutuelle de santé. Ceux qui touchent une pension trimestrielle inférieure à 419 400 ariary, soit 169 700 ariary par mois, peuvent également jouir de cette couverture médicale. 

Les arrestations des personnes accusées d’être impliquées dans le trafic de drogue s’enchaînent dans la Capitale. C'était le cas le 9 juin dernier où la Police a interpellé trois personnes à Mandriambero - Ambohidratrimo. Deux d'entre elles sont d’origine nigériane de 37 ans chacune tandis que la troisième est une jeune Malagasy de 20 ans. Déférés au Parquet d’Anosy hier, les trois suspects ont été placés en détention provisoire à Antanimora. 

Forcing et victimisation

Publié le mardi, 13 juin 2023

« Passer outre » et « se faire victimiser », tels sont les modes opératoires à la mode en cette période pré-électorale. Des pratiques politiquement incorrectes mises en branle par certains futurs prétendants au trône du Palais d’Iavoloha.

Tout part de ce fameux « communiqué du 31 mars » signé par le ministre de l’Intérieur Justin Tokely selon quoi, toute réunion à caractère politique sur la place publique est interdite et cela pour maintenir l’ordre public. Un communiqué qui a déchainé le tollé général tant auprès de la classe politique évoluant dans l’Opposition locale qui l’accuse de porter l’image d’une « dictature renforcée » que sur le plan international qui a réagi fermement. En effet, certaines chancelleries à l’instar de l’Union européenne, de l’Allemagne, des Etats-Unis, de la France, du Japon, du Royaume Uni, de la Suisse et de la Norvège ont publié un communiqué conjoint condamnant ledit communiqué du Gouvernement malagasy comme étant une entrave flagrante dit-on aux fondamentaux de la démocratie à Madagasikara. Et voilà un autre « communiqué » provoquant à son tour de vives réactions de la part de certains observateurs jaloux de l’indépendance et de la souveraineté du pays. De toute façon, tous les régimes successifs du pays et tous les gouvernements de tous les Etats du monde libre et souverain en ont déjà fait  usage et continuent ainsi pour des motifs qu’ils jugent impératifs. A quoi bon de jaser ou de fantasmer là-dessus !

Le drame a frappé la localité d’Antanimbomanga située dans le District de Tsaratanàna. Deux hommes ont été ensevelis sous terre en tentant de trouver de l’or. Le site aurifère du Fokontany de Manjarisoa d’où a eu lieu la tragédie est actuellement l’objet d’une véritable ruée vers l’or après la découverte d’un nouveau filon.

Les deux hommes sont descendus dans un puits d’une profondeur de 7 mètres. Pour des raisons encore inconnues, les parois se sont effondrés sur eux. Le fokonolona a prévenu la Gendarmerie de Tsaratanàna dès l’accident tout en faisant son possible pour secourir les malheureux.

A chaque mois de juin, les festivités ne manquent pas au calendrier. Dans quelques jours, la Grande île célèbrera la fête de l’Indépendance en fanfare. Bien avant cela, un autre grand événement attendra le public de la Capitale. Il s’agit de la fête de la musique organisée par  L'Alliance française d'Antananarivo, en collaboration avec Telma, qui sera festoyée le 17 au 23 juin. Et cette fois-ci, la grande fête se déroulera hors du centre-ville. Car, si la fête de la musique a été organisée dans les locaux de l'Alliance française d’Andavamamba durant les précédentes éditions, cette année, elle sera délocalisée dans les Communes de Tanjombato et d'Andoharanofotsy afin de se rapprocher encore plus de la population d'Antananarivo.

« La justice sociale pour tous ». C’est le thème du sommet mondial de haut niveau sur la création d’une coalition mondiale pour la justice sociale qui s’ouvre aujourd’hui à Genève (Suisse). Ce sommet de deux jours, qui se déroule au Palais des Nations, verra la participation de 17 chefs d’Etat dont le Président de la République malagasy, Andry Rajoelina.  

Fil infos

  • Président Andry Rajoelina - Début d’une série d’inaugurations dans l’Anôsy
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  • Enseignement supérieur - L'université de Fenoarivo -Atsinanana officiellement inaugurée 

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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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