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La saison de la circoncision commence. Beaucoup de parents s’intéressent et optent pour la circoncision à l'américaine et la modernité. D'une part, elle suit les normes de la santé et la guérison plus vite. Et de l'autre, la douleur est tolérable. 

Cependant, elle est coûteuse. Actuellement, le prix varie entre 60.000 et 200.000 ariary, selon la qualité. Depuis quelque temps, il a été constaté que le bistouri électrique, le principal matériel utilisé dans la réalisation de la circoncision moderne, est devenu un business sur les réseaux sociaux. Et beaucoup s'intéressent à ce produit. Une situation qui met en péril la vie des enfants. La plupart des dispositifs médicaux accessibles au grand public sont en vente libre chez des prestataires spécialisés, des prestataires de santé à domicile en moyenne ou grande surface, auprès de distributeurs au détail ou directement chez les fabricants. Certains font toutefois exception à la règle. Leur vente est réglementée.

Concrétiser les efforts. C’est en ce sens que le ministère de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation collabore actuellement avec l’Economic Development Board of Madagascar pour l’organisation des journées de programmation industrielle qui se tiennent présentement au Novotel Ivandry jusqu’à demain. L’objectif étant de fixer d’un commun accord entre le secteur public et celui du privé les axes prioritaires pour les orientations stratégiques de l’Industrialisation du pays. Pour ce faire, les deux parties discuteront des moyens permettant de développer les secteurs prioritaires, à savoir l’agroalimentaire, le textile, l’industrie de transformation minière ou encore les huiles essentielles, sans oublier le domaine de l’énergie renouvelable. Pour rappel, ces deux entités ont déjà discuté du cadre de la confection d’une loi sur ce sujet l’année dernière afin de souligner les challenges à relever pour la croissance du secteur industriel.

Une ode à la littérature malagasy. La grande écrivaine reconnue sur la scène internationale du nom de Michèle Rakotoson, qui a récemment remporté le "Prix Orange du Livre en Afrique" (POLA) a été décorée « Chevalier de l’Ordre national malagasy ». L’Etat, par le biais du ministère de la Communication et de la Culture, lui a décerné cet honneur particulier grâce à de nombreux  prix internationaux qu’elle a remportés. Rappelons que cette grande dame de la littérature malagasy a été sélectionnée parmi les finalistes, lors du 14ème Prix Ivoire de la Littérature africaine d'Expression francophone de l’édition 2022. Le 12 mai dernier, elle a encore remporté le concours littéraire international POLA.

Recouvrement. C’est le maître-mot adopté par l’Etat concernant le processus de redressement de la compagnie nationale d’eau et d’électricité. D’après la décision prise en Conseil des ministres, hier soir, « Face aux grandes difficultés que traverse actuellement la société JIRAMA, le Conseil des ministres a approuvé le processus de réclamation de la dette qui devrait entrer dans la société entre 2018 et 2022. Dès lors, il sera institué au sein de la société un service spécial pour faire du "redressement" donc si nécessaire », peut-on lire dans le compte rendu du dernier Conseil des ministres.

La Région Atsinanana sous la férule du jeune gouverneur Théodore Richard Rafidison est championne de la transparence budgétaire. Elle en est un modèle même si, par modestie, les responsables régionaux s’abstiennent de le dire ouvertement. L’attribution de cette qualification fait son chemin à la suite de la présentation en mars 2022 du compte administratif de 2021.

Tous les autres gouverneurs, exceptés ceux de Vakinankaratra et de Sofia, se retrouvent à Toamasina pour un atelier de trois jours, du 23 au 25 mai, sur la transparence budgétaire et la participation citoyenne. Plusieurs hauts responsables du ministère de l’Economie et des Finances (MEF) et du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation (MID) ont rejoint la capitale régionale Atsinanana pour le même motif.

La une du 24 mai 2023

Publié le mardi, 23 mai 2023



Ma thèse en 180 secondes ou « MT 180 », le concours des doctorants, a rendu son verdict. Les membres du jury ont désigné Famenontsoa Francine Ramahavalisoa comme lauréate de cette 5ème édition. Ainsi, elle sera la représentante de Madagascar lors de la joute internationale qui aura lieu à Rabat (Maroc) en octobre prochain.
Elle a déjà conquis le vote du jury lors de la finale régionale et remporta le concours pour la Province d’Antananarivo. Ainsi, son exposé, axé sur les « Paramètres génétiques et environnementales influençant la propagation et la croissance initiale du "Tsiperifery" en vue de sa domestication », symbolisera l’espoir malagasy pour obtenir enfin le titre suprême cette année. En plus du premier prix, la doctorante de l’université d’Antananarivo a également reçu un chèque de 4 millions d’ariary pour faire avancer sa recherche et soutenir ses efforts.
Le « prix du public », voté par l’assistance mais également en ligne, a été décerné à Mandresy Fiderana Andriatiana Ramilison de l'université d'Antananarivo. Sa thèse est intitulée « Qualification et quantification des fumées émises lors de la combustion du charbon de bois en foyers améliorés ». Ce candidat a obtenu une somme d’un million d’ariary.
Le podium a été complété par Nahina Emile Gauthier de l'université de Toamasina avec son projet de recherche « Distribution biogéographique du "Passer domesticus" ou moineau domestique à Madagascar ». Finissant à la seconde place, il a remporté un chèque de 2 millions d'ariary. Vient ensuite Maminiaina Fabianna Razafitombo de l'INSCAE avec sa thèse intitulée « Démarche de compréhension du sens au travail au service de la gestion du turnover » qui remporte la troisième place et empoche au passage un million d’ariary.
Lors de cette compétition, 19 candidats issus des six Provinces ont concouru et ont été sélectionnés lors des éliminatoires locales. La finale nationale s'est déroulée hier dans les locaux de l'Institut français de Madagascar (IFM) à Antananarivo.
Cette 5ème édition de MT 180 a été organisée par l'Agence universitaire de la francophonie (AUF) en Afrique australe et dans l’océan Indien, en collaboration avec le ministère de l'enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES), ainsi que le Service de coopération et d'action culturelle (SCAC) auprès de l'ambassade de France à Madagascar.
Nikki Razaf



Une augmentation à 100%. Madagascar a produit annuellement 7 000 tonnes de cacao fin, mais cette année, les producteurs envisagent de doubler la récolte, c’est à dire de 15 000 tonnes, selon le vice-président du Conseil national du cacao(CNC), Philippe Fontayne, hier durant la présentation de la semaine des produits d’excellence. En étant le seul pays d’Afrique ayant le meilleur cacao, la Grande île approvisionne l’Europe, l’Asie, les Etats Unis…
Une raison de plus pour nommer le cacao de Madagascar une filière d’excellence et un exemple pour tant d’autres. Dans le cadre de la semaine des produits d’excellence, un panel cacao fin aura lieu les 13 et 14 juin prochains au Radisson Blu à Ambodivona. Des ateliers sur le programme d’aide pour les entreprises dans les secteurs privés ainsi qu’une conférence sur la redynamisation de la filière café, la sensibilisation sur le cahier  des  charges  nationales bio, observatoire du bio, focus agribusiness, transformation agroalimentaire ZPI, feront partie du programme. Une dizaine de pays participeront à cet événement. Ainsi, Madagascar participe à la 4e édition du Label cacao fin à 100 %. « Nous avons déjà gagné toutes les éditions précédentes, en 2010, 2013 et 2017, et espérons encore le décrocher, cette année », soutient le vice- président du CNC.
Afin de promouvoir l’agribusiness, la semaine des produits d’excellence prévoit aussi la distribution de 2 540 titres verts aux jeunes exploitants agricoles. L’objectif est d’augmenter la production et la création d’emploi. Afin d’atteindre les  objectifs, l’un des programmes prioritaires du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage est de créer 12 700 emplois, produire 5 357 tonnes de produits vivriers additionnels et 4 334 tonnes de viande animale additionnelle.
Les autres priorités concernent l’aménagement et la réhabilitation de périmètres irrigués : aménager et réhabiliter 109 757 hectares de superficie pour produire 196 000 tonnes  de paddy ; l’approvisionnement en matériels et équipement pour la production de riz, manioc, maïs, soja et viande blanche ; la production d’au moins 90 000 tonnes de manioc, 20 000 tonnes de mais, 25 800 tonnes de sorgho et 3 300 tonnes de patate douce pour impacter la  sécurité alimentaire de 185 500 exploitations agricoles familiales.
La semaine des produits d’excellence aura lieu du 12 au 14 juin prochain au Radisson Blu et 15 au 18 juin CCI Ivato.
 Anatra R.



La présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa, a pris la parole hier de sa propre initiative. Elle est revenue sur le cambriolage qu’elle a subi en fin de semaine dernière. A l’entendre, il ne saurait relever de la coïncidence. Devant la presse, la députée dénonce en effet un « acte d’intimidation » voire un acte terroriste après que son domicile a été cambriolé. « Il ne s’agit pas cinéma. Il s’agit de faits réels. Et des faits tels que ceux-ci, de mon point de vue, sont destinés à terroriser ou à intimider », a assuré la députée d’Ambatofinandrahana, durant une rencontre avec les gens des médias, hier en fin de matinée. Un téléphone portable, contenant tous ses contacts, ses correspondances et ses confidences ; un ordinateur de bureau composé d’un écran plat avec unité centrale ; et un sac marron contenant de l’argent, ont été emportés par le ou les individus qui se sont introduits au domicile la présidente de l’Assemblée nationale, samedi dernier. Aucun autre objet n’a disparu. Et aucune information ne filtre pour l’instant sur cette affaire. Le boss de l’Assemblée nationale rajoute savoir d’où vient l’intrusion et le vol à son domicile, soulignant toutefois ne pas vouloir donner d’autres détails de cette affaire.
Christine Razanamahasoa dit ne pas souhaiter répondre à une question s’il pourrait s’agir d’un acte politique ou non. « Je ne répondrai pas à cette question. Tout ce que je dis ici à un poids et fera l’objet d’interprétations », se contente-t-elle d’affirmer. « Servir le pays est sacré. Il n’y a pas de peur (…) Je suis la première responsable de l’Assemblée nationale, du travail avec les députés. Je ne peux pas baisser les armes ou m’agenouiller. Je ne cèderai pas aux intimidations. Je reste impassible et je suis engagée dans la lutte pour cette institution, pour la vérité », poursuit la tenante du perchoir de l’Assemblée nationale. Fait de délinquance primaire ou acte d’intimidation comme le subodore fortement la patronne des députés Christine Razanamahasoa ? Son domicile a été visité dans la nuit de samedi dernier. Le ou les cambrioleurs s’y sont introduits sans effraction, selon une déclaration de l’équipe de communication de la présidente de l’Assemblée nationale. L’enquête est ouverte au niveau de la Police et de la Gendarmerie nationale, assure la PAN, qui les remercie pour leur prise de responsabilité.
La rédaction

Un événement qui devait se produire depuis le mois d’avril dernier. Mais faute de programme, il a été reporté. Aujourd’hui, c’est confirmé, Dama et Bekoto du groupe Mahaleo, accompagnés des fils des membres du groupe, reviennent sur scène pour une double célébration. Ils se produiront en « live » à l’Hôtel Les Cygnes, Ivato afin de poursuivre la célébration des 50 années du groupe Mahaleo, mais aussi fêter les 69 ans de Zafimahaleo Rasolofondraosolo alias Dama avec un show exceptionnel ce vendredi 26 mai.
Bien sûr, pour célébrer son anniversaire, le chanteur aurait pu inviter sa famille et ses amis, préparer un bon repas ou encore rester tranquillement chez lui. Mais non, Dama a décidé de le fêter avec le groupe et de donner du plaisir à ses fans grâce à un concert. Néanmoins, il n’a pas choisi de faire un grand show mais plutôt un spectacle nocturne qui aura lieu dans un cadre intimiste. Le groupe Mahaleo a ainsi opté pour une soirée en toute convivialité avec ses amis, ses inconditionnels, les vrais amateurs du groupe ainsi que ses complices de toujours. Alors pour ceux qui n’ont pas pu assister au concert qui s’est tenu dernièrement au Palais des Sports, ce sera une autre occasion de retrouver sur scène Dama et Bekoto, les deux chanteurs encore en vie du groupe. Les fans pourront donc supposer que l’interprète de « Raha mba manan’elatra » a prévu un show exceptionnel. Qui sait, il soufflera peut être ses bougies sur scène. 
Notoriété
Côté scénique, comme d’habitude, les fils des membres de Mahaleo, à savoir Andrianaivo Tahina (fils de Charles), Maharo (celui de Dama), Pôpôly (de Bekoto), Rado (de Fafah) et Benaivo (fils de Nônô) partageront la scène avec Dama et Bekoto, sans oublier le musicien Nary qui sera également de la partie. Avec ces deux chanteurs, tout au long de leurs prestations et derrière leurs instruments de prédilection, que ce soit la guitare, le clavier ou encore le « farara » (harmonica) pour Dama, le show ne pourrait être que merveilleux et convivial.
Rappelons que Dama et ses confrères ont formé ce groupe musical durant le mouvement populaire de 1972. Cela fait 51 ans que le groupe Mahaleo berce ses fans. Plusieurs générations de familles ont déjà assisté et parfois même participé aux plus grands tournants de l’Histoire de Madagascar. En racontant le quotidien en chanson, avec des accords faciles et des mélodies qui marquent, le groupe a réussi à transmettre ses messages au public. Les jeunes, en grattant quelques notes à la guitare, ont tous interprété des tubes de Mahaleo. Et c’est certainement pour cette raison que les chansons du groupe, bien que n’ayant pas toutes été enregistrées, sont bien connues du grand public. Aujourd’hui, après la disparition des autres membres du groupe, les deux restants, grâce à l’encouragement des fans, ont décidé de continuer le « Revy Mahaleo ». 
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Au beau fixe !
     Le Président de la République de Madagasikara Rajoelina Andry NIrina a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha la ministre des Affaires étrangères du Japon Yoko Kamikawa. Une rencontre que certains observateurs qualifient d’historique sinon d’inédite.Le Japon faisait partie des pays ayant noué une relation diplomatique avec la jeune République malagasy. L’empire du Japon était ainsi présent dès les premières heures du retour de la Grande île à l’indépendance en 1960. Seulement voilà, en soixante ans de relation diplomatique, c’est la toute première fois qu’une haute personnalité japonaise du rang de chef de la diplomatie ait pu effectuer une visite officielle au pays. Une grande première que nous, Malagasy, nous ne voulions pas passer inaperçue traduisant ainsi une relation au beau fixe entre les deux Nations voire entre les deux peuples.Le pasteur Ravelojaona, 1879 – 1956, fasciné par le parcours fulgurant de l’économie japonaise à partir du début du siècle…

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