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Après l’effort, le réconfort. Champions d’Afrique zone 6, les jeunes handballeurs malagasy cadette fille et junior fille ont bien rehaussé la fierté nationale à travers leur discipline en hissant haut le fanion national.
Les « Akio » de Madagascar jeunes des deux catégories ont bien mérité une belle récompense. Quelques jours après leur retour au pays, le ministre de la Jeunesse et des Sports n'a pas amoindri leur exploit. En effet, le ministre André Haja Resampa les a accueillis dans son bureau en tant que président du COJI au stade Barea. Il a félicité les jeunes handballeurs.  En signe de reconnaissance, le patron du sport malagasy leur a offert une enveloppe en guise de réconfort. Par ailleurs, il a réitéré son engagement envers les sportifs malagasy. Le ministre n’a cessé de remercier le soutien de l’Etat malagasy. Il a réaffirmé que le Gouvernement,  à travers son département, soutiendra davantage les deux équipes nationales durant la prochaine étape intercontinentale.
En tant que porte-parole de l’équipe nationale et levier de ce succès des Akio, Clarisse Raheriarijaona n’a pas manqué de remercier l’Etat. Elle a promis  au ministre la détermination de la fédération à défendre les couleurs nationales dans toutes les échéances internationales.
Les Akio jeunes disputeront la qualification intercontinentale dans quelques semaines. Les deux équipes nationales malagasy représenteront la zone VI après avoir battu les Malawites 28-12 en finale cadette tandis que les juniors filles se sont offertes les Sud-Africaines 17-14 durant la finale.
Elias Fanomezantsoa




En quatre années de lutte contre le banditisme à travers le pays, la Police a dressé un bilan de ses actions jusqu'en 2022. Ces dernières ont donné des résultats pour endiguer les infractions, toutes catégories confondues.
Car en l'espace de quatre ans, ces actions de la Police ont permis l'arrestation de 1442 individus mais aussi l'élimination de 255 bandits. Mais la plus remarquable, c'est la délivrance de 54 otages des griffes de leurs ravisseurs, depuis. Cependant, en dépit de ces résultats, la Police semble peiner à démêler l'échevau de deux cas d'homicide survenus ces derniers mois dans la Capitale.
L'un d'eux concerne l'assassinat d'un agent de sécurité au service d'un organisme international sis dans l'immeuble Assist à Ivandry, il y a quelques semaines de cela. Le drame est survenu au cours d'un week-end où l'agent était censé se trouver à l'intérieur du bureau pour le surveiller. Ce qui laisse supposer que le tueur devrait connaître le gardien victime, pour que ce dernier lui ait ouvert la porte. Les caméras de surveillance ont pu filmer l'image d’un inconnu sortir au pied de l'immeuble, un carton à la main. Mais c'est là justement le problème. On ignore le montant volé, s'il devait s'en agir d'une somme d'argent.
L’autre meurtre, celui du conducteur d'une Hyundai Terracan vers début mars dernier à Malaho- Andoharanofotsy, se révèle aussi comme un casse-tête pour les enquêteurs.
Comme nous l'avions mentionné plus haut, les actions de la Police ont débouché sur la délivrance de 54 otages, dont 7 albinos, des mains des ravisseurs. C'est le cas d'une fillette albinos de 11 ans enlevée le 13 mai dernier à Ankazoabo, mais qui fut rendue finalement libre grâce encore à l'intervention de la Police.
Mais les armes saisies des mains des bandits  s'inscrivent parmi aussi les actions les plus concrètes de cette Force. En effet, 394 fusils de différents types et catégories ont pu être confisqués durant cette même période. Il ne faut pas oublier non plus la saisie de 931 chargeurs, enfin 17 dynamites.
La quantité des drogues saisies, est également significative : 14 287, 41 kg de chanvre, 3,107 kg de drogue dure, 3972,27 kg de vanille verte, 8856 cas de violence basés sur le genre, la lutte contre la cybercriminalité ayant incriminé 800 personnes, une centaine de rondins de bois précieux, la saisie de 5044,2 kg de pierres précieuses, enfin celle de 690,9 kg d'ossements humains.
Franck R.


Un total engouement. C’est ce que l’on peut qualifier la journée d’hier consacrée à la reprise de la ligne de chemin de fer reliant Moramanga et Toamasina (TCE). Ainsi, la société Madarail a tenu ses promesses en rétablissant les voyages en train sur les lignes ferroviaires malagasy.
Après le MCE, le 26 mai dernier, c’est au tour de la TCE de reprend le chemin des rails. Cela a fait le bonheur des habitants qui ont espéré le retour du train. Lors du premier voyage hier, les wagons étaient pleins à craquer et nombreux sont ceux qui ont dû attendre le prochain départ.
« 4 années de suspension, cela fait longtemps que nous attendions ce moment. 22 Communes ont été enclavées vu que le train était le seul moyen d’y accéder. Aujourd’hui, celles-ci sont de nouveau accessibles grâce à la réouverture de la ligne ferroviaire », s’est exprimé le ministre des Transports et de la Météorologie, lors de son discours.
Ce dernier n’a pas oublié de louer les efforts titanesques que la société Madarail a fournis pour l’accomplissement des travaux qui ont permis la relance de la ligne Moramanga- Toamasina. « Les dégâts ont été importants sur la voie ferrée à cause des cyclones, éboulements et vols de rails. Néanmoins, Madarail n’a pas lésiné sur les moyens pour remettre en état la voie », a-t-il ajouté.
Le ministre a conclu sur l’importance historique du chemin de fer afin de sensibiliser la population face à la recrudescence de la dégradation et des vols d’infrastructures. En effet, « beaucoup de nos ancêtres ont donné leur vie pour que nous puissions utiliser la ligne ferroviaire. Rendons leur honneur en préservant et en protégeant ce patrimoine ».
Au sujet de l’enclavement des Communes, la maire d’Andekaleka, Soatombo Claudine, explique que c’est la partie située entre Anivorano-Est et Andasibe qui en est la plus affectée. Cela touche 6 Communes qui n’ont aucun moyen de locomotion autre que le train. La remise sur les rails du TCE va résoudre instamment les problèmes d’approvisionnement, la sortie des produits comme le gingembre, les évacuations sanitaires, le trajet des enfants pour rejoindre l’école dans les localités concernées.
« Le train, c’est encore le moyen le plus sûr pour voyager. Il a été dommage que l’Etat malagasy l’ait laissé à l’abandon depuis plusieurs années. Nous remercions particulièrement la société qui est en charge du chemin de fer actuel. Celle-ci a entendu nos prières et a eu l’initiative de refaire marcher ce moyen de locomotion », s’exprime un habitant de Moramanga, venu expressément prendre le train avec sa famille lors de ce jour de lancement.
En effet, l’utilisation du train, en plus de permettre le transport de marchandises et de voyageurs, contribue également au développement économique des villes et villages qui en sont desservis.
« En ce début de la reprise des actvités, Madarail va offrir deux allers-retours par semaine. Le premier trajet atteindra Toamasina et le second s’achèvera à Ambila comme avant. 4 nouveaux wagons avec 300 places disponibles, contre 170 précédemment, sont utilisés pour qu’il y ait le maximum de voyageurs empruntant cette ligne. La capacité des trains a été augmentée vu que les grandes vacances approchent, mais aussi pour aider le plus grand nombre d’habitants de cette partie de la Grande île dans leur quotidien », selon le directeur général adjoint de Madarail, Andrianjaka Rakotonanahary.
Après la TCE, l’autre objectif sera le grenier à riz de Madagascar. Ainsi, la ligne Moramanga - Lac-Alaotra (MLA) sera aussi l’objet d’une réouverture prochainement.
Nikki Razaf



Bon compte. Le Conseil des ministres a adopté le décret portant approbation de la convention de prêt entre le ministère de l'Economie et des Finances(MEF) et la société JIRAMA pour permettre à cette dernière de régler sa dette envers la société Tozzi Green Madagascar, relative à l'alimentation en électricité. Selon le compte rendu du Conseil d’avant-hier, ce prêt prendra la forme de Bons du trésor spéciaux(BTS), c'est-à-dire que l’Etat malagasy à travers le MEF prêtera de l'argent en transférant les BTS à la JIRAMA (BTS JIRAMA 3) et la JIRAMA remettra ensuite ce BTS à Tozzi Green. Dans l'accord de prêt entre le ministère et la JIRAMA, il sera déterminé comment cette dernière restituera l'argent à l’Etat malagasy. Une discussion préliminaire s’est déjà tenue entre JIRAMA et Tozzi Green concernant la dette totale à payer via BTS
JIRAMA 3, donc ce qui a été décidé dans la discussion et consigné par écrit sera le budget BTS à payer à Tozzi Green.    
Pour rappel, au début du mois de mai, Tozzi Green Madagascar a envoyé une lettre au ministère de l’Energie et des Hydrocarbures ainsi qu’à la JIRAMA, annonçant l’arrêt de production des centrales hydroélectriques de HYDELEC à Sahanivotry, de Mahitsy Hydro à Farahantsana, mais aussi de Maroantsetra. Une lettre officielle qui, suite à sa publication, a fait des vagues sur les réseaux sociaux dans la mesure où l’entreprise a évoqué des factures impayées de la JIRAMA à hauteur de 250 milliards d’ariary pour justifier cette prise de décision, alors qu’elle a déjà lancé plusieurs demandes de règlement.

Négociations fructueuses

A l’époque, le directeur général de Tozzi Green a confié que sa société se trouvait dans « une situation de force majeure » et est « dans l’incapacité de maintenir et d’exploiter de manière adéquate les centrales hydroélectriques de HYDELEC et Mahitsy Hydro », en raison notamment de la non-régularisation des impayés de la JIRAMA. Mais selon le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures, les centrales hydroélectriques de Maroantsetra, Sahanivotry et Farahantsana Mahitsy fonctionnaient encore normalement et que  la lettre du directeur général de Tozzi Green, qui a circulé sur les réseaux sociaux en date du 5 mai, lui était parvenue avant une rencontre avec les responsables de cette société, ce qui a permis de trouver un compromis.
Dans la foulée, la JIRAMA a également confirmé que « Le partenariat entre la JIRAMA et la société Tozzi Green Madagascar n’est pas rompu. Celle-ci continue d’approvisionner en énergie la société nationale de production d’eau et d’électricité. Les deux parties se sont déjà rencontrées et un compromis a été trouvé ». Des négociations donnant ainsi lieu à cette décision en Conseil des ministres pour débloquer les fonds nécessaires pour la JIRAMA afin que cette dernière puisse s’acquitter de cette dette sous forme de prêt octroyé par le MEF.

La rédaction

LA UNE DU 27 MAI 2023

Publié le vendredi, 26 mai 2023

Contre vents et marées, Donovan Rakotonanahary est au pays après avoir rencontré quelques difficultés car il n’a pas été autorisé par son école aux Etats-Unis, de représenter le pays à la Coupe du Monde juniors U20 de Basketball à Debrecen, en Hongrie. 

« Si ça ne dépendait que de mon école, je ne serais pas là. Mais c’est mon entraîneur qui m’a convaincu de venir en me disant que c’est une opportunité pour que le monde entier puisse m’observer notamment les clubs en Europe durant ce mondial. C’est une vaste opportunité me disait-il », a tenu à dire l’étoile montante du basketball malagasy, devenue la coqueluche des fans sur Instagram.

7 jeunes femmes se plaignent maintenant de n'avoir plus un sou. Pire, elles viennent de régions, donc loin de la Capitale. Cette affaire s'est produite à Talatavolonondry où est domiciliée la passeuse et y accueille les candidates au départ pour le Canada.

En cause, ces jeunes personnes s'étaient fait simplement avoir par cette arnaqueuse qui leur a promis un travail au Canada. Et cette dernière a réussi à soutirer 10 millions d'ariary à toutes ces filles, pour un soi-disant besoin de finalisation de leurs formalités de départ. Or, rien n'y fit.

Issues de plusieurs catégories. 23 nouvelles aires protégées (AP) sont actuellement en cours de création à Madagascar. Celles-ci se composent d'aires protégées terrestres, marines ou les deux à la fois. Certaines d'entre elles sont des réserves naturelles intégrales, et d'autres sont des parcs nationaux ou naturels. A cela s'ajoutent les monuments naturels, les réserves spéciales, les paysages harmonieux protégés ou encore les réserves de ressources naturelles. Ces 23 AP en cours de création s'ajoutent aux 125 déjà existantes sur décret. Elles s'étendent sur une surface totale de 9.922.565 ha, selon les informations émanant du ministère de l'Environnement et du Développement durable (MEDD). 

 « Je vous le dis en vérité : toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites », Mathieu 25 : 40. 

C'est avec ce verset biblique écrit par Mathieu que l'association « Andry sy Fototra ho an'ny Fampandrosoana » (AFF) a célébré son 5ème anniversaire. La cérémonie a été ouverte, hier, par une messe qui s'est tenue à la Cathédrale de l'Immaculée Conception d'Andohalo. Le culte a été présidé par le Révérend Père Rakotojaona Jacques Berthieu. Lui d'encourager ladite association dans ses actions en ayant déclaré : « Ce que nous faisons dans l'amour pourrait apporter de la joie et de la bonne humeur à beaucoup de personnes ».

Dans un état plus que lamentable, la RN2 a suscité la grogne des usagers depuis un bon moment. Ainsi, la réhabilitation d’une partie de cet axe vital, surtout pour les transporteurs, a débuté hier.

Il s’agit de la portion de route entre Anjiro et Manjakandriana qui a été identifiée comme l’un des points noirs de cette route nationale. Actuellement, la société en charge des travaux est dans la phase d’installation de la « base vie ».

Selon le ministre des Travaux publics, le colonel Livah Andrianatrehina, « ce n’est que le début de la réhabilitation. D’autres secteurs vont suivre. Les travaux sont pris en charge par la société CHEC et tous les matériaux nécessaires sont déjà sur place ». Il a ajouté que durant la totalité des travaux, cette route nationale reste ouverte à la circulation. Il n’y aura pas de coupure afin que les usagers et les marchandises ne soient pas contraints de patienter de longues heures.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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