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Pas de vainqueur. Le match amical opposant l’équipe malagasy, les Barea de Madagascar, et Congo-Brazaville s'est terminé sur un score de parité de 3 buts partout. Une rencontre qui entre dans la fenêtre FIFA du mois de septembre lors du tournoi « Maroc Capitale du football africain ». Pas moins de neuf pays africains sont en stage à Casablanca dans le cadre de leur préparation pour la qualification à la CAN 2023 de Côte d’Ivoire. Madagascar prépare son match contre le Ghana au mois de mars 2023. Les pays participants dans ledit tournoi s’affrontent dans des matchs triangulaires.
Malmenés au début du match, les Barea se sont ressaisis pour reprendre la situation en main, dans la soirée du samedi 24 septembre au stade El Bachir Mohammedia Casablanca, Maroc.
« Au début on a perdu en milieu de terrain mais ensuite nous avons fait un match extraordinaire.  A l’issue de cette rencontre on a pu aussi conclure que le football malagasy évolue et on peut donc dire qu’on peut aussi s’appuyer sur les locaux », explique le coach Dupuis.

Lors des 25 premières minutes du match, les Congolais ont déjà distancé les Barea de deux buts d’écart.
Mais Voavy Paulin réduit le score à la 27ème. En effet, les hommes de Nicolas Dupuis, assez maladroits dans le jeu et devant le but, réagissent et 2 buts à 1) à l’avantage des Diables rouges.
Au retour des vestiaires, les Barea reviennent de loin et égalisent à la 60ème grâce à une réalisation d’Ibrahim Amada (2-2), avant que le Congo ne repasse devant à la 69ème minute (3-2). Une erreur de la défense congolaise à la 85ème minute offre un penalty aux Barea, transformé par Marco Ilaimaharitra. Le score au tableau reste inchangé jusqu’au coup de sifflet final.
Elias Fanomezantsoa





Salaires impayés, maltraitance sous toutes ses formes, esclavage moderne, etc. Bon nombre de travailleurs migrants malagasy endurent ces cas dans divers pays. Les pays du Golfe se trouvent même dans la liste noire quant au non respect des droits de l’Homme, en particulier ceux des travailleurs. Raison pour laquelle l’Etat malagasy maintient l’interdiction d’envoi des travailleurs migrants dans ces pays à risque, une décision en vigueur depuis 2013. Toutefois, ceux qui sont en congé ou en vacances à Madagascar et qui veulent rejoindre leurs pays d’accueil peuvent y revenir, d’après le directeur de la migration professionnelle auprès du ministère de tutelle. Ceci à condition que leurs papiers sont en règle.
Quant aux travailleurs migrants qui continuent d’exercer dans les pays arabes, les ambassades ou consulats malagasy sur place se chargent de leur protection et d’assistance, notamment en cas de problèmes. Le ministère des Affaires étrangères s’en occupe en cas d’absence de représentation malagasy, d’après le directeur de la diaspora et des questions migratoires. Aussi, un service auprès du ministère de la Sécurité publique (MSP) mène d’abord des enquêtes spécialisées concernant la traite de personnes. « Des recoupements se font, entre autres sur la sortie légale ou clandestine du territoire des travailleurs. Leurs contrats de travail sont également examinés », informe le contrôleur général de Police, Herilanto Iangotiana Rakotondravelo, secrétaire général du MSP.
Pour le rapatriement, des organisations s’imposent et tiennent compte du nombre des travailleurs qui le demandent. D’autres partenaires comme l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l’Organisation internationale du travail (OIT) entreront en scène si l’Etat ne dispose pas des moyens pour ce faire. Le rapatriement pourrait également se faire à la demande de leur pays d’accueil. 306 travailleurs migrants malagasy en provenance de Liban, Arabie Saoudite et Koweït ont, rappelons-le, été rapatriés en 2020. Le Gouvernement malagasy a pu le faire avec l’appui de l’OIM. Cette mesure a été adoptée face aux cas de maltraitance dénoncés par les travailleurs, outre l’absence de papiers en règle. Depuis, d’autres travailleurs migrants souhaitent une nouvelle vague de rapatriement, mais en vain...
P.R.



Les 16 nouveaux cas de Covid-19 enregistrés entre le 17 et le 23 septembre dernier à Madagascar se trouvent tous dans la Région d’Analamanga. Le pays compte actuellement 24 cas actifs de la maladie. Les premiers cas de coronavirus à Madagascar ont été identifiés le 20 mars 2020, suite à l’arrivée des deux vols en provenance de la France. Depuis, 66.660 cas confirmés ont été recensés dont 65.971 à l’issue des tests et 689 par scan. Le nombre de personnes ayant recouvré la santé est de 65.230, soit un taux de guérison de 97,85 %. 1.410 patients sont décédés. Durant les cinq dernières semaines, aucun décès dû au coronavirus n’a été enregistré.
Selon le ministère de la Santé publique, d’ici le mois de décembre prochain, près de 9 millions  de personnes âgées de 18 ans et plus sont ciblées par la vaccination contre la Covid-19 dans le pays. Jusqu’au 19 septembre dernier, 1.553.733 personnes ont été vaccinées à Madagascar. L’objectif est d’immuniser 10,29 % de la population d’ici juin 2023. Le taux de couverture vaccinale varie entre 3,08 % pour la Région d’Atsimo-Atsinanana et 22,4 % pour Analamanga. En Afrique, Madagascar fait partie des 6 pays dont ce taux de couverture  vaccinale est inférieur à 10 %. Il faut savoir que le vaccin est conçu pour protéger les individus contre la sensibilité à l’épidémie de Covid-19, et surtout pour éviter les  formes graves. C’est l’une des stratégies du Gouvernement pour protéger la population, en plus de préconiser la prise des CVO et CVO+. Afin de renforcer la lutte contre le coronavirus, 79.200 doses de vaccin Janssen ont été offertes par l’Afrique du sud dernièrement. Cette donation fait partie des mécanismes AVAT et COVAX.
Anatra R.

Fia…ble !

Publié le dimanche, 25 septembre 2022

On ne peut pas passer inaperçu l’évènement majeur de la semaine dernière, la FIA. En fait de jeudi à dimanche, la Foire internationale de l’agriculture (FIA) s’est tenue au Parc des expositions à Tanjombato. Quand on parle d’Agriculture, ce grand ensemble qui englobe toutes les activités du monde rural dans tous ses états.
Sont inclus à l’intérieur de ces activités dites agricoles la culture, la pêche et l’élevage qui se souscrit au sein de l’économie « verte » et « bleue ». Avec l’évolution des activités exigées par la demande sans cesse croissante des besoins de l’homme, l’agribusiness apparait et commence à occuper du terrain. De toute façon, l’agriculture représente un domaine de priorité surtout pour un pays comme Madagasikara. L’initiative entrant dans le cadre pour l’épanouir est toujours très appréciée et fiable. Les actions de l’Agence Première Ligne font partie des stratégies à encourager. En principe, l’agriculture est un ensemble inséparable nécessitant d’une politique générale cohérente au niveau d’un seul département ministériel comme c’est le cas dans les pays développés et riches. Dommage à Madagasikara, un pays pauvre, pour satisfaire les besoins de la politique, le grand ensemble « Agriculture » est morcelé et ce afin de pouvoir partager le gâteau aux amis sinon camarades combattants.
Sur le plan général, le monde agricole a pour vocation première de nourrir d’abord les hommes et les animaux d’élevage après. Logiquement et normalement, toute politique visant à développer l’agriculture doit contribuer à améliorer l’autosuffisance alimentaire. Dans un pays comme Madagasikara où plus de 80% de la population vivent dans le milieu rural et s’occupant des activités agricoles, les insuffisances alimentaires et les malnutritions ou sous-alimentations sont une aberration. Des contradictions humiliantes auxquelles le pays ne parvient à en découdre en soixante ans d’indépendance. La situation se détériore au fil des années !
La « Foire internationale de l’Agriculture » de Tanjombato s’inscrit dans la ligne droite des actions utiles et efficaces pour le pays dans la mesure où elle contribue à booster l’entrain vers l’autosuffisance alimentaire. Nul n’ignore que la Grande île se bat corps et âme pour atteindre le niveau nécessaire en quantité et en qualité en termes de nourriture pour les 25 millions d’âmes qui vivent dans ce beau pays. Il s’agit d’un défi vital que tous les régimes qui se sont succédé n’ont pas réussi à relever. Tous les dirigeants des régimes différents depuis la Deuxième République ont promis la … lune.  Au final, zéro balle, zéro point ! Le pays s’enfonce ! La situation s’empire !
Dans le Point IX du Velirano, le Président Rajoelina promet d’apporter du sang nouveau à l’agriculture dans le but d’atteindre justement l’autosuffisance alimentaire en ces termes « Augmenter la production de riz, développer l’élevage et la production halieutique, soutenir les agriculteurs et innover dans de nouvelles productions agricoles, améliorer les capacités de productions agricoles ». Il s’agit réellement d’un défi que le jeune dirigeant du régime Orange est en phase de concrétisation. Un enjeu politique de taille pour la sauvegarde des intérêts supérieurs de la Nation mais aussi pour la survie du régime. On n’est plus loin de 2023, personne n’a pas le droit de tergiverser.
D’autres initiatives de la part des groupements d’opérateurs agricoles débouchant vers le développement du secteur agricole sont les bienvenues.

Le bilan est effrayant. 10 000 tortues de Madagascar ont été exportées illégalement en 2018. C'est le chiffre du rapport d'enquête mené par Transparency International-Initiative Madagascar sur le trafic de tortues radiées. Les luttes contre les trafiquants ont été nombreuses, mais cela n'a pas empêché l'exportation. Les pays asiatiques, friands de viande de tortue, sont les principaux demandeurs. Les tortues sont utilisées en restauration mais aussi comme remède.

 

Travailleurs migrants - La Jordanie recrute…

Publié le jeudi, 22 septembre 2022

Travaillant dans l'exploitation textile. 250 travailleurs migrants malagasy résident en Jordanie et œuvrent dans ce domaine, notamment auprès d'une société dénommée « Century Miracle Jordan » (CMJ). Certains d'entre eux y travaillent depuis une dizaine d'années, à en croire Hanitra Razakaboana, directeur général du travail (DGT) auprès du ministère de tutelle. Ladite société compte étoffer ses collaborateurs, en recrutant 250 nouveaux travailleurs migrants malagasy.

Inqualifiable !

Publié le jeudi, 22 septembre 2022

 Microcebus Berthae disparait ! Le primate le plus petit du monde, dont le poids avoisine les 30 grammes, serait périlleusement menacé de disparition. Un petit bout de primate qui ne se trouve nulle part ailleurs autre que dans la forêt protégée de Menabe - Antimena (Madagasikara). Impardonnable ! Injustifiable ! Inacceptable ! Quel est le terme exact pouvant qualifier un tel drame sinon un tel crime. A défaut d’un crime contre l’humanité, il s’agit d’un drame contre la nature ! C’est une honte nationale !

 

« Garantie pour le développement du secteur agricole » : c’est dans cette optique que s’est exprimé le ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, Fidiniavo Ravokatra dans le magazine Info Event sur la Foire internationale de l’agriculture (FIA). Il a humblement parrainé cette quatrième édition de la FIA.

 

L’attente est encore de mise. Alors que l’instruction du dossier a déjà été bouclée, le procès dans le cadre de l’affaire de trafic de 73,5 kilos d’or ne sera pas encore pour demain. A entendre Solofohery Razafindrakoto, procureur auprès du Pôle anti – corruption à Antananarivo, certains suspects dans cette affaire ont eu recours à un pourvoi en cassation de l’ordonnance de renvoi de l’instruction. « Du coup, le dossier est encore au niveau de la Cour de cassation », informe – t – il dans une interview en marge d’une cérémonie de passation au siège du PAC aux 67ha. Ce n’est donc qu’après décision de la Cour de cassation que le PAC pourra finalement démarrer le procès.

 

La nouvelle ambassadrice de la délégation de l’Union européenne à Madagascar s’est présentée à la presse hier. Durant le traditionnel exercice de questions réponses, tenu au siège de la délégation de l’UE à Madagascar, à Ankorondrano, Isabelle Delattre-Burger revient notamment sur ses propos de la semaine dernière. A l’issue de sa présentation des lettres de créance au Président de la République, la nouvelle ambassadrice affirme en effet « prendre acte » du rapport final dressé par cette mission de suivi électoral de l’UE. Un rapport qui continue de créer des remous dans le milieu politique malagasy. Notamment, les passages du rapport qui remettent directement en cause la nomination de certaines personnalités à la tête de certaines institutions qui, selon le rapport, pourrait entamer la confiance des électeurs.

 

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Editorial

  • Au beau fixe !
     Le Président de la République de Madagasikara Rajoelina Andry NIrina a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha la ministre des Affaires étrangères du Japon Yoko Kamikawa. Une rencontre que certains observateurs qualifient d’historique sinon d’inédite.Le Japon faisait partie des pays ayant noué une relation diplomatique avec la jeune République malagasy. L’empire du Japon était ainsi présent dès les premières heures du retour de la Grande île à l’indépendance en 1960. Seulement voilà, en soixante ans de relation diplomatique, c’est la toute première fois qu’une haute personnalité japonaise du rang de chef de la diplomatie ait pu effectuer une visite officielle au pays. Une grande première que nous, Malagasy, nous ne voulions pas passer inaperçue traduisant ainsi une relation au beau fixe entre les deux Nations voire entre les deux peuples.Le pasteur Ravelojaona, 1879 – 1956, fasciné par le parcours fulgurant de l’économie japonaise à partir du début du siècle…

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