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La 8e édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) s’est achevée hier à Tunis (Tunisie), après deux journées de séance de travail et de rencontres entre les chefs d’Etat africains présents. Parmi eux, le Président Andry Rajoelina qui a débarqué sur place vendredi dernier avec une délégation restreinte. Lors de ce sommet de la TICAD 8, le Président de Madagascar a une fois de plus confirmé son statut d’homme d’action pendant son discours à la première séance plénière de cet événement majeur entre le Japon et ses partenaires africains. « Allons au-delà des discours et traduisons les résolutions de la TICAD en actions concrètes pour aller vers un développement effectif et pérenne de l’Afrique » propose l’assistance, composée d’une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement africains. Le Président malagasy était également présent à la TICAD 7, tenue au Japon en 2019.  Il a cité comme exemple la coopération entre le Japon et Madagascar dans le domaine d’agriculture dont l’un des objectifs principaux demeure l’autosuffisance alimentaire de la Grande île. Cette coopération entre les deux pays a permis aujourd’hui d’irriguer 10 000 hectares de rizières dans la Région de l’Alaotra. Redorer le blason de cette Région comme le grenier de Madagascar et même de l’océan Indien est un des défis majeurs lancés par le Président de la République.
Le Japon dans le cadre de la TICAD 8 a annoncé un soutien à hauteur de 30 milliards de dollars aux pays africains. Une annonce faite samedi dernier par le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, à l’ouverture officielle de ce sommet initié par les Japonais depuis 1993. « Dans les trois prochaines années, les secteurs privé et public au Japon fourniront une enveloppe de 30 milliards de dollars. Ce soutien concerne plusieurs domaines, dont la croissance verte, la santé, l'éducation, les ressources humaines, l'agriculture, et l'encouragement à l'investissement, notamment pour les start-up », a annoncé par vidéo conférence le Premier ministre du Japon. Il a tenu à préciser que son pays « tient à être un partenaire de l’Afrique ».
Outre les responsables étatiques, des hommes d’affaires africains et japonais ainsi que des délégations de la Banque africaine de développement, de l'Organisation mondiale du commerce, de la Banque mondiale, de l'Union africaine et des Nations unies, ont également pris part à la TICAD 8.
A noter qu’à son arrivée à Tunis, le Président Andry Rajoelina a été accueilli par le Président de la Tunisie, Kais Saied, avec qui il a eu un entretien privé et durant lequel les deux Présidents ont revisité la relation bilatérale entre leur pays.
La rédaction






L’équipe nationale malagasy a réalisé un grand pas vers la qualification à la phase finale du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2023 en Algérie.  En déplacement au Botswana ce samedi au Obed Itani Chilume Stadium, pour le compte de la phase aller du dernier tour de la phase éliminatoire, les Barea de Madagascar ont battu sur leur terre les Zèbres botswanais, par un but à zéro.  L’unique but de la partie a été marqué par l’attaquant Tsilavina Fanomezantsoa alias Drogba à la 17e minute.  Celui-ci, très en verve lors des dernières sorties des Barea, a causé énormément de problèmes aux défenseurs adverses. Il conforte les dires de Faneva Andriantsima, ex- capitaine des Barea, qui le qualifie d’un joueur à fortes potentialités.
A part Drogba, le portier Razakanirina Hasimbola avait largement contribué à cette victoire collective des Barea. Il a pu repousser les attaques incessantes et les tirs des Botswanais durant cette rencontre. Une performance qui lui a permis de réaliser un troisième clean sheets. Appelé après son départ raté en France, Razakanirina Hasimbola a gardé sa cage vierge à la double confrontation avec les Seychelles et à ce match contre le Botswana.
Après cette victoire, ô combien importante, au match aller, les Barea sont à 90 minutes d’une qualification historique à une phase finale du CHAN. Sur les pas de leurs aînés qualifiés pour la première fois à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2019, plus d’un souhaitent à ce que les Barea locaux parviennent à leurs objectifs d’écrire une autre histoire du football malagasy. Pour ce, une victoire à la manche retour disputée ce vendredi au stade des Barea ou au pire des cas un match nul, leur permet de composter le billet de qualification pour l’Algérie.
" On n’est pas encore sortis de l'auberge. Car le match retour à Mahamasina sera une autre paire de manche. C'est le moment ou jamais de changer l'histoire du football local et de se positionner dans les meilleures conditions pour arborer le match retour", avance coach Rôro qui appelle à une forte mobilisation des supporteurs, et non des spectateurs, à ce dernier match de la phase éliminatoire du CHAN 2023.
La délégation malagasy sera au pays demain mardi après une escale à Nairobi (Kenya).
Elias Fanomezantsoa


Le grand rendez-vous des chefs cuisiniers et des gourmets à travers une fusion entre la gastronomie africaine et les produits du terroir genevois. Le pavillon Sicli, situé dans le quartier de Praille à Genève (Suisse), a accueilli depuis vendredi dernier la troisième édition du festival de gastronomie fine et d'arts culinaires « Afrik Festifood ». Madagascar a eu l’honneur de prendre part à ce grand évènement. Connu pour son savoir-faire et ses succès, le chef cuisinier Lalaina Ravelomanana a représenté à cette occasion la Grande île pour démontrer son savoir-faire et la richesse de la gastronomie malagasy. Effectivement, le chef est présent sur les lieux pour des partages aussi bien en matière d’art culinaire qu’en termes de lien entre santé et alimentation. Durant son périple, le chef Lalaina et son équipe ont présenté des plats copieux.
Lors de cet évènement, on peut mentionner en particulier quelques plats qui ont été signés par les chefs cuisiniers qui y ont participé. Il s’agissait du filet de truite et la purée de pomme de terre accompagnée de sauce « mbongo », un ceviche de cœur de palmier ou une salade de piron rouge et de gari toasté. Rappelons que lors de cette nouvelle édition de l’« Afrik Festifood », quatre chefs internationaux soigneusement sélectionnés ont fait déguster aux invités un menu en sept services lors d’un gala gastronomique. Parmi eux figure Lalaina Ravelomanana, chef malagasy multi primé, notamment pour sa créativité. Lui qui était le premier chef cuisinier africain à être intronisé à l’Académie culinaire de France en 2010. Il a également été promu membre du Grand Cordon d’Or de la cuisine française à Monaco cette année. Chef Lalaina faisait aussi partie des candidats lors de la 13e édition du concours Top Chef, de même qu’Elis Bon, un autre candidat ayant reçu la distinction de Jeunes Talents Gault & Millau en 2019 et dont le restaurant a reçu « L’Assiette Michelin » en 2021.
Envergure
Organisé par l’association éponyme, « Afrik Festifood » a notamment comme objectifs de valoriser les cuisines afro-caribéennes et à en ouvrir les horizons, mettre en lumière l’excellence des chefs cuisiniers d’origine africaine et promouvoir une cuisine « santé et nutrition » au grand public. Ce festival draine chaque année plus de 1.500 curieuses et curieux depuis sa première édition en 2020. Cela prouve le succès notoire dans l’événementiel genevois qui s’explique probablement par l’intérêt croissant du public pour la gastronomie. « Afrik Festifood » est un festival qui célèbre la diversité des arts culinaires d’influence africaine au sens large (des Caraïbes, en passant par l’Amérique du Sud, du continent africain et de ses îles) et s’entoure de chefs et de traiteurs passionnés qui organisent des « live-cooking shows », dégustations et ateliers de cuisine durant tout un week-end. A noter que l’événement a été clôturé hier.
Sitraka Rakotobe


Les grands rassemblements à caractère religieux qui se tiennent dans les différentes villes du pays durant les grandes vacances annuelles coûtent cher en vies humaines. Des accidents de circulation se produisent de temps à autre lors de ces migrations temporaires qui tombent dans les habitudes collectives des entités cultuelles établies.
Le gouvernement, par le truchement de son Agence des transports terrestres, a ainsi édicté des mesures en prévision des déplacements massifs occasionnés par la célébration de la 10e édition des Journées mondiales de la Jeunesse qui se dérouleront à Antsirabe du 30 août au 4 septembre prochain. Cette date coïncidera avec la veille de la rentrée scolaire des établissements publics, une autre occasion de grandes affluences aux stationnements et gares routières.
Avant Antsirabe pour les jeunes catholiques, les villes d’Antsiranana, de Fianarantsoa, de Mahajanga et de Toamasina ont abrité des regroupements des branches des églises protestantes (FJKM et FLM). Des pèlerins occasionnels ont connu des événements malheureux au cours de leur périple. D’autres ont affaire à des bandits de grand chemin outre les terribles accidents matériels, corporels et mortels. A ce titre, l’hécatombe sur la route d’Ankazobe dans la nuit du 31 juillet 2017 reste gravée dans la mémoire.
Toutes les entités cultuelles ou presque qui organisent de grands rendez-vous annuels sont concernées. L’on se souvient encore de l’accident qui a tué plusieurs bergers et bergères de l’église FPVM à Antsirinala Moramanga dans la nuit du 12 juillet 2015 alors qu’ils étaient de retour du pèlerinage au Toby Fifaliana à Andaingo Gara (MLA). Mais ce n’est qu’un exemple. Les archives sont truffées des traces de douloureux incidents sur les axes routiers à l’occasion des vagues migratoires temporaires des croyants.
Le laxisme de la part de tous est en souvent la principale cause. Malgré les tonitruantes annonces médiatiques des responsables, le contrôle n’est qu’une simple formalité. Les inscriptions ostentatoires accolées aux pare-brises des véhicules exemptent les convois du contrôle policier alors qu’il y a des irrégularités dans les rangs.
Entre autres, des bus du transport urbain, qui, appâtés par les aubaines des vacances en régions, sont affrétés alors les chauffeurs ne sont pas habitués aux longs trajets. Le gouvernement n’arrive donc pas à tout surveiller et il revient aux organisateurs des grandes réunions d’assurer la sécurité des participants avant, durant et après.
Des consignes sont données certes. Mais celles-ci ne sont pas non plus prises au sérieux. Des directives strictes devraient alors émaner des organes centraux de chaque entité organisatrice. Toutes les ramifications étant sous ordre ne peuvent que s’y conformer. Si elles sont incapables de suivre les bonnes instructions pour mettre les adhérents en sécurité, il serait peu probable que leurs enseignements donnent à eux le billet d’entrée au paradis.
M.R.


Consternation totale et larmes d’impuissance ! C’est ce qu’on pouvait lire sur les visages de tous ces messieurs et   ces dames qui tiennent boutique au marché sur la place d’Ambohijatovo sise en face du ministère de la Jeunesse, hier. La veille, précisément vers 19h, la plupart d’entre eux ont perdu leurs marchandises dans ce violent incendie qui a touché leurs commerces. Au total, 78 box sur les 360, ont été détruits, soit partiellement, soit complètement. Le tiers du marché a été réduit en cendres. Là, ce sont ceux des bouquinistes qui ont été les plus touchés. Mais d’autres commerces ont également beaucoup souffert : c’est le cas de certains stands spécialisés dans la sérigraphie et autres multi-services. Au bas mot, les pertes sont évaluées à des milliards d’ariary, selon les victimes. “Dans le box n°58, les marchandises perdues seraient d’une valeur de 12 millions Ar”, explique sa propriétaire, les traits encore ravagés par l’insomnie et le désespoir. Certains ont même perdu des liquidités dans le sinistre, selon quelques témoins. 
Les feux auraient démarré au cœur même de la zone sinistrée, celle partant de l’est à l’ouest et traversant d’étroits passages desservant les alignements de stands. Un avis que les victimes partagent avec les responsables dudit marché. “Pour le moment, un accident, probablement lié à un court-circuit serait à l’origine des flammes. D’ailleurs, quelques commerçants étaient encore sur place pour fermer boutique vers 20h, lorsque les délégués du marché nous ont donné l’alerte à l’incendie”, explique Lila, chef de marché. 
Heureusement, l’intervention des sapeurs-pompiers s’avérait assez rapide et efficace pour que les flammes ne se fussent répandues vers les boutiques voisines, sinon cela aurait été bien pire. Toutefois, il a fallu 3h de temps pour les soldats du feu pour venir à bout des flammes. “Nous avons débarqué à l’endroit sept minutes à peine après l’alerte. Vers 20h30, nous avons réussi à maîtriser le feu mais ce dernier n’a pu être définitivement fixé que vers 22h15”, relate le colonel Tiana Razanamahefa, chef de corps des pompiers.
Mais les éléments de la Police nationale ainsi que leurs homologues de la Commune urbaine d’Antananarivo s’étaient déployés également sur le lieu du sinistre pour le sécuriser. “La Police nous a interdit de toucher quoi que ce soit encore, alors que le temps presse et que ça urge”, s’impatiente un commerçant.
L’affaire est actuellement entre les mains de la Brigade criminelle tandis que le maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina promet d’étudier la manière pour aider les sinistrés, mais aussi en vue de la reconstruction des lieux.
Franck R.



Parmi les mesures proposées par les Forces de l’ordre. Tous les motocyclistes devraient avoir un permis de conduire, quel que soit le type ou la taille de leurs engins. « Tous les deux-roues qui circulent avec de l’énergie thermique seront concernées par cette mesure de sécurité routière, même les 50 cc », avance Rolland Ranjatoelina, ministre des Transports. C’était lors d’une campagne de sensibilisation axée sur la sécurité routière, dans la soirée de vendredi dernier en centre-ville. L’immatriculation des motos sera également obligatoire, tout comme l’assurance qui fait partie des mesures déjà existantes, selon les informations recueillies. Une annonce qui a défrayé la chronique, notamment sur les réseaux sociaux. « Des mesures d’accompagnement devraient être prises avec l’exigence d’un permis pour tous les motocyclistes. Des centres d’immatriculation de proximité ou encore l’allègement des procédures de délivrance du permis devraient en faire partie », suggèrent les conducteurs de deux-roues.
La mise en œuvre de ces mesures, dont la date n’a pas encore été fixée, vise à limiter les cas d’accidents de circulation. Ceci d’autant plus que les cas d’accidents causés par les deux-roues explosent ces derniers temps. En fait, les motos sont souvent pointées du doigt comme étant à l’origine des accidents, entraînant des blessures ou des décès. Selon le bilan émanant de la Police nationale de décembre 2021 à mars 2022, 99 cas d’accidents ont occasionné des blessures contre cas 22 mortels, dont 13 parmi eux concernent les conducteurs et passagers des deux-roues motorisés. Sur les 85 cas rapportés par la Brigade des accidents au mois de juillet de cette année, 16 victimes sont décédées dont 5 à cause des motos. 22 victimes s’en sont également sorties avec des blessures à cause des accidents de moto. 
Le non-respect et la méconnaissance du Code de la route constituent les principales causes des accidents de circulation. Une situation favorisée par le fait que bon nombre de motocyclistes ne disposent pas de permis de conduire. Celui-ci n’est pas obligatoire pour les scooters et deux-roues de moins de 125 cc. Certains motards roulent sans maîtriser les sens autorisés ou interdits, faute d’avoir suivi une formation y afférente. D’un autre côté, l’excès de vitesse et la conduite en état d’ébriété figurent aussi parmi les causes des accidents de circulation touchant les deux-roues motorisés. A cela s’ajoutent les problèmes techniques ou encore l’inexpérience des conducteurs. Certains d’entre eux conduisent pourtant des motos puissantes.
Notons que des associations de motocyclistes collaborent avec les Forces de l’ordre afin de renforcer les sensibilisations relatives à la sécurité routière. Porter les bons équipements, à commencer par le casque, figure parmi leurs messages véhiculés quotidiennement. Elles mènent diverses activités ciblant notamment leurs pairs…
Recueillis par Patricia Ramavonirina




La une du 27 août 2022

Publié le vendredi, 26 août 2022


L’avocat de Philippe François, ce Saint-Cyrien français condamné à 10 ans de travaux forcés pour tentative de putsch dans le cadre de l’affaire Apollo 21, a saisi la Cour de cassation d’Antananarivo afin de casser justement la décision de celle-ci concernant le sort de son client. Après quelques mois d’attente, la Cour en question a dû finalement prononcer sa décision, hier. Et là, ce fut la consternation pour les conseils de l’accusé, si l’on puisse s’exprimer ainsi, car la Cour a rejeté simplement le pourvoi. Ce qui veut dire que le Français restera encore à Tsiafahy où il est incarcéré actuellement. « Oui qu’il en soit, c’est une décision de justice qui est difficile de commenter malgré ce qui se passe. Mais on verra comment va-t-on réagir, nous autres avocats, et ce, dans l’intérêt de la loi », dixit Me Chan Fa, l’avocat de Philippe François. Du coup, pour la prochaine démarche, la défense envisage l’extradition en France de Philippe François. « On va faire jouer l’accord de coopération de 1973 qui prévoit justement l’extradition de citoyen français et surtout pour faire valoir le statut de nationalité française de mon client », continue-t-il. 
Pour Me Arlette Rafanomadio, l’avocat de Paul Rafanoharana, on ne peut prédire la suite car on veut voir le motif de ce rejet par la Cour. Cependant, elle affirme que le pourvoi n’empêche pas l’extradition. A une question de savoir si son client Franco-malagasy pourra être extradé en France, tout comme son co-accusé Philippe François, Me Arlette répondit : “Bien sûr, il existe une possibilité si mon client fait prévaloir sa nationalité française”.
Philippe François s’est expatrié à Madagascar en 2020. Il fut entraîné dans le projet de tentative de coup d’Etat contre le Président Andry Rajoelina. Pour sa défense, cet ex-officier de l’armée française a expliqué devant la Justice qu’il s’est reconverti dans le privé à Madagascar. Traduit devant le tribunal d’Anosy à côté de ses co-accusés dont le Franco-malagasy Paul Rafanoharana et l’épouse de celle-ci, le Saint-cyrien a été condamné,  en décembre  2021,  à dix ans de travaux forcés à Tsiafahy. La presse hexagonale n’a pas donc hésité à affirmer que le Quai d’Orsay semble l’avoir oublié. En attendant l’issue d’une autre et éventuelle démarche de son avocat au niveau de la Justice malagasy et celle française, la balle est dans le camp des avocats, cette fois-ci français du vétéran de la marine française.
F.R


La période des vacances arrive bientôt à son terme. Afin de profiter encore de ces quelques jours avant la rentrée, la Bibliothèque nationale de Madagascar (BNM), située à Anosy, propose des activités en continu. Pour ce faire, en dehors des programmes qu’elle réserve aux lecteurs, un événement baptisé « Teatra poetika » a animé la salle Dox de la BNM durant l’après-midi du mercredi dernier. En maître de cérémonie, l’auteur Tolopanahy qui est venu présenter son œuvre intitulée « Anjara » aux auditeurs. Tolopanahy a également bénéficié du moment pour sortir officiellement son livre intitulé « Fiainana izany » qui parle de la vie où l’auteur confirme que peu importe les adversités que l’on rencontre, on doit toujours se battre et garder espoir. L’occasion était également pour lui de sortir son DVD contenant du théâtre poétique dénommé « Fofom-pitia ». Des œuvres de plus à ajouter dans les étagères des dévoreurs de livres.
Parallèlement à cela, l'équipe de la Bibliothèque nationale a également accueilli les enfants élevés par l’association « Gazela » pour une visite. Ces derniers ont eu le privilège de découvrir les trésors de la BNM. Le temps d’un après-midi, les enfants issus de cette association avaient lu un large choix de livres malagasy, notamment des romans, BD, documentaires, revues et littérature jeunesse, sans oublier les œuvres musicales et les documents numériques. Les dispositifs d’une bibliothèque virtuelle intègrent des milliers d’ouvrages et de supports électroniques sur l’Histoire de Madagascar et d’autres sujets aussi intéressants.
Incité
Le ministère de la Communication et de la Culture - à travers la Bibliothèque nationale de Madagascar et ses antennes situées dans les bâtiments de la communication et de la culture, éparpillés dans toute l'île, le Centre de lecture et d’animation culturelle (CLAC) ainsi que les différents lieux destinés à la culture - continue d'ouvrir des portes d'échange entre les  poètes et auteurs pour le développement et la promotion des livres, mais également pour favoriser la lecture. Le ministère, par le biais de la Bibliothèque nationale, propose également de la vitrine aux jeunes auteurs malagasy moins connus du grand public afin de leur offrir une opportunité de faire connaître leurs œuvres. L’autre objectif est également de motiver le public mais surtout les jeunes à aimer la lecture, mais aussi à transmettre le goût de la lecture et de la littérature. Bref, à quelques semaines de la rentrée scolaire, les responsables au sein de la Bibliothèque nationale réservent une panoplie d’activités alléchantes pouvant aider les enfants et étudiants à s’éloigner des vices auxquels ils peuvent être des sujets en cette période de vacances.
Sitraka Rakotobe

Il n’est jamais tard …

Publié le vendredi, 26 août 2022

« Il n’est jamais tard pour bien faire ! » Un dicton populaire que le temps n’effacera à jamais sa lettre de noblesse. En effet, tout acte de bienveillance arrive toujours à point nommé ! Un geste de générosité d’où qu’il vienne arrange toujours les choses ! Et les actes de bonne volonté seront toujours les bienvenus !
L’Etat par le truchement du locataire d’Iavoloha offre des bourses et alloue une assistance conséquente à nos meilleurs, les Ankoay garçons, pour la préparation au mondial U19. L’équipe masculine malagasy ayant réussi à franchir toutes les étapes et atteindre le sommet, finaliste de l’Afrobasket U18 au Palais des Sports Mahamasina, participera de fait au mondial U19 à Debrecen (Hongrie) en 2023. Reçus par les honneurs au Palais d’Etat d’Iavoloha par le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, les Ankoay garçons et filles ont été félicités grâce à leur performance qui fait honneur et la fierté des malagasy. Rajoelina tenait à témoigner la reconnaissance du pays envers ses dignes filles et fils. Il s’engageait au nom du peuple malagasy à soutenir nos jeunes et vaillants garçons dans les préparatifs pour ce mondial. Filles et garçons Ankoay ont reçu, en outre, des mains du Président de la République des primes spéciales. Le numéro un du pays accède à leur souhait de pouvoir aller en vacances à Nosy Be ou à Sainte-Marie. Un repos mérité après le dur labeur exigé par les compétions de ce niveau ! Notons que le Chef de l’Etat n’est pas à son premier geste louable vis-à-vis de la discipline Basket. En 2009 et en 2011, à l’époque de la Transition, Rajoelina se trouvait aux côtés de nos jeunes filles et garçons au moment des grandes compétitions internationales respectivement au Championnat d’Afrique des Nations Dames (Afrobasket Women 2009) et à la 26ème édition de l’Afrobasket Men en 2011. Revenu aux affaires de l’Etat en 2019, le locataire d’Iavoloha « récidive ».
D’une pierre deux coups, le Chef de l’Etat Rajoelina émet deux messages précis. Un, l’Etat vient en aide à toutes les disciplines dans leur préparation à des phases décisives aux compétitions continentales ou mondiales. Certains dirigeants sportifs profèrent des critiques comme quoi l’Etat oublie voire snobe les autres au profit d’une discipline uniquement en l’occurrence les Barea. Il appartient à chaque discipline de faire valoir de quel bois elle brûle et l’Etat donnera le coup de pouce nécessaire à celui ou celle qui le mérite. Il n’est pas question à l’Etat d’accompagner matériellement (financièrement s’entend) tous les clubs ou équipes dans leurs matches ou leurs compétions. A chacun d’abord de fournir des efforts pour réussir et après l’Etat fera le sien. Deux, les dirigeants Orange montrent à travers ce geste de bonne volonté qu’ils tiennent leurs engagements. En effet, dans le Velirano Point XIII, il est mentionné que « le Sport, une fierté nationale ». Le secteur sport portera haut le flambeau national et incarne la fierté de tout le pays. Il va sans dire que le sport bénéficiera du soutien du régime Orange. Des infrastructures répondant aux normes requises (Manara-penitra) ont été déjà érigées. D’autres vont venir !
Clubs et athlètes qui ont fait leur preuve auront certainement leur part de soutien, en temps voulu.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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