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Au nom de l’inclusion financière. C’est en ce sens que la Société financière internationale a initié un partenariat avec trois institution financière malagasy. Ce partenariat financier de l’ordre de 27 millions de dollars s’adresse ainsi à la Première agence de microfinance (PAMF), l'UNICECAM (CECAM) et la BFV - Société générale Madagasikara (SGM) pour améliorer l'accès au financement des Micros, petites et moyennes entreprises (MPME), renforcer le secteur financier résilience et contribuer à stimuler la croissance économique. Malgré leur poids dans les économies locales et en dépit de leur rôle moteur en termes de développement économique, les PME ont un accès très limité au marché des financements car ce sont principalement les grandes entreprises, souvent étrangères, qui bénéficient de la majorité des financements. En effet, les difficultés d’accès aux financements sont le premier obstacle au développement des PME assez loin devant les problèmes de corruption, de déficience des infrastructures ou bien de fiscalités abusives. Ces PME connaissent des contraintes de financement importantes. Privées de l’accès au marché des financements, les PME couvrent le plus souvent la totalité de leurs besoins par des ressources personnelles. Raison pour laquelle, l’IFC investira jusqu'à 27 millions de dollars équivalents en monnaie locale, en financement à long terme dans ces 3 institutions financières malagasy d’envergure.

Secteur privé

Le financement est composé de prêts équivalents en monnaie locale de 20 millions de dollars à SGM, 5 millions de dollars à CECAM et 2 millions de dollars à PAMF. Les prêts en monnaie locale, qui réduiront le risque de fluctuation des devises, sont soutenus par la Facilité de financement mixte du guichet du secteur privé de l'Association internationale de développement (IDA-PSW) et la Facilité en monnaie locale de l'IDA-PSW. « Les petites entreprises sont essentielles à la croissance économique et à la création d'emplois à Madagascar », a déclaré Marcelle Ayo, responsable nationale d'IFC pour Madagascar. "Le partenariat d'IFC avec ces trois prestataires de services financiers malagasy contribuera à augmenter le financement essentiel pour ces entreprises et enverra un signal de notre soutien au secteur pour attirer davantage d'investisseurs », rajoute Marcele Ayo. Le financement est fourni dans le cadre de l'initiative de la base de la pyramide (BOP) d'IFC, qui vise à permettre aux prestataires de services financiers de rester viables malgré les effets de la pandémie, en les aidant à maintenir leurs opérations et à continuer à soutenir leurs clients MPME. L'initiative est une extension de la facilité Covid accélérée de 8 milliards de dollars d'IFC lancée en 2020. IFC fournira également des services de conseil pour aider ces prestataires de services financiers malagasy à mobiliser davantage d'épargne et de dépôts pour renforcer leurs bilans. Cela comprend un soutien pour développer des stratégies de mobilisation des dépôts, la gestion des risques et des contrôles internes, ainsi que des stratégies numériques pour améliorer le développement et le ciblage de nouveaux produits.
La rédaction


LA UNE DU 04 JUILLET 2023

Publié le lundi, 03 juillet 2023

Les huitièmes de finale du championnat de Madagascar fédéral élite 1 ou XXL Energy Top 20 ont eu lieu, le week-end dernier, au Stade Maki Andohatapenaka. US Ankadifotsy,  FTM Manjakaray, le 3FB du ministère de la Santé, l’USCAR de la Commune urbaine d’Antananarivo filent en quarts. Ces quatre équipes rejoignent donc le Cosfa, Tam Anosibe, TFA Anatihazo et la Savonnerie Tropicale pour les prochaines étapes de la compétition.

Concernant le match  USA Ankadifotsy et le Flèches noires d’Ankasina, il a fallu attendre la dernière minute pour voir le vainqueur entre ces deux équipes. Ankadifotsy est mené au match depuis le début, mais surprend son adversaire après le gong (sifflement de la fin du match). Avant de se faire recoller et  planter par les Verts à la dernière minute (81e), TFMA dominait le match.

Libres ! Enfin libres ! Les quelque 300 salariés de QMM ont pu finalement pousser un grand ouf de soulagement. Pendant une semaine, des manifestants les ont séquestrés à l'intérieur du site minier où ils travaillent. Il a fallu une intervention assez musclée des Forces de l'ordre pour que le siège de presque une semaine du site d'exploitation de QMM, avec ses employés tenus en otage à l'intérieur, ait été finalement enlevé à Taolagnaro, hier matin. Bien entendu, il y eut des escarmouches. Des explosions et des combats de rue ont secoué la ville paisible de Taolagnaro toute la journée d'hier. Les gens s'étaient calfeutrés chez eux tandis que les rues et autres artères de la cité grouillaient de Forces anti-émeute. Il y eut des blessés, soit une dizaine. Deux sont des membres des Forces de l'ordre. La plupart de ces victimes ont fait une chute dans des fossés au moment de grande panique et autre fuite devant l'avancée des Forces. Sur place, ces dernières ont obtenu des renforts spécialement dépêchés de la Capitale. Ces éléments de renfort ont été acheminés à Taolagnaro par avion, et furent immédiatement engagés dans l'opération, après 2h de vol. 

La première journée des épreuves écrites pour l'obtention du Brevet d'études du premier cycle (BEPC) s'est passée dans le calme pour les 305.836 candidats. Et ce, malgré la prétendue fuite de sujets sur les réseaux sociaux. En effet, beaucoup ont proposé des sujets qui s'avèrent être ceux présentés aux candidats durant cette session. Des éventuels sujets d'examen qui sont vendus à 10.000 ariary par matière au minimum. Face à cette escroquerie, le ministère de l'Education nationale lance un avertissement. D'après le directeur en charge des examens et des certificats, Edinah Andrianarison, la fuite des sujets est passible d'une sanction selon les textes relatifs aux examens officiels, autant pour les auteurs que les candidats. Pour ces derniers, ils ne pourront pas passer les examens pendant quelques années, même pour une tentative de fraude seulement.

Après des années de conflit et d’arriérés de loyers non payés, les propriétaires du bâtiment où a été installé l’EPP d’Ilanivato ont obtenu gain de cause. Ainsi, les matériels comme les bancs, les tables et autres ont été évacués des lieux, hier. Les locataires n’ont opposé aucune résistance malgré quelques réticences et l’opération s’est déroulée dans le calme.

Manager de redressement !

Publié le lundi, 03 juillet 2023

Impression du déjà vu ! Sentiment de déjà-entendu ! Nième attrape-nigaud ! Etc. Sinon, l’issue tant attendue ! 

La JIRAMA, avec le feu vert du Conseil des ministres, finalise le processus de recrutement d’un « Manager de redressement ». Un haut responsable, pas forcément un grand technicien en la matière, mais doué et expérimenté spécialement dans le système de redressement des sociétés en panne de développement voire en grande difficulté du genre JIRAMA.

S’inscrivant dans ses efforts de maximiser les retombées économiques positives de son implantation à Madagascar, au niveau de l’économie locale, Ambatovy a mis en place un programme d’incubation destiné aux entreprises de moins de trois ans d’existence dans les Régions Atsinanana et Alaotra-Mangoro. Pour la Région Alaotra-Mangoro, le lancement officiel dudit programme a eu lieu la semaine dernière, à Moramanga. Cela fait suite au lancement officiel de celui de la Région Atsinanana qui s’est déroulé au mois de mars 2023, à Toamasina. Les jeunes entrepreneurs issus des Communes de Beforona, d’Andasibe, d’Ambatovola, de Morarano Gara, d’Ambohibary et de la Commune urbaine de Moramanga vont ainsi bénéficier, entre autres, de formations théoriques sur la culture entrepreneuriale, sur la gestion d’entreprise, sur la comptabilité, de suivi d’un volet pratique au sein de l’entreprise La Fabrique qui, avec l’ONG Saint-Gabriel, collabore avec Ambatovy dans le cadre de ce projet. 

Déjà 60 ans de carrière. Le temps passe si vite. Depuis la toute première fois qu’elle est montée sur scène en 1963, ce moment révéla son talent au public grâce à une chronique musicale que son père Célestin Andriamanantena, accompagné de son oncle Georges Andriamanantena, avaient montée avec le groupe Railovy. On n’oubliera pas également le  jour fétiche où elle a remporté un concours de jazz organisé par le Centre Culturel Albert Camus (CCAC) en 1965, devenu actuellement l’Institut français de Madagascar (IFM).  

Insolvable. La situation à Taolagnaro n’a cessé d’empirer et ce, depuis le début des manifestations effectuées par une partie de la population à l’encontre de la société minière Qit Madagascar Mineral, le 26 juin dernier. Hier, une tentative de démantèlement du blocus perpétré par les grévistes depuis plus d’une semaine a été amorcée par les Forces de l’ordre locales. Entraînant ainsi des blessés au sein des deux camps. Selon un observateur local, les grévistes se relayent de jour comme de nuit depuis sept jours pour maintenir le barrage et faire plier la société minière par rapport aux revendications réclamées par une association locale connue sous l’appellation 

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Editorial

  • Souvenir douloureux
    Trois longues décennies après, le poids de la douleur pèse encore sur le cœur ! Le 6 novembre 1995, un implacable incendie réduit en cendres le Palais de Manjakamiadana. Trente ans plus tard, le 6 novembre 2025, la douleur reste vive et brise le cœur des gens notamment ceux ou celles étant originaires de l’Imerina. Une telle précision sert à survoler la susceptibilité des uns et à prendre soin de la frustration des autres. Le « Rovan’ny Manjakamiadana » que le feu a détruit sans pitié servait de domaine royal de l’Imerina. Les rois et reines des Hova, comme aimaient bien les étrangers et surtout les colons l’appeler ainsi, en guise de raillerie, vivaient dans ce Palais et ce depuis Andrianjaka. Certes, avant ce fils de Ralambo qui a investi la colline d’Analamanga qui sera le « Tananan’Iarivo », il y a le Rova d’Ambohimanga, le Rova d’Ambohidrabiby, etc. Le…

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