Nos archives web

Diplomatie offensive et dynamique

Publié le mardi, 07 septembre 2021

De l’agressivité ! Une diplomatie agressive. L’époque d’une Ambassade somnolente plongée dans une léthargie est révolue. Le contexte international, principalement dominé par l’après-Covid, nous oblige à avoir une diplomatie offensive et dynamique, en d’autres termes, des ambassades qui … bougent.

 

Au taquet. Après la déclaration des autorités concernant la possibilité de la réouverture des frontières de Madagascar aux voyageurs internationaux, une réunion préliminaire entre les principaux ministères concernés s’est tenue hier à Anosy dans les locaux du ministère des Affaires étrangères. Ainsi, les premiers responsables au sein de différents ministères, notamment du Tourisme, des Transports, de la Santé publique, du Commerce ainsi que celui des Affaires étrangères se sont concertés sur les dispositions à prendre en rapport avec cette mesure de reprise.

Après la formation du Gouvernement, plusieurs postes, et non des moindres, restent à pourvoir. Les prochains Conseils des ministres pourraient être consacrés à la nomination aux hauts emplois de l’Etat. Parmi les plus attendus figure notamment la nomination du gouverneur de la Région Anosy, poste laissé vacant après la nomination de Jerry Hatrefindrazana, ancien gouverneur de ladite Région placé à la tête du ministère des Travaux publics. Son remplacement au gouvernorat d’Anosy est nécessaire. La nomination de son successeur devrait se faire en Conseil des ministres, tout comme cela a été le cas pour sa nomination.

 

Le 23 août dernier, Shoprite a annoncé son retrait du marché de la grande distribution de Madagascar et de l’Ouganda. Et hier, le directeur financier de Shoprite, Anton de Bruyn, a déclaré à un média international que « le détaillant avait déjà reçu des offres fermes pour les deux opérations à savoir Ouganda et Madagascar ». Les dix magasins Shoprite à Madagascar ont trouvé un repreneur.

LA UNE DU 08 SEPTEMBRE 2021

Publié le mardi, 07 septembre 2021


Parmi les 400 000 domestiques au Liban. Les femmes malagasy sont des milliers à y travailler et ce depuis des années. Selon les informations recueillies, près de 6 000 travailleuses migrantes de Madagascar ont été recensées dans ce pays du Moyen-Orient avant 2017. Mais avec la fin de contrat non renouvelé ou encore la récession économique libanaise, cet effectif aurait diminué considérablement. En fait, les femmes domestiques sont doublement victimes de ce recul de l’économie, un phénomène favorisé par la crise sanitaire liée à la Covid-19 et l’explosion du port. Depuis le mois de mai 2020, les employeurs libanais se débarrassent de leurs travailleuses domestiques en les jetant dans les rues ou en les déposant avec leurs valises devant le Consulat. Les domestiques venant d’Ethiopie, constituant 80 % des servantes ayant migré dans ce pays du cèdre, en sont les principales victimes. Mais les domestiques malagasy sont également frappés de plein fouet par la récession économique.
« Outre quelques-unes qui ont été renvoyées, bon nombre de travailleuses malagasy ont été transférées par leurs patrons dans d’autres familles pour éviter les rues. Celles retenues par leurs employeurs font face à une réduction de salaire allant jusqu’à 50 ou 75 % », nous confie F.R., parmi les travailleuses malagasy concernées. « Pour mon cas, mon salaire a été maintenu à 250 dollars, soit dans les 800 000 à 1 million d’ariary par mois, quoi que son paiement n’est plus régulier comme avant. Cela fait maintenant deux mois que je n’ai pas touché mon dû, mais je ne peux pas le réclamer puisque ma patronne est actuellement hospitalisée », ajoute la femme dans la trentaine qui travaille à Beyrouth depuis 2007.

Hausse des cas de violences

Jeter son employé dans la rue constitue une forme de violence que beaucoup de travailleuses domestiques au Liban ont connue depuis la récession économique. La réduction de salaire ou le non paiement en font aussi partie. A cela s’ajoute la hausse des autres cas de violence, notamment physique et morale, occasionnés par la situation. Pour les femmes migrantes malagasy, les violences psychologiques sont au premier rang au sein des foyers employeurs. « Ma patronne a doublé mes tâches quotidiennes ces derniers mois. Quand je me plains ou que je prends une petite pause, elle me dit que je dois la remercier de m’avoir gardée pendant que les autres sont dans les rues. Et que je dois m’estimer heureuse en ayant encore un toit et de la nourriture en cette crise », témoigne B.A., une domestique malagasy résidant dans ce pays, parmi les « pays du Levant ». La réduction de la quantité et la détérioration de la qualité des nourritures sont également devenues un lot quotidien de ces travailleuses.
Pour les autres domestiques venant d’autres pays, les plaintes pour cause de violences ne trouvent aucune issue légale, et aboutissent dans le meilleur des cas à une prise en charge ou une aide apportée par une ONG. Elles doivent, le plus souvent, négocier avec leurs employeurs, s'accommoder des violences vécues ou s'enfuir. Celles abandonnées ou qui se sont enfuies bénéficient de l’aide d’une ONG, notamment pour les produits de première nécessité. Elles ont lancé un appel de détresse à l’endroit des autorités compétentes de leur pays respectif. Certaines ont été rapatriées, d’autres toujours coincées au Liban. Les travailleuses malagasy qui ont économisé assez d’argent pour s’acheter leur billet d’avion ou payer certains frais ont pu quitter ce pays. D’autres y restent et sont livrées à elles-mêmes…
Recueillis par Patricia Ramavonirina



Un violent incendie a ravagé le vieux bâtiment de l’ONEP (Office national des écoles privées) sis à Ampasamadinika, et devenu plus tard un bureau annexe du ministère de l’Education nationale (MEN), vers 13h hier.Toutefois, l’on ne déplore aucune victime humaine contrairement aux allégations de certaines sources annonçant la blessure d’un enfant. L’immeuble, datant des années 50, abrite des familles d’agents dudit ministère. Ces dernières, absentes pour la plupart, ont perdu une bonne partie de leurs biens et meubles dans le sinistre.  “Les occupants du vieux immeuble n’avait même pas le temps d’évacuer leurs affaires. Tout était consumé : la literie, les appareils électroménagers, etc. Seule une infime partie des meubles a pu être sauvée”, commente un voisin des victimes. Tous les ouvrages ou autres manuels d’enseignement qui s’y trouvaient et prévus être distribués gratuitement aux élèves du pays, mais aussi des tonnes d’archives et autres vieux documents ont été également réduits en cendres. “En un rien de temps, le feu a poursuivi son œuvre destructrice. Ces vieux papiers ainsi que les vieilles boiseries constituant la charpente de la construction ont accéléré sinon amplifié l’ampleur des dégâts”, constate un officier encadrant l’équipe de sapeurs-pompiers engagée dans la lutte contre le feu, sur place.
Comprenant deux étages, l’ensemble de l’édifice était alors parti en flammes et un angle de l’immeuble situé au second étage, orienté nord, s’est déjà écroulé lorsque nous nous rendions sur place pour constater de visu. “Sous l’effet des flammes, la structure du toit déjà ramolli s’est brutalement affaissé, provoquant au passage l’écroulement d’une bonne partie du mur”, renchérit notre interlocuteur.
L’incendie, dont on ignore justement la cause, aurait démarré dans un angle orienté nord du bâtiment. Les versions des témoins, qui sont constitués de locataires, restent confuses. Car si certains soupçonnent un court-circuit, d’autres certifient que le feu aurait démarré d’une maison voisine et dont les flammes se sont étendues très rapidement sur le bâtiment du MEN. “Tout ce j’ai vu, c’est que le feu s’est développé au rez-de-chaussée. De plus, il n’y eut aucun moyen pour y accéder, les occupants n’étant pas à l’endroit au moment où l’incendie s’est déclaré. Ils ont dû se rendre à un enterrement”, explique Vero, une jeune locataire. 
Les sapeurs-pompiers y ont dépêché trois fourgons-pompes. « Nos camions servent uniquement de relais. A l’explication, on exploite au maximum et par surpression une bouche d’incendie située dans le secteur de l’hôtel Sakamanga afin d’amener l’eau jusqu’ici », explique encore notre interlocuteur au sein du service des sapeurs-pompiers de Tsaralalàna. Il a fallu plus de deux heures de temps aux soldats du feu pour maîtriser les flammes particulièrement opiniâtres. Actuellement, l’affaire est entre les mains du commissariat central de Police de Tsaralàlàna, lequel a dépêché ses éléments encadrés par un commandant de compagnie sur place. L’enquête suit son cours.
Franck R.


La une du 7 septembre 2021

Publié le lundi, 06 septembre 2021


L’Etat malagasy à travers le ministère de la Communication et de la Culture (MCC) s’est engagé à retransmettre tous les matchs des Barea de Madagascar pour le compte des éliminatoires de la Coupe du Monde de Qatar 2022 sur la chaîne de télévision nationale (TVM). Effectivement, le match Tanzanie-Madagascar comptant pour la deuxième journée de cette compétition sera retransmis en direct à 16h Heure (Madagascar). Les Barea affronteront les Taïfa Stars, ce mardi à 13h GMT, 16h, heure locale, au stade Benjamin Mkapa.
A cette rencontre, le coach Eric Rabesandratana a déjà tiré beaucoup de leçons de la courte défaite (0-1) lors du match Madagascar Bénin. Entraîneur par intérim, il a décidé d’opter pour le changement dans sa stratégie.
« Nous sommes prêts. Je vais procéder à quelques changements après la défaite de jeudi », a annoncé le sélectionneur national, ce lundi à Dar-es-Salam, en conférence de presse d'avant-match.
Les Barea ont tâté la pelouse du stade Mkapa Benjamin, à Dar-Es-Salam, en Tanzanie, lundi après-midi. Une mise au point physique et mise en place tactique, en vue du choc face à la Tanzanie ce mardi, dans le cadre de la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022.  Les Barea vont vendre chèrement leur peau pour arracher la victoire.
En cas de victoire, le match face aux Taifa Stars pourrait relancer les Barea. Le match nul (1-1) entre les Ecureuils et les Léopards de la République Démocratique de Congo (RDC) de ce lundi confirme que Madagascar se trouve dans un groupe plutôt homogène. Il se trouve à quatre points du premier du groupe avant son deuxième match. Une défaite le mettrait dos au mur avant la double confrontation contre les Congolais au mois d'octobre.
Recueillis par E.F.



L’aménagement de la ville continue. Depuis le mois de juin dernier, la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) procède aux travaux de réhabilitation des portions de route situées aux 67 Ha, lesquelles sont devenues actuellement en état de délabrement total. Une réfection qui a satisfait les automobilistes et notamment les riverains. De son côté, la population sollicite également la réfection d’autres infrastructures routières se trouvant dans la Capitale, entre autres le tronçon de route situé à Ambodin’Isotry - à côté de l’Ecole primaire publique (EPP), la rue pavée à Ankasina, une autre route à Soavinandriana - en bas de l’hôpital militaire de Soavinandriana (Cenhosoa) et la route du côté d’Antohomadinika.

Quant à cette dernière, d’ici quelques temps, elle ne sera plus accessible aux véhicules à cause de sa dégradation avancée. Durant la période des pluies ou quand les canaux d’évacuation d’eaux usées débordent, même les piétons sont confrontés à de grandes difficultés. En effet, il est difficile de repérer les énormes trous situés au beau milieu de la chaussée. Ceux-ci ne cessent de s’agrandir de jour en jour. Par conséquent, des embouteillages monstres sont attendus tous les jours ouvrables avec la nouvelle année scolaire qui vient de commencer. A cause de la destruction des chaussées, les automobilistes sont contraints de diminuer leur allure. Parfois, il faut plusieurs heures pour effectuer un trajet de quelques mètres seulement. Et encore pire, la route est souvent devenue à sens unique et les files de voitures doivent rouler en alternance.

Outre les énormes nids-de-poule, des véhicules sont garés sur des stationnements interdits ou carrément au milieu de la rue, tandis que d’autres effectuent un manœuvre sur une voie à double sens en coupant une ligne continue, sans se soucier des désagrements que tout cela puisse causer. « Cette route se trouve déjà dans cet état depuis des années, et aucun des gouvernements qui se sont succédé n’ont jamais pris la peine de la réhabiliter. Nous espérons que les travaux vont incessamment commencer. Et ce sera un grand soulagement pour nous les usagers », avance un chauffeur de « taxi-be » de la ligne 162.

Anatra R.

Fil infos

  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025
  • ACTU-BREVES
  • Infrastructures dans l’Anosy - 400 millions de dollars pour la réhabilitation de la RN10
  • ACTU-BREVES
  • Président Andry Rajoelina - Début d’une série d’inaugurations dans l’Anôsy
  • Actu-brèves

Recherche par date

« May 2024 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
Pub droite 1

Editorial

  • Foire de tous les espoirs
    La FEPA ferme ses portes. Le rideau est tombé sur la 16ème édition de la Foire de l’élevage et de la production animale. Un évènement de taille qui a suscité beaucoup d’intérêts et par conséquent a attiré une grande affluence surtout chez les jeunes en herbe en quête d’activités porteuses pour un lendemain enchanté. Sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE), la FEPA s’était tenue du 25 au 28 mars à Nanisana, dans la mythique enceinte dédiée à ce genre d’évènement. Selon les termes des organisateurs, la FEPA ambitionne d’éveiller les intérêts chez les jeunes sur l’importance des activités lucratives générées par l’élevage et la production animale en vue de la relance de l’économie du pays. A en croire l’affluence des visiteurs durant ces quatre jours d’affilée qui, en fait, ont envahi les stands et leur curiosité et leurs intérêts à suivre les exposés des exposants, la…

A bout portant

AutoDiff