Publié dans Editorial

Toujours prudent, toujours vigilant

Publié le vendredi, 03 avril 2020 Écrit par 
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Telle une sentinelle toujours aux aguets, on monte la garde. C'est le moment ou jamais de ne pas baisser les bras. Soyons toujours sur nos gardes. Respectons strictement les consignes données. Evitons tout contact en dehors de chez soi. Restons à la maison. Telle est en substance l'essentiel des consignes décrétées par les dirigeants adressées à la population et cela pour contenir efficacement la propagation de la pandémie du coronavirus. Jusqu'à preuve du contraire, le confinement reste la meilleure des précautions à prendre afin de nous préserver sinon de nous mettre à l'abri de l'infection de ce « virus » létal.

 

Covid-19 nous mène la vie dure. Le pays entier en pâtit. Au ralenti voire à l'arrêt, l'économie nationale, à travers ces mille et une facettes, en subit en pleine figure. De lourds tributs pèsent sur notre fragile système économique. En tout cas, solides ou vulnérables, toutes les catégories sociales souffrent selon, bien entendu, leurs possibilités à se défendre. Mais, on ne se décourage jamais. Encore une fois, on ne baisse point les bras. Le Chef de l'Etat, en personne, nous remonte la morale. « Le pays s'en sortira », martèle à plusieurs reprises Rajoelina !

En effet, le Président assume ses responsabilités en sa qualité de Chef de l'Etat. En tant que Raiamandreny de tous les Malagasy, il veille à tout moment jusque dans les  détails de la vie de ses « enfants ». Infatigable et pointilleux, Rajoelina parcourt monts et vallées pour constater de visu l'évolution sur terrain de la situation.

Par rapport aux faits relatifs à la propagation du Covid-19 annoncés ces derniers jours dans les autres pays du monde, le rythme de contamination constaté à Madagasikara avance à une vitesse relativement modeste. Selon le porte- parole officiel du CCO Ivato, le professeur Hanta Marie Danielle Vololontiana, le nombre de personnes contaminées est de 65 (3 avril) dont 52 issus des passagers et 13 cas de contact. A en croire les déclarations du porte-parole officiel du CCO, Doyenne de la Faculté de Médecine de son état, il existe quand même des signes encourageants de guérison parmi les patients traités. Il n'y a rien à se féliciter ni à se lancer des fleurs. On n'est pas encore sorti de l'auberge.

Dans le monde, Covid-19 continue de faire des ravages. Plus de la moitié de la population du globe se trouve consignée par les mesures de confinement. Le bilan en pertes humaines s'alourdit au fil des jours. En date du jeudi 2 avril, on enregistrait quarante-sept mille neuf cent quatre-vingt-treize  (47.993) décès depuis son apparition en décembre 2019 en Chine (source AFP). De la même source, on évoque que plus de neuf cent quarante-sept mille trente (947.030) cas de contamination ont été officiellement testés dans cent quatre-vingt-sept (187) pays et territoires. Toutefois, faut-il signaler que les chiffres publiés ne reflètent pas la réalité sur la planète Terre. Il existe des cas qui échappent au contrôle des autorités sanitaires de certains pays.

Ceci étant, le régime en place, au premier rang le Président Rajoelina n'a de cesse de conscientiser et de rappeler à la population de redoubler d'efforts dans la prévention contre cette cruelle pandémie en insistant à être toujours prudent et toujours vigilant.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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