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50 exportateurs parmi les 88 agréés n’ont pas pu atteindre leurs objectifs « quantité » en termes d’achat de vanille, et ce pour diverses raisons. Une situation ayant provoqué entre autres le mécontentement des producteurs dans le nord de l’île, la semaine dernière. Une problématique que le Conseil national de la vanille a tenté de résoudre hier au Carlton, Anosy en convoquant l’ensemble des opérateurs ayant obtenu le précieux sésame permettant d’exporter pour cette année de campagne. « Nous sommes actuellement en train de voir toutes les alternatives et solutions envisageables avec les exportateurs. Il est probable que l’on procèdera à l’ouverture des agréments pour d’autres opérateurs qui sont sur liste d’attente. Mais nous devons voir s'ils ont de la vanille. Ils sont sur le point d’acheter de la vanille sur le marché intérieur et de l'exporter à l'étranger », a expliqué hier Edgard Razafindravahy, ministre de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, devant les représentants de la presse, à la sortie de la réunion à huit clos effectuée quelques heures auparavant avec les exportateurs de vanille. 

Qui seront les champions de lecture pour cette année 2023 ? Les membres du jury ont enfin dévoilé la liste des lauréats de la cinquième édition de cette compétition, organisée par l’Alliance française d’Antananarivo (AFT), en collaboration avec l’Organisation internationale de la Francophonie et Telma Madagascar. Ainsi, neuf lauréats se sont distingués parmi les centaines de participants. Antema Tanteraka Andriamahenina, Loraine Rakotondramarina  et Ariane Randriamalala sont sortis vainqueurs dans la catégorie « Juniors ». Pour la catégorie « Ados », on retrouvera Hichay Rasoamiaramanana, Noah Ravaonasolo et Lohianne Suleman. Enfin, Fyona Rafidimanana, Tsanta Randriantsoa et Mihajasoa Rasolondraibeny sont les lauréats dans la catégorie « Adultes ». 

Des faits « inacceptables » et « graves ». Les adjectifs sont ceux du bâtonnier Maître Alain Raondry hier, en conférence de presse, réagissant aux faits qui se sont déroulés dans la soirée du jeudi 23 mars dernier dans un bureau de la Police nationale de Taolagnaro. Alors qu'elle venait d'assister à l'audition de son client, une avocate aurait en effet été victime d'une agression verbale, avec prolifération d'insultes, de menaces et d'agression physique de la part d'un officier au sein de la Gendarmerie nationale. 

Les deux semaines précédentes, on a signalé quelques vols de taxis-ville dans la capitale. Dans l’un des cas, le phénomène a été accompagné du meurtre du chauffeur. C’est ce qui était arrivé le 19 mars dernier où le corps sans vie du chauffeur d’un taxi avait été repéré du côté d’Amboditsiry. Lors de l’enquête menée par les hommes de la brigade criminelle ou BC4, le corps de la victime comporte des traces des coups de couteau à la fois dans la région du coeur, ainsi que sa main. Enfin, plusieurs autres plaies ont été observées sur la figure du taximan. En même temps que cela, la police a noté la disparition du véhicule. 



Destinés pour le traitement des cas de malnutrition aiguë sévère ou modéré. Les « Plumpy nut » et « Plumpy sup » sont des aliments thérapeutiques dédiés à la réhabilitation nutritionnelle des enfants âgés de plus de 6 mois ainsi que des adultes malnutris. Interdits de vente, ces produits sont fournis gratuitement pour les enfants traités dans les centres de récupération nutritionnelle. Pourtant, bon nombre de vendeurs en ligne les proposent librement sur les réseaux sociaux, dont le prix varie de 1.000 à 3.000 ariary l’unité, avec 10 pièces au minimum. Les vendeurs peuvent même livrer jusqu’à 300 pièces à Antananarivo, selon les enquêtes menées par le réseau des champions pour la nutrition, regroupant des artistes et journalistes engagés. Pour les autres Régions, à l’exemple d’Androy, ces compléments nutritionnels sont même vendus dans les épiceries et servent de « goûter » pour les enfants qui peuvent s’en acquérir à un prix allant de 500 à 2.000 ariary l’unité.
Pour le moment, aucune mesure n’a été prise sur le pullulement de ces aliments thérapeutiques dans la ville des mille. Des informations recueillies ont avancé que « des stocks de plumpy auraient été détournés dans un service, au début de cette année ». En voulant obtenir une version officielle, le ministère de la Santé publique nous a fermé ses portes. Un responsable joint au téléphone n’a voulu rien savoir sur ce problème. Dans d’autres localités, les autorités ont déjà adopté des mesures, dont l’interdiction de vente de ces produits sur le marché, comme c’est le cas à Farafangana. Ils auraient été détournés par des médecins et agents de santé locaux, selon nos sources locales. La Gendarmerie a déjà été mobilisée en novembre dernier sur cette affaire. A Betroka, des sensibilisations ont eu lieu pour conscientiser les habitants sur le danger de consommer ces produits sans consultation médicale. L’interdiction de les vendre sur le marché a également été confirmée. Une campagne de suivi de ces mesures y a été menée. On attend la prise de responsabilité des autorités dans la Capitale. Affaire à suivre !
Recueillis par Patricia R.












La une du 27 mars 2023

Publié le dimanche, 26 mars 2023



60 % des professeurs d’éducation physique et sportive (EPS) exerçant dans les collèges d'enseignement général (CEG) et lycées ont plus de 50 ans. Par conséquent, il n'y aura peut-être plus d’enseignant œuvrant dans cette discipline dans dix ans, selon le directeur de l'Académie nationale des sports (ANS), M. Jean Claude, lors d'une rencontre et un débat autour du sport qui s'est tenue en fin de semaine à Ampefiloha, dans le cadre de la première édition de la « Rencontre de l'ANS ». Leur nombre est encore largement insuffisant. Si la norme internationale requiert un professeur d’EPS pour 30 élèves, à Madagascar l’on dénombre un enseignant pour 5.600 élèves.
Par ailleurs, le temps consacré à la formation pour les professeurs d’EPS est insuffisant, ce qui rend difficile d’assurer leur relève. Les enseignants ne bénéficient pas de formation suffisante et continue après l'obtention de leur diplôme. A cet effet, le directeur de l'ANS a sollicité le recrutement d'enseignants d'EPS au niveau de cette académie.
Cette première édition de la rencontre de l'ANS a pour objectif de faire connaître les responsabilités et les rôles de ladite académie dans la promotion du sport et l'éducation physique.
L'ANS a trois missions dont la formation des cadres et des techniciens pour le compte de l’administration du sport, du mouvement sportif et des collectivités à Madagascar. Elle assure également le suivi-évaluation ainsi que la formation continue des professeurs d’EPS.
Afin d'améliorer ce secteur dans le pays, un événement est organisé tous les deux mois. Il s’agit de réunir les professionnels du sport qui peuvent transmettre leur savoir-faire dans le domaine de l'éducation physique et sportive.
L’éducation physique de qualité est un apprentissage actif, inclusif et mutuel. Ce programme encourage les étudiants dans le développement de leurs compétences physiques, sociales et émotionnelles pour qu’ils deviennent plus tard des citoyens ayant confiance en eux et socialement responsables.
Anatra R.

Contextuelle configuration politique !

Publié le dimanche, 26 mars 2023

Le décor est planté. Les voiles tombent ! Les amis d’hier se séparent tandis que les ennemis d’avant se rapprochent. Des familles … politiques s’entredéchirent. Bref, une nouvelle configuration politique dictée par le contexte se dessine.
A la veille de l’échéance électorale de novembre et suites (scrutin général et parlementaire), le décor politique dicté par les enjeux électoraux prend forme et promet des joutes intéressantes. Résultat escompté : une vraie bataille d’idées mais non pas de vulgaires combats de … coq. La bipolarisation remonte en surface. D’une part, la majorité présidentielle et de l’autre, les supposés candidats potentiels.
L’ARMADA, du moins ce qui en reste, resserre les rangs et se mobilise. Si la plate-forme soutenant le régime Orange compte « récidiver » l’exploit de 2018, il va falloir obligatoirement affronter en rangs soudés les adversaires et entretenir une image de cohésion et de solidarité au sein de la troupe.
En face, les supposés candidats potentiels se regroupent au sein d’une alliance dont l’unique objectif consiste à barrer la route au tenant du titre en l’occurrence le locataire d’Iavoloha qui, lui aussi, s’apprête à postuler pour se succéder à lui-même. Une alliance qui, selon bon nombre d’observateurs, ne peut pas être que « contre nature » sinon « contextuelle ». Il est difficile de concevoir qu’un certain Ravalomanana Marc puisse tisser une relation politique durable avec un certain Hajo Andrianainarivelo. De même, un Roland Ratsiraka avec un Rajaonarimampianina Hery, etc. De toute manière, il est hors de question pour des états-majors politiques au sein de l’ « alliance » d’envisager une candidature unique face au poulain de l’IRD et consorts. En tout état de fait, ce qui semble peser sur leur état d’esprit consiste à élaborer « comment gérer la déroute voire la chute prochaine » au lieu de jeter ensemble les bases d’une stratégie pour rafler le trophée. Ils sont conscients, au fond d’eux-mêmes, de leur incapacité à stopper net la puissante vague Orange qui déferlera au moment voulu.
Pour sa part, la commission chargée de gérer les élections, la CENI, entend veiller au bon déroulement des élections à Madagasikara. L’objection étant d’assurer le minimum pour des scrutins apaisés, transparents et acceptés de tous. Un défi et un enjeu difficiles mais pas impossibles. Elle a réussi de convier, à l’intérieur des quatre murs, tous les acteurs, politiques, membres de la société civile et hauts dignitaires religieux, intéressés de près ou de loin à la victoire de la démocratie et ce pour voir ensemble les voies et les moyens afin d’aboutir à des élections dignes d’un Etat de droit. Apparemment, la CENI a gagné  son pari dans la mesure où tous les barons de l’Opposition et certains membres du Gouvernement ont répondu présents au Novotel. D’autant que les quatre prélats du FFKM ont cautionné par leur présence effective la démarche. Il ne reste plus qu’à espérer les résultats escomptés. Toujours est-il que la « rencontre de Novotel » demeure mitigée du fait que le patron du régime Orange, du moins son proche collaborateur (le PM), n’a pas fait le déplacement.
Quoi qu’il en soit, une nouvelle configuration politique s’installe.
Ndrianaivo

 


 
 


Vendredi joli avec monsieur « Poetic lover » dans le vieux carré. Cela fait maintenant 23 ans que Tovo J’Hay arpente la scène, mais il n’a rien perdu de son charme et reste toujours l’un des chanteurs préférés du public. Pour preuve, Tovo J’Hay a encore fait sensation vendredi soir dans l’antre du Piment Café de Behoririka. Beaucoup de gens, surtout de jolies filles et dames, ont envahi la salle. A peine le chanteur a entamé son spectacle, une onde de chaleur s’est propagée dans la salle. Le show vient réellement de commencer. Il a interprété tous ses grands classiques comme « Mbola hafa », « Tia tokoa », « Teny mamy »... que le public reprend en chœur, mais aussi quelques chansons moins connues comme « Zay sisa ».
Dans tous les cas, Tovo J’Hay ne cache pas son plaisir à chaque fois qu’il est en concert. A chaque introduction et premier accord, le public frémit et chante les paroles jusqu’à s’époumoner. Mention spéciale au morceau « Angolanao » et à son nouveau tube « D’efatia » qui cartonne sur les stations de radio.  Le public arrive à peine à le croire, mais le spectacle a pris fin aussi vite. A force d’exulter, les spectateurs n’ont pas vu le temps passer. Sans répit en plus de deux heures de temps, monsieur « Poetic lover » a offert les plus beaux fleurons de son répertoire. Ses mélodies très chantantes et colorées ont procuré tant de joie à l’assistance.
Les chansons immortelles de ce grand artiste ont ravivé de beaux souvenirs. Le public est sorti du concert en se disant qu'il a vécu un moment intime et privilégié. Tovo J’Hay n'a pas perdu de son charme et de son talent avec les années, même si on ne peut s'empêcher de constater que la moyenne d’âge de son public augmente, parallèlement avec l’âge de l’artiste. Diablement généreux en rappels, Tovo J’Hay et ses musiciens ont achevé le concert en se prenant en photo avec les spectateurs.
Si.R



Plus de 500 établissements opérationnels. Ces « sekoly manara-penitra » répartis dans les 4 coins de l’île suivent les normes infrastructurelles requises mais ils sont également équipés, notamment de tables-bancs. Ils font partie d’un millier d’écoles en construction, à en croire la ministre de l’Education nationale (MEN), Marie Michelle Sahondrarimalala. Bon nombre d’entre eux n’ont pas attendu leur inauguration pour accueillir les élèves. Pour le cas du CEG et lycée d’Androhibe -Antsahadinta, dans la circonscription scolaire d’Antananarivo- Avaradrano, « il a fallu environ 300 millions d’ariary pour réaliser les travaux de construction du lycée et 200 millions d’ariary pour ceux du CEG d’Androhibe. Un appel d’offres a été lancé pour ce faire. Les travaux ont pu se faire en étroite collaboration avec le MEN, lequel a également fourni les tables-bancs pour les salles de classe », avance Hery Rasoamaromaka, gouverneur de la Région d’Analamanga.
Le nouveau lycée moderne d’Androhibe- Antsahadinta se compose de 6 salles de classe et de 2 salles servant de bureau. L’établissement peut accueillir jusqu’à environ 250 lycéens, contre 196 inscrits en ce moment. « Il a fallu raser l’ancien bâtiment, se trouvant dans un piteux état, pour en construire ce nouveau, sur un financement de la Région d’Analamanga », informe Solofo Herimanana Rivo Andriamady, proviseur de l’établissement. Quant au CEG, la nouvelle infrastructure compte 3 salles de classe déjà équipées. « Ouvert en 1985, cet établissement était d’abord une école primaire publique avant d’être changé en CEG. Son annexe se trouve à 5km d’ici, avec 605 élèves inscrits au total », poursuit Rantoniaina Ventso Narimahefa, directeur du collège.
L’inauguration de ces nouvelles infrastructures éducatives s’est tenue samedi dernier. Une cérémonie marquée par des grandes festivités, honorée de la présence du gouverneur d’Analamanga, de plusieurs ministres, députés et maires. Les anciens des 2 établissements ainsi que de la population et des autorités locales y ont également participé.
Patricia R.


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Editorial

  • Constat accablant
    Lors de son périple qui devait l’amener à Amboasary-Atsimo et de retour pour rallier Taolagnaro, le Chef de l’Etat Rajoelina a eu droit à une douche froide qui l’a irrité. En effet, le numéro un du pays se mit en colère en constatant de visu des dysfonctionnements et des négligences des agents locaux en liaison avec des responsables à l’étage supérieur. Rajoelina s’insurge du fait que des responsables au niveau des Fokontany snobent carrément des consignes et instructions qu’il avait bien voulues transmettre lors de ses passages précédents notamment concernant le carnet biométrique pour chaque famille. L’Etat misait beaucoup sur l’usage à bon escient de cet instrument que chaque famille membre de la communauté (Fokontany) doit obligatoirement avoir en possession. Le père ou la mère de famille, selon le cas, est censé disposer et le garder soigneusement ce précieux outil. D’abord, on doit le remplir soigneusement avec l’aide des responsables…

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