Nos archives web

La une du 17 janvier 2022

Publié le lundi, 16 janvier 2023


« Tamatave midera », tel est l’intitulé du concert que les groupes Jaw’s Band, Tana Gospel Choir (TGC) et Meva Gospel  proposeront le dimanche 29 janvier prochain à 16h dans la ville du grand port. Ce grand spectacle de louange et d’adoration se déroulera devant la Mairie de Toamasina. Il s’agit d’un premier concert pour bien démarrer l’année 2023 en prêchant la bonne parole à travers des chants gospel. Quelques tours d’horloge de concert en plein air où Jao, Heiman ainsi que le coach Fidy et son équipe donneront sensation au public à travers un voyage musical avec du gospel aux couleurs bien malagasy.
Tous ces groupes vont créer une ambiance des plus festives tout en restant dans le thème évangélique. Jeunes, dynamiques et ayant plein de ressources, avec une moyenne d’âge de 25 ans, les membres du groupe Jaw’s Band, TGC et Meva Gospel illustrent cette fougue de la jeunesse pour promouvoir ce genre de musique chrétienne. « Ce sera la première fois que Toamasina abritera un concert évangélique d’une telle envergure. Nous avons choisi d’entamer le concert ici puisque c’est l’endroit où le soleil se lève. Ainsi, il est important d’ouvrir la saison musicale dans une ambiance évangélique que les citadins de la ville du grand port n’ont jamais vécu », explique Heiman, un responsable chargé de l’organisation du spectacle.
Cela fait déjà quelques années que Jaw’s Band, TGC et Meva Gospel se sont fixé comme mission de fédérer le plus grand nombre avec leur musique communicative qui transmet de nombreux messages positifs et des valeurs fortes. Ce sont des groupes de gospel qui chantent la bonne parole pour toutes les générations, mais aussi pour un public issu de tous les horizons. « Durant ce concert, l’esplanade sera clôturé avec des stands. Pour satisfaire le public, le ticket d’entrée sera vendu à un prix abordable. Il y aura également des stands de vente de nourriture et de boisson hygiénique. Pour couronner le tout, nous avons fait appel à Miritsoka Production, côté sonorisation, afin d’assurer un show mémorable », ajoute-il.   Bien entendu, les titres tels que « Mitalaho », « Jehovah Ray », « Ray Masina », « Mandrakizay »,… seront sans doute au menu. A mentionner qu’au-delà de la musicalité des chants gospel, ces trois groupes cherchent avant tout à transmettre leurs énergies et émotions au public.
Si.R




Le lancement officiel de la saison de reboisement à Madagascar a été chamboulé à cause du mauvais temps. En effet, prévu se tenir le 19 janvier prochain, cet événement sera finalement reporté au 28 janvier. Le lieu du reboisement n’a pas changé et restera à Ilaka-Est, District de Vatomandry, dans la Région d’Atsinanana. La cause avancée est ainsi le mauvais temps qui pourrait affecter cette partie de l’île. De son côté, le service météorologique de Madagascar a prévenu que de fortes pluies et des orages seront au rendez-vous durant ce week-end. Par conséquent, le déplacement des officiels et des participants pourrait être risqué.

La Météo Malagasy a aussi annoncé que les masses nuageuses qui sévissent dans l’Est de la Grande île pourraient se transformer en une tempête tropicale. Du moins, de forts orages toucheront la partie Est de Madagascar. Il est ainsi préférable d’attendre le retour du beau temps pour réaliser ce lancement officiel.

Durant ce lancement sous la houlette du Président de la République, Andry Rajoelina et d’autres chefs d’institution, les participants ont pour objectif de reboiser une  superficie de 75.000 ha de au cours de cette nouvelle saison. L’utilisation d’un drone-semencier sera aussi mise à contribution pour ensemencer les endroits difficilement accessibles afin que toute la surface disponible soit couverte.

Il est à rappeler que lors de la saison 2021-2022, « Le taux de surface reboisée a dépassé les 100 %. Et 68 % des jeunes plants mis en terre que nous avons suivis ont poussé. Le taux de réussite est probablement supérieur à ce pourcentage car les réalisations du secteur privé ne sont pas encore répertoriées », selon le, directeur du reboisement et de la gestion des paysages auprès du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), Malalatiana Randriambao.

En ce qui concerne la Région d’Atsinanana, par rapport à la prévision de reboisement, qui au départ était de 1.917 ha, les réalisations affichent plus de 1.965 ha de surface reboisée. Le nombre de jeunes plants mis en terre atteignent les 3.112.126. Selon le MEDD, la campagne de reboisement de l’année dernière était un franc succès car les objectifs fixés ont été atteints.

En 2023, en plus de la superficie, le suivi et l’évaluation des reboisements seront davantage mis en avant. La lutte contre la destruction des sites de reboisement et l’assurance de la viabilité des plantes nouvellement mises en terre seront un peu plus renforcées. En outre, la ministre Vina Marie-Orléa a déjà annoncé qu’il n’y aura plus de reboisement "selfie" comme auparavant, une pratique axée sur l’apparence plutôt que sur l’action.

Nikki Razaf



La seule équipe novice de la compétition au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) d’Algérie a battu d’entrée l’équipe deux fois finaliste des éditions précédentes sur trois participations. Les Barea de Madagascar ont surpris (2-1) les Blacks Galaxies du Ghana, dimanche dernier, lors du match d’ouverture du groupe C. Une victoire qui ne vient pas du hasard même si les Zébus (animal emblématique de la Grande île), sont considérés comme l'outsider de la rencontre face au Ghana archi favori. Et cerise sur le gâteau, Tsiry Tokinantenaina Olivier est sacré meilleur joueur du match après son exploit, celui de marquer le but de la victoire pour Madagascar.
Cette victoire malagasy ravive encore plus le feu de la fierté nationale. Mais le sélectionneur national, Romuald Rakotondrabe dit « Rôrô », reste réaliste et veut que les joueurs soient concentrés et que cette victoire ne leur monte à la tête. Pour lui, on est encore loin d’être sorti de l’auberge.
« Les joueurs ont bien trouvé la cohésion tant attendue. C’est avec la cohésion que nous avons constitué notre point fort sur notre adversaire. C’est la concrétisation d’un travail collectif de toute une équipe. C’est un sacré performance que tous les joueurs se sont battus collectivement jusqu’au bout. C’était impensable. Est-ce qu’on s’attendait à dominer autant le championnat ? Non. On ne pouvait pas prévoir ce genre de chose. On venait de jouer notre premier Match de l’histoire du CHAN et on ne savait pas trop comment ça allait évoluer. On avait juste confiance dans le groupe. Et tout le monde a su garder cet esprit d’équipe et était poussé par le patriotisme. Comme on l’a vu dès l’entame du match, les joueurs ont joué sans complexe », explique Rôrô après le match et réitère sa  déclaration de samedi que le foot  ne se gagne pas sur le papier.
 Toutefois, il met son effectif en garde car malgré cette victoire cela ne signifie pas que les autres matchs seront faciles. Aucune équipe n’est à prendre à la légère.
Les Barea de Madagascar sont prévus affronter le Maroc le 19 janvier mais le forfait des Lions d’Atlas était annoncé par la CAF durant la cérémonie d’ouverture. Le 23 janvier, les Barea vont défier les Faucons de Jediane du Soudan, pour le compte de la deuxième journée du groupe C.
 Suite au forfait du Maroc, la structure de la compétition est devenue complexe, avec désormais trois groupes de trois équipes et un billet pour les quarts de finale à redistribuer.
Selon l’article 86 du règlement du CHAN, « si une équipe se retire avant le début de la compétition après avoir obtenu sa qualification, elle est remplacée par l’équipe qui la suit dans le classement de son groupe. Comme le forfait du Maroc ne s’est confirmé que la veille du début du CHAN donc, le groupe auquel appartient l’équipe qui a déclaré forfait (le groupe C) demeure composé de trois équipes. Par conséquent, un ticket seulement sera disponible pour la place des quarts de finale. Le deuxième sera offert à l’équipe meilleure troisième de tous les groupes.
Elias Fanomezantsoa

Empiètement choquant

Publié le lundi, 16 janvier 2023

Attention danger ! L’église foule les plates-bandes des autres. Une entorse qui nécessite vivement le rappel à l’ordre. L’église réformée, Fiangonan’i Jesoa Kristy eto Madagasikara (FJKM), on ne le sait pas au nom de quel  principe et en vertu de quoi, s’est permise de tirer à boulets rouges des dirigeants du pays. Des critiques virulentes et acerbes que le numéro un du pays et les proches collaborateurs au pouvoir ont du mal, vraiment, à apprécier ni en endurer encore moins à digérer.
Un grand culte d’action de grâce a été organisé au Coliseum d’Antsonjombe dimanche par les fidèles des églises FJKM d’Antananarivo et environ et ce aux fins de porter en prière leur président, le pasteur Irako Andriamahazosoa Ammi et sa famille en vue de son  second mandat, en sa qualité de président de la FJKM et en même temps le président du FFKM (fonction tournante) et enfin président de la FFPM (la Confédération des églises protestantes à Madagasikara). Ce fut une grand-messe protestante, version FJKM. Toutes les églises membres de cette dénomination de la Capitale et périphéries ont fermé leurs portes pour rejoindre le Coliseum. Le pasteur Zaka Andriamampianina, pasteur du FJKM de Tanjombato Maritiora de son état et membre du Foibe en qualité de vice-président, a apporté le message spirituel. En fait, l’homélie s’est virée en attaque en ligne voire directe contre les dirigeants en place. Un discours politique, en bonne et due forme, propre d’un opposant. Certes, pasteur Zaka tentait d’user les termes diplomatiques mais un observateur de niveau primaire aurait compris facilement la teneur du sermon.
Plusieurs thèmes ont été passés au crible. Entre autres, les fraudes électorales auxquelles il fait allusion à la victoire du candidat IRD en 2018. Une victoire non méritée dit-il et qui serait à l’origine de la difficulté de décollage économique du pays. Le sermonneur tacle le régime Orange par l’absence de la vérité et de la justice dans le processus de la gestion des affaires nationales ce qui constitue, d’après ce pasteur « opposant »,  un frein à la relance. L’homélie de dimanche remet également en cause l’affluence des aides qui ne contribuerait pas au vrai développement permettant de bien … vivre. Et l’Armée a eu sa « part » aussi. Le pasteur Zaka Andriamampianina fustige la manière avec laquelle les tenants du pouvoir chouchoutent les Forces de la Défense et de la Sécurité. Il se désole du fait que l’Armée bénéficie trop d’un énorme budget et cela pour des raisons faciles à saisir par le commun des mortels, etc.
L’homélie déplacée donc non appropriée du vice-président du FJKM fit le bonheur d’une partie de l’assistance à Antsonjombe et aussi évidemment à la classe politique évoluant dans l’Opposition. Mais, une bonne partie du parterre présent dont les quelques membres du pouvoir venus honorer de leur présence n’ont pas pu s’empêcher de manifester leur dépit. De la part d’un dirigeant de l’Opposition, c’est normal d’entendre de tels langages. Mais, venant d’un chef d’église, on ne peut pas faire taire l’indignation. Empiètement choquant !
Les propos politiques n’entrent point dans la plate-bande des dirigeants d’église surtout au moment de l’homélie. Il serait mieux qu’ils s’occupent de leurs ouailles qui quittent la paroisse pour aller grossir les rangs des Fiangonana Zandriny.



Ras-le-bol des routiers. Depuis quelques jours, les camionneurs, principaux utilisateurs de la route nationale n° 2, ont mis à exécution leur ultimatum concernant l’état déplorable de cet axe routier d’importance capitale pour l’économie du pays. « Ce n’est pas réellement une grève en soit, mais nous lançons simplement un ultimatum aux autorités concernées pour que ces dernières prennent des mesures radicales pour la réfection de cet axe routier. Nous n’allons pas tout de suite bloquer la circulation mais effectuons juste un sitting tout au long de la nationale 2 avec tous les camions disponibles à l’arrêt. Pour l’heure, tous les véhicules pourront circuler sur la RN 2. Si jamais nous n’arrivons pas à faire entendre raison les autorités, il se peut que nous passions à une phase de manifestation plus radicale, mais nous ne voulons pas en arriver là dans la mesure où cela impactera considérablement sur l’approvisionnement de la Capitale et du reste du pays », explique l’un des membres d’un groupement de transporteurs. « Si nous avions eu d’autres choix, nous aurions volontairement pris une autre voie », souligne un transporteur régional reliant Moramanga à la Capitale. Celui-ci explique que, il y a tout juste quelques mois, il pouvait mettre une heure et demie ou deux heures au maximum pour un voyage d’Antananarivo à Moramanga. A présent, le trajet nécessite au moins trois heures de temps. Les nids-de-poule se font ressentir dès le point kilométrique 16 à Ambohimalaza et n’en finissent plus jusqu’à ce que les automobilistes arrivent à destination.
Embouteillages
« C’est au PK 90 que les choses se corsent. A ce niveau, un tronçon de route est carrément utilisé comme aire de repos et de lavage pour les poids lourds, causant ainsi des embouteillages sur cette nationale mais surtout le délabrement de la chaussée aux alentours », déplore le même transporteur. Ces derniers comptent ainsi adopter des mesures plus  intenses en termes d’envergure dans le cas où leur ultimatum ne serait pas pris en compte. D’un autre côté, les consommateurs s’inquiètent sur la continuité d’approvisionnement en vivres et autres produits de première nécessité pour les jours à venir, dans la mesure où la grande majorité des marchandises importées débarquent dans la ville du grand port pour ensuite être acheminées sur la RN 2 qui commence à sombrer sous glaise. « Il nous reste encore un stock d’une semaine ou deux au grand maximum. Après cela, si la situation de blocage perdure, nous envisageons de faire appel à des systèmes de location de fourgonnette en alternative au sitting des camionneurs. Cela implique inévitablement des frais supplémentaires que l’on devra impacter sur les prix des marchandises. Nous n’avons pas le choix, sinon il faudra attendre que le stock soit à zéro pour faire subir une pénurie à la population », déplore un grossiste de PPN du côté d’Atsimondrano. Cependant, pour rassurer la population, le ministère du Travaux public est présentement en concertation avec les représentants de ces transporteurs afin de trouver des solutions d’urgence.  
Hary Rakoto


Une année universitaire courte à cause de la pandémie de Covid-19, et puis actuellement en raison de la grève du syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants (SECES). La qualité de l'enseignement au niveau de l'université d’Antananarivo ne cesse de se dégrader. Certains étudiants se plaignent d’une perte de temps si l’on choisit d’étudier dans cette université. En effet, ils n'ont plus le choix que de céder aux caprices des enseignants qui ne cherchent que leurs propres intérêts. « Nous n'avons pas les moyens d’étudier dans les universités privées, sinon nous avons quitté ce lieu sur-le-champ. La situation est lamentable. Pour ceux qui n'ont pas de patience, ils ont déjà abandonné et c'est d’ailleurs le cas pour quelques-uns de nos amis », soutient Fenosoa, étudiante en 2ème année à la Faculté des lettres et des sciences humaines. En fin de semaine dernière, le SECES section Antananarivo a de nouveau annoncé la cessation des activités et notamment l'enseignement, alors que la rentrée académique sera pour bientôt. Ce grève est maintenu jusqu’à ce qu’une nouvelle décision soit prise au niveau du Conseil du SECES.
Et pour cause, les enseignants-chercheurs revendiquent la recherche de solutions concernant les indemnités de recherche et d’investigation des chercheurs retraités, les heures complémentaires et les vacations. Ainsi, ils ont mis un point sur la sortie d'un décret d'application de quelques textes de l'article 2021-005 relatif au statut des enseignants- chercheurs. Selon leurs explications, il existe une faille concernant le processus de recrutement d’enseignants auprès du département de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Plusieurs irrégularités y sont constatées. « Des personnes qui n'ont pas la qualité pour enseigner ou travailler au sein de l'université y sont recrutées. Ces gens ne remplissent pas les conditions requises selon l’article 18 de la loi n° 2021-005 », soutient le Professeur Ravelonirina Sammy Grégoire.
En rappel, la proposition de loi n° 007-2020/PL sur l'autonomie des universités et des établissements publics d'enseignement supérieur et de recherche a été adoptée en séance plénière qui s’est tenue au mois de décembre de l'année dernière.
Recueillis par Anatra R.


L’année 2023 commence de manière tumultueuse dans le milieu politique. Hier, le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Tokely Justin, a fait une déclaration dans laquelle il lance un appel à l’apaisement.  « Les préparatifs en vue des élections dans le pays vont déjà bon train.  Le processus de refonte totale de la liste électorale a déjà été entamé depuis le mois d’octobre dernier. Nous disposons également d’une structure qui est en charge d’organiser les scrutins qu’est la Commission Electorale Nationale Indépendante(CENI). La Commission est libre d’exécuter ses missions en toute indépendance et sans pression », souligne – t – il. Il semble faire référence aux récents reproches de l’ancien Président Marc Ravalomanana lors d’un déplacement politique dans le Sud du pays et durant lequel celui-ci remet en question la crédibilité de la CENI. Et de poursuivre que le seul souhait de la population est l’apaisement et la sécurité qui constituent l’unique voie vers la concrétisation des projets de développement ainsi que des élections. Au nom du Gouvernement, il réitère ainsi l’appel à l’endroit des citoyens, des associations, des partis politiques, les communautés religieuses à assurer l’apaisement dans le pays.
Sur cette lancée, il invite au respect des valeurs malagasy aussi bien dans les discours politiques que religieux. « Que chacun veille à appliquer le respect mutuel pour éviter de semer le désordre en cette période pré – électorale », ajoute – il. Des propos qui interviennent au lendemain de  l’homélie prononcée, avant – hier, par le pasteur Zaka Andriamampianina au cours du culte de l’église FJKM à Antsonjombe. Durant sa prise de parole au cours de ce grand rassemblement de fidèles, le vice – président de l’église réformée a lancé des critiques acerbes contre les dirigeants. Ce discours teinté de message politique, applaudit par l’Opposition mais décrié par les membres du régime, continue d’alimenter la polémique.
S.R.



Depuis le soir du 12 janvier dernier, Laura Rabesandratana, cette jeune femme malagasy de 31 ans et domiciliée à Rennes, France, n’a plus donné signe de vie. Sa disparition soudaine du circuit, inquiète vivement ses proches mais aussi l’ambassade de Madagascar en France, aux alentours de 18h. Discrète, calme et travailleuse, Laura Rabesandratana mesure 1m60. Elle est de corpulence mince avec des cheveux mi-longs noirs et violets, et porte des lunettes. Elle serait vêtue d'une doudoune grise foncée et porte un petit sac à dos avec une tête de mort en motif.  Notre représentation diplomatique en Hexagone partage donc une alerte sur la nouvelle de cette disparition de la victime. 
Selon sa famille, Laura est partie à bord de sa voiture, une Skoda Fabia, de couleur gris bleu-bleu clair, immatriculé AG-612-QW. Et pourtant, tout semble à croire que Laura n’aurait posé aucun problème particulier dans la vie, du moins aux yeux de sa famille. Et les circonstances qui ont précédé sa disparition faisaient partie de ses occupations quotidiennes. Selon une source sur place, cette jeune femme aime bien les animaux. D’ailleurs, c’est une volontaire pour les bonnes actions concernant la protection des animaux. Preuve de son affection pour les animaux, elle a trois chats qu’elle chouchoute le plus au monde dans sa maison à Rennes, selon toujours notre source.
Mais que s’est-il passé donc le soir du 12 janvier dernier ? Laura a parlé aux siens comme quoi elle devrait aller au supermarché sis non loin de chez elle, justement pour acheter des croquettes pour ses chats. Il était alors 18h. Mais le temps passait sans qu’elle ne soit pas toujours rentrée. Ses proches ont alors commencé à s’alarmer pour elle. Pour en avoir le coeur net, ces derniers décident de s’informer auprès du personnel dudit grand magasin. Mais là, coup de théâtre ! Les vendeuses du supermarché auraient nié avoir vu Laura. Du coup, la famille est persuadée qu’elle n’était pas allée fait un tour au supermarché, ni acheter du tout les croquettes. C’est ici que le mystère donc repose entièrement. D’ailleurs, la Gendarmerie devra donc baser son enquête à partir de ce changement imprévu de l’emploi du temps annoncé au préalable par la victime, elle-même. Pour l’heure, les recherches doivent se poursuivre encore pour tenter de savoir où peut bien se trouver Laura en ce moment. En attendant, ceux qui l'ont aperçue sont priés de contacter la Gendarmerie de Pacé ou sa famille au 06 44 39 88 79-06 88 52 46 90.
Franck R. 
 



Le conflit entre les fidèles de l’Eglise Jesosy Mamonjy continue. Après quelques mois de silence, un affrontement a de nouveau eu lieu depuis mercredi dernier. Un groupe de personnes est venu au siège de l'église sis à Ankorondrano. D’après leurs dires, ils voulaient assister à un culte mais ont été interdits d’entrée au portail. En effet, un triage se fait à l'entrée et ils ont été exclus. Ainsi, ces derniers ont avancé que cette situation date depuis bien longtemps. Par contre, le pasteur Toky Nomenjanahary, vice-président du Collège des pasteurs, a réitéré que tout est déjà rentré dans l’ordre au sein de cette église. Ainsi, il maintient que tous les fidèles sont désormais invités à assister aux cultes.
Ces manifestants sont issus de la troupe du pasteur Gilbert. Ils se sont déjà emparés de l'église Jesosy Mamonjy sise au 67 Ha. Ils envisagent encore de semer la zizanie et sont sur le point de faire un forcing pour entrer dans l'enceinte de l'église à Ankorondrano. Ils sont même rassemblés dans une association dénommée « Hetsiky ny mpino ». Devant la presse, son président a avancé qu'ils iront jusqu’au bout de leur objectif, c’est-à-dire jusqu'à ce qu'une nouvelle élection des membres du Conseil d'administration ait lieu.
Hier, le culte s'est déroulé dans le calme malgré leur menace de perturber le programme. Auparavant, ce groupe de personnes qui s'oppose aux résultats des élections ont réussi à détruire la porte et les fenêtres de l'église ainsi que d'autres matériels. Ils ont même déclenché un affrontement et des émeutes dans l'église, faisant quelques blessés.
En rappel, après des multiples affrontements entre les deux parties, l'église à Ankorondrano et celle de 67 Ha s’est séparée. L’équipe du pasteur Léopold, Tsiry et Franco a installé un autre siège de l’église aux 67 Ha. D’après les fidèles ainsi que ceux qui ont été renvoyés d’Ankorondrano, c’est mieux ainsi si cela pourrait résoudre le conflit entre les deux camps. Cependant, la situation a encore pris une autre tournure. Le désaccord a refait surface. 
Recueillis par Anatra R.


Fil infos

  • Actu-brèves
  • Districts de Vohibato, Ikongo et Ivohibe - Vers un avenir lumineux et développé
  • Soins de proximité - De nouveaux bénéficiaires à Fianarantsoa
  • Développement - Le Président veut enclencher la vitesse supérieure 
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Réhabilitation de la RN7 - Le Président annonce des travaux imminents
  • Regards croisés sur la corruption à l'aéroport d’Ivato - Douanes et Sécurité publique s'expriment
  • ACTU-BREVES
  • Réinspection du Stade Barea - La non-homologation du stade confirmée

La Une

Recherche par date

« May 2024 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    
Pub droite 1

Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

A bout portant

AutoDiff