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La une du 12 janvier 2022

Publié le mercredi, 11 janvier 2023


Adopter une politique de flexibilité des heures de travail apporte un meilleur rendement des employés. Cela a été constaté après le passage de la pandémie de Covid-19 qui a vulgarisé notamment le télétravail.
En effet, l’OIT, dans son rapport ‘‘Working Time and Work-Life Balance Around the World’’ a conclu que : « Des heures de travail réduites ainsi que d’aménagement plus flexible en matière de temps de travail peuvent être favorables à la fois à l’économie, aux entreprises et aux travailleurs et jeter les bases d’un équilibre meilleur et plus sain entre vie professionnelle et vie privée. »
Plusieurs entreprises ont ainsi continué ce mode de travail en mettant en avant le télétravail. Cela permet à l’employé de se focaliser un peu plus sur les objectifs et améliorer ainsi sa productivité au sein de l’entreprise. En outre, plus de temps passé avec les proches et les enfants contribue à l’accouchement de nouvelles idées et de concepts. Contrairement au cloisonnement dans un bureau pendant les 8 heures de travail.
De plus, la flexibilité des heures de travail permet aux deux parties « employé et employeur » un contexte gagnant-gagnant. D’une part, le salarié propose plus d’idées et ne ménage pas ses efforts en se voyant accorder la confiance de son employeur et d’autre part, la société profite ainsi des innovations et du meilleur rendement des employés.
Dans le rapport, il a été énoncé que les longues heures de travail sont généralement associées à une moindre productivité par unité au travail, alors que les heures de travail plus courtes le sont à une meilleure productivité.
La réduction du nombre de travailleurs rejoignant leur poste contribue aussi à la baisse du coût du personnel, rien qu’en limitant par exemple le transport et d'autres services fournis par l’entreprise. Il y a aussi la diminution du stress à cause des horaires imposés. En effet, en travaillant à domicile, le risque d’arriver en retard au bureau et ce, à cause des embouteillages et autres aléas est éliminé. Les salariés se focalisent alors sur les objectifs assignés et l’atteinte desdits objectifs est aussi réduite.
Enfin, la réduction du nombre d’heures maximales et des périodes légales de repos constitue des avancées qui contribuent à la santé à long terme et au bien-être de nos sociétés et elles ne doivent pas être menacées. Des salariés malades ralentissent la production et entraînent des pertes annexes pour le patron avec les traitements médicaux.
Avoir du temps libre n’est cependant pas synonyme d’oisiveté et des cadres doivent être définis. Il faut aussi instaurer un climat de confiance entre l’entreprise et les employés sous peine de partir à la dérive. Si la liberté est grande, les sanctions dans le non-accomplissement du travail  doivent l’être aussi en conséquence.
Le télétravail expérimenté durant la pandémie de Covid-19 serait peut-être une solution d’avenir. Surtout pour les emplois qui ne nécessitent pas le déplacement et que la connexion internet  suffit à les accomplir. Bien que bon nombre d’activités professionnelles ne puissent pas entrer dans le système comme conducteur d’engins, maçonnerie, bâtiments ou agriculture, l’idée fait déjà son chemin.
Nikki Razaf


Actuellement, l'homme de 37 ans accusé de faux et escroquerie croupit derrière les murs de la prison. Le 5 janvier dernier, le service central des enquêtes spécialisées et de la lutte contre les fraudes documentaires (SCESLFD) Anosy, a pu le jeter dans ses filets après l'avoir piégé.
Son arrestation s'est déroulée à Ampefiloha. Revoyons l'origine des faits. Ils remontent au mois de novembre 2022 où l'arnaqueur a rencontré la première fois sa victime. A l'époque, le premier a persuadé la seconde sur son soi-disant possibilité à lui fournir 600 000 Ar pour le passeport. Plus tard, l'escroc lui a montré la photo du passeport. Effectivement, c'est un faux passeport car tout a été monté grâce à notamment à la technologie.
Par la suite, la victime a encore versé 800 000 ariary, cette fois-ci pour le visa. Car, afin de mieux tromper sa cible, l’arnaqueur lui a également présenté une lettre d’engagement de retour, un faux récépissé de prise d’empreinte, une fausse validation de visa ainsi qu’un billet d’avion électronique fictif au nom du plaignant. d’ailleurs, c’est ce qui a encouragé ce dernier à verser davantage la somme de 4,3 millions ariary
Après coup, le suspect a disparu totalement du circuit. C'était dans ces circonstances que la victime a porté plainte contre lui. De son côté, la Police a démarré une enquête. Elle a alors monté un plan pour faire tomber le suspect dans le piège.
Franck R.



Effrénée, la descente aux enfers de l’ariary continue de plus belle. Sur le marché de change de la Banque centrale, le cours de référence de l’euro a été affiché, hier, à 4 826 ariary tandis que le dollar équivalait à 4 507 unités de notre monnaie nationale. La déroute temporaire de l’euro face au dollar, il y a quelques mois, à cause de la crise Russo-Ukrainienne semble faire partie de l’histoire ancienne.  Aujourd’hui, la monnaie européenne semble recouvrir une santé conséquente au détriment de la valeur de l’ariary. Ainsi, le marché des devises a affiché une chute continuelle de l’ariary depuis plus d’une semaine. Notre monnaie se dévalorise de plus en plus, surtout face à l’euro. Il n’y a pas lieu de préciser que cette dépréciation de l’ariary a des conséquences dont les effets immédiats sont la hausse de prix des produits importés, mais il faut aussi se préparer à une forte inflation dans les semaines qui suivent si la situation tarde à se stabiliser. Un problème d’ordre structurel qui, selon les observateurs, tire son essence depuis les périodes de détaxation appliquée au début des années 2000. « Depuis 2003 et 2004 et jusqu’à aujourd’hui, nous constatons toujours une tendance à la hausse des demandes en importation qui n’a jamais pu être satisfaite par rapport à la capacité d’exportation du pays. En parallèle, notre flux d’Investissement direct étranger (IDE) peine à combler cette situation malgré que l’on soit dans un régime de change flexible avec une forte mobilité des capitaux », explique Rado Ratobison, économiste. Pour ce dernier, le manque d’incitation pour les IDE, et donc de rentrée des devises, ainsi que notre capacité d’exportation n’arrivent pas à combler l’offre de devises disponible sur le marché interbancaire par rapport à nos besoins en importation. Ce qui pourrait, au final, apporter des risques d’inflation importé en plus de l’inflation interne déjà existante sur le marché local.

Long terme

« Les importateurs, se réfèrent aux valeurs de départ des marchandises et donc par rapport aux prix en euros ou en dollars. Si la valeur de ces monnaies de référence est en hausse, il est logique que cela impactera inévitablement sur la valeur des marchandises importées et qui seront achetées avec l’équivalent en ariary en déclin. Impact qui sera alors répercuté sur le pouvoir d’achat du consommateur final », averti cet économiste. Face à cela, des solutions structurelles peuvent être avancées. Notamment le renforcement et l’amélioration de l’environnement des affaires afin d’inciter encore plus d’IDE et donc plus de flux de capitaux étrangers. Par ailleurs, notre économiste préconise aussi de prendre en compte une réelle mise en place du concept de marché financier. « Il s’agit d’assoir la viabilité du marché financier pour pouvoir s’armer face aux risques de change. Par exemple, si une entreprise est effectivement coté en bourse, cette dernière sera alors valorisée selon les fluctuations des monnaies de référence et plus par rapport à la valeur de l’ariary avec sa volatilité », rajoute Rado Ratobison. Cependant, cette volatilité de la monnaie nationale doit aussi être maîtrisée à travers la réduction de nos besoins en importation. Pour cela, il est impératif de mettre des solutions à long terme en place. Notamment une stratégie d’industrialisation de substitution des importations à travers des productions de masse pour combler nos besoins en importation et donc de notre dépendance sur les produits étrangers de façon à progresser et faire des économies sur les changes. Mais aussi et surtout comment stabiliser l’ariary par rapport aux monnaies fortes pour ne pas induire les investisseurs en erreur.

Hary Rakoto


La scène culturelle est de nouveau en deuil. Triste début d’année pour la culture hip hop et la musique malagasy. Après le départ de Nary Guy, l’un des fondateurs du groupe « Nary Arthur » lundi dernier, ce sont les fans et artistes qui sont tombés des nues hier. L’un des piliers du groupe Rapadango et membre du collectif DIO-XVI vient de décéder subitement à l’âge de 42 ans. Le milieu de la musique rap est aujourd’hui orphelin suite à la disparition du rappeur Iarisolo Rafanomezantsoa, connu sous le nom de scène de Tax Bouta. Une mort injuste pour de nombreux internautes qui ont fait part leur grande tristesse sur les réseaux sociaux.  Selon les informations, le rappeur est mort suite à sa maladie, le diabète. Des hommages, des souvenirs et surtout des expressions pour exprimer la tristesse ont afflué sur le réseau Facebook, hier matin, suite à l’annonce de la triste nouvelle. Parmi la foule d’anonymes à saluer la mémoire de l’artiste de 42 ans, plusieurs personnalités ont également fait part de leur émotion. C’est notamment le cas des rappeurs Tongue Nat, Big Jim Da, Fara Femcee, Da Hopp… qui ont posté sur leurs comptes sur Facebook une photo de lui. « Tax Bouta avait des textes, du flow, un auteur incontestable. Nous avons créé Rapadango ensemble en 1998. Nous étions les deux Tax du groupe et il était plus grand que moi,  c’est la raison pour laquelle on lui a surnommé Tax Bouta. Deux Tax c’est beaucoup mieux qu’un seul, aussi ce sera impossible de continuer l’aventure Rapadango sans lui. C’était l’un des poumons du groupe. Franchement, je suis membre du groupe Rapadango, mais sans Tax Bouta je crois que l’aventure Rapadango arrive aussi à son terme », selon X-Tah Ratsimba rappeur, très attristé, qui a collaboré avec Tax Bouta. A noter que Tax Bouta s’est frayé un chemin dans le monde de la musique hip hop dans les années 1997-1998. Il était l’un des piliers du groupe Rapadango qui a cartonné avec le tube « Sao Kenda» ou encore « Tsotra ». La même année, il rejoint le collectif DIO-XVI. Ses vrais fans retiendront de lui, au-delà de son talent incontestable, sa voix reconnaissable parmi tant d’autres.  Composé de Fara Femcee, X-Tah et Tax Bouta, Rapadango compte à sonactif deux albums et le dernier concert du groupe remonte à 2021. Selon le programme de la famille, une veillée funèbre se tient depuis hier à Ikianja Ambohimangakely. Par la suite son corps sera transféré Anjeva où il sera inhumé ce samedi. La rédaction du journal La Vérité s’associe au deuil de la famille et au monde de la culture Hip Hop à qui nous adressons également nos sincères condoléances.
Sitraka Rakotobe

La une du 11 janvier 2022

Publié le mardi, 10 janvier 2023


Pour cette année 2023, le jeune ministre de la Pêche et de l’Economie bleue, le Dr Mahatante Tsimanaoratsy Paubert, avec son équipe, entend aller en profondeur dans la transformation de ces secteurs. « On y est déjà », dit-il sans hésitation. Le concept de « complexe de pêche » lancé depuis récemment y tient une place de choix.
A l’heure actuelle, l’on assiste à une situation de surpêche partout dans le monde. Comme je l’ai toujours dit, il y a environ 4,56 millions de bateaux de pêche dans le monde. C’est vraiment beaucoup, d’où la surpêche. Parallèlement à cela, l’on assiste également à des conséquences des bouleversements climatiques qui impactent la pérennité et la durabilité de l’utilisation des ressources. Il y a une perturbation au niveau même de la biologie des espèces. Celles qui ont habité la région équatoriale, la région tropicale, tendent à se déplacer, à rejoindre les zones moins chaudes, là où la température leur convient.
Pour le cas de Madagascar, les experts comme les professeurs Jean Maharavo et Daniel Pauly ont toujours dit que les ressources du pays tendent à migrer vers le Sud qui est une zone de prédilection, favorable à la biologie des espèces. Pas plus tard que samedi (le 7 janvier), un passage d’anchois a été signalé dans la Région de l’Anosy, plus précisément au niveau de la Sainte Luce, ce qui est une occurrence rare. Un tel phénomène pousse à la vigilance par rapport à l’Intoxication par consommation d’animaux marins (ICAM).
Promouvoir la pêche au large
Plus la production primaire est élevée, la présence de poissons petits pélagiques l’est aussi. C’est le cas des anchois que je viens de citer. La sensibilisation de la population est indispensable à ce propos. Nous avons chargé nos collaborateurs locaux de suivre de près l’évolution de la situation afin d’éviter un problème de santé publique dont des occurrences étaient rapportées à Atsimo- Andrefana, à Menabe… quelques années auparavant.
En outre, les ressources pour la pêche côtière commencent à se tarir. Les experts halieutes ou les techniciens de la pêche proposent alors comme solution la professionnalisation des pêcheurs. Elle consiste à transformer les pêcheurs traditionnels en pêcheurs artisanaux pour promouvoir la pêche au large utilisant des barques et des embarcations motorisées. Là, c’est la pêche aux gros poissons. Ceci veut dire qu’il faudrait des infrastructures pour pouvoir conserver les poissons.
Ensemble d’infrastructures
En même temps, les pêcheurs encouragés à aller au large ont besoin de connaissances assez développées. Il faudra donc mettre en place l’école de pêche afin de les former en matière de technique de pêche, d’utilisation de palangres et d’autres engins. La formation en météorologie et pourquoi pas en navigation aussi s’avère indispensable.
Quand on parle alors de complexe de pêche, c’est un ensemble d’infrastructures. Là où l’on voit une école de pêche, une salle de formation et une chambre froide avec une capacité assez importante et une machine de fabrique de glace. Il faudrait une unité de transformation. A part la conservation froide, on pourrait procéder au séchage, au fumage, au salage et ainsi de suite.
Si la zone se situe à proximité d’une agglomération, on peut y mettre un hangar de marché, un espace où les pêcheurs peuvent vendre directement leurs produits. Les étals doivent être aux normes afin d’offrir un service de qualité aux consommateurs pour prévenir des éventualités comme l’ICAM. On parle alors de complexe car c’est un ensemble d’infrastructures. Le concept est un peu coûteux. De toutes les façons, nous pensons à l’énergie renouvelable et à l’utilisation des sources d’énergie mixte à la fois solaire et éolienne. C’est un peu ça le complexe de pêche.
Adaptée au contexte malagasy
Pour cette année 2023, nous envisageons d’installer au moins 20 complexes de pêche à Madagascar, au niveau de toutes les régions côtières d’abord. Mais il y a des régions qui disposent d’une côte assez large. C’est le cas d’Atsimo -Andrefana et de Boeny, par exemple. On aimerait bien y mettre en place deux ou trois complexes de pêche afin de pouvoir « centraliser les captures ». Cela facilitera également l’acquisition de données sans lesquelles, nous les scientifiques, nous nous perdons. C’est à travers les données que nous pouvons faire les analyses et des projections afin de prévenir ce qui va se passer demain.
L’on parle d’économie bleue. Il s’agit de l’exploitation et de l’utilisation de toutes les ressources issues de tous les plans d’eau continentaux et maritimes dans le but de faire développer économiquement un endroit donné, une zone donnée, un pays donné tout en préservant les écosystèmes. C’est la définition de l’économie bleue que nous avons adoptée pour le cas de Madagascar. C’est une définition adaptée au contexte malagasy.
Sur la bonne marche
Il n’existe pas une définition universelle de l’économie bleue. Par exemple, la Banque mondiale ne s’intéresse qu’à l’économie maritime. Il est toutefois impossible pour Madagascar d’ignorer les potentialités continentales. Nous avons les lacs, les fleuves, les marais… Nous souhaiterions donc combiner l’économie maritime et l’économie continentale.
Avec la mise en place des complexes de pêche, nous espérons que nous pourrons un jour transformer même les secteurs de la pêche et de l’économie bleue dans son ensemble. L’on y est déjà. L’on est déjà sur la bonne marche par rapport à cette transformation. Comme c’est un processus, il y a un début. Tous les acteurs s’accordent à dire que la transformation est en branle ces derniers temps.
Un fort leadership est nécessaire à cette fin, d’où la multiplication des descentes sur le terrain. La plupart des Malagasy souhaitent voir d’abord avant de s’y prendre. Un leader aime descendre sur le terrain pour donner l’exemple à suivre.
Pisciculture en eaux de mer
Pour la perspective, à part le développement de la pêche au large, nous avons toujours pensé à celui de l’aquaculture, maritime ou continentale. C’est comme aux anciens temps, les gens vivaient de la cueillette. Puisqu’elle ne suffisait plus, l’on inventait l’agriculture. Pareillement pour la chasse qui donnait naissance à l’élevage. Avec la pêche, pour faire face à la surpêche, nous inventons l’aquaculture. Ce, afin de répondre, entre autres, aux impératifs de la nutrition et de la sécurité alimentaire.
L’aquaculture maritime est aussi appelée la mariculture ou la pisciculture en eaux de mer. L’on parle également de l’aquaculture des concombres de mer, de l’algoculture, de la crabiculture sans parler de la creviticulture qui est déjà pratiquée au pays depuis un certain temps. Récemment, nous avons développé également la conquiliculture ou l’aquaculture des moules (les coquillages). Au nord de Toliara, une moule de grande taille très prisée par les Asiatiques y est élevée.
Tilapiaculture en eaux de mer
Moi, personnellement, je souhaiterais développer la tilapiaculture mais en eaux de mer, en plein océan. On y fait de l’aquaculture de tilapia. Il s’agit d’une autre souche. Je l’ai vue à l’île Maurice. Mes collègues m’ont dit qu’elle puisse exister à Taolagnaro. On va lancer une recherche. Ce serait peut-être au niveau du lac Anony qui est plus salé que l’eau de mer alors qu’il y a des tilapias.
Parallèlement à ces variantes de la mariculture, au niveau de la pêche continentale, à part les activités d’empoissonnement, de rempoissonnement, on souhaiterait développer la rizipisciculture et la pisciculture dans son ensemble y compris la pisciculture en étang et la pisciculture en cage.
Avec toutes ces stratégies, l’on va non seulement créer des emplois pour les jeunes mais l’on va aussi améliorer la production halieutique en général. Nous avons évalué notre potentialité halieutique à 470 000 tonnes/an. Actuellement, nous tournons autour de 136 000-147 000 tonnes/an. Mais on peut bien monter jusqu’à 470 000 tonnes/an.
Des bateaux super-rapides
La surveillance de pêche est un point essentiel. Depuis un certain temps, nous avons discuté et négocié avec l’ONG Sea Shepherd Conservation Society qui va nous aider beaucoup dans ce domaine. Nous avons également négocié avec Global Fishing Watch, une ONG qui lutte contre la pêche INN. Madagascar a ratifié en même temps la charte MCS (Monitoring Controlling and Surveillance) de la SADC pour renforcer la surveillance régionale. Il y a aussi le programme Ecofish financé par l’Union européenne qui effectue déjà des surveillances régionales au niveau de l’océan Indien.
Voilà en gros comment nous souhaiterions améliorer les secteurs de la pêche et de l’économie bleue pour cette année 2023 sans parler de l’achat, de l’acquisition des bateaux de surveillance de pêche. Si, avant, nous n’avons utilisé 2 ou 3 bateaux, à partir de cette année, nous pouvons espérer en utiliser jusqu’à 45 ou 47 même à travers la Banque mondiale à travers le projet SWIOFISH II, le gouvernement japonais qui va nous doter des bateaux super-rapides jusqu’à 900 CV de puissance. La FAO nous a doté d’un bateau de surveillance de pêche. Les partenaires habituels font de même.
M.R.


La pluie continue de faire des siennes. Avec une estimation de 50 à 100 mm en 24 heures, le service de la météorologie malagasy a étendu la liste des Régions touchées par la mise en garde face aux fortes précipitations qui marquent le temps actuellement dans la majeure partie de la Grande île. Ainsi, les Régions de Vatovavy, Fitovinany, Atsimo-Atsinanana, Matsiatra- Ambony, Amoron'i Mania, Vakinankaratra, Analamanga, Alaotra-Mangoro et une partie du Sud-est de la Région Atsinanana sont placées en état d’alerte « jaune ».
Cela signifie que les précipitations seront abondantes, et les forts orages pourraient survenir dans les 24 à 48 heures dans ces localités. La probabilité moyenne de l’événement se situe entre 30 et 70 %. Il est à savoir qu’une importante masse nuageuse couvre le sud-ouest et une partie des hautes terres centrales. Elle se déplace lentement vers l’est de l’île. Cela entraîne des pluies orageuses dans toutes les Régions concernées. Des inondations, des effondrements de routes, des éboulements ainsi que des coupures d’eau et d’électricité sont parmi les impacts de ces fortes pluies.
Durant cette période d’alerte, il faut toujours suivre l’évolution de la situation en écoutant la radio ou en se référant à d’autres sources d’information disponibles. Les consignes et recommandations des autorités locales devront être suivies à la lettre pour une bonne coordination des secours. Ceux qui sont en danger doivent appeler le service d’urgence et rendre compte de la situation s’ils ont les moyens de communiquer.
Les autres couleurs du niveau d’alerte
Vert : le niveau le plus faible, la probabilité de l’événement est inférieure à 30 %. Les pluies abondantes ne se manifesteront que dans les 2 à 5 jours à venir.
Rouge : une pluie abondante est déjà sur la localité, la probabilité de l’événement est de 70 %. Les forts orages apparaîtront dans pas moins de deux heures.
Bleu : l’orage est passé, mais la montée des rivières et les éboulements sont encore à craindre. Une fine pluie pourrait encore subsister dans la Région.
Nikki Razaf

La galère des sans …logis !

Publié le mardi, 10 janvier 2023


Et le calvaire continue, voire s’empire. En ce début du mois de janvier, tout juste après les fêtes de fin d’année, les petites gens sans logis, les éternels locataires, les « tsy manan-trano ialofana », mènent une vie de galère innommable. Ils payent la plus chère facture de l’inflation galopante.
Emporté par la flambée des prix, le loyer grimpe vers une hauteur inaccessible au commun des mortels n’ayant pas eu la chance d’avoir où se loger. Car il faut bien qu’on se mette sous un toit, à l’abri des intempéries. Qu’on se protège du froid la nuit, et du soleil le jour, qu’on ne soit pas à la merci des voyous. Etc.
La maison d’habitation, quelle que soit sa taille et sa forme, des taudis à la villa de haut standing, fait partie des besoins fondamentaux sinon vitaux des humains, même cas pour les animaux. Nos lointains aïeux ont réglé leur cas, leur domicile, dans les grottes. Les animaux dans les antres. Eux aussi, ils doivent se mettre à l’abri.
Sur le plan général, le problème des sans-logis se rencontre surtout dans les milieux urbains. Assaillie par un exode rural sauvage, la ville des mille étouffe. Elle ne peut plus accueillir ces milliers de gens qui fuient la misère de la campagne et qui viennent s’installer en ville pour finalement … vivre la galère des citadins et qui grossissent les rangs des « sans-abris » sinon, au mieux, gonfler le nombre des occupants de bidonville. Seulement, ces pauvres gens n’ont pas tellement des soucis à se faire. Ils peuvent s’installer n’importe où et n’importe comment, sur les trottoirs, dans les tunnels, près des bacs à ordures et dans la plupart des cas … mendient. Pour les courageux et plus chanceux, ils se livrent aux petits boulots. Et pour les effrontés, on vole.
Les petits fonctionnaires et salariés des zones franches et les petites gens vivant des métiers informels constituent le gros lot des « tsy manan-trano ialofana » et qui se trouvent dans l’obligation de louer de quoi où se mettre la tête.
A Antananarivo, en plus des impacts des mouvements des prix sur le plan international qui affectent  les prix des PPN, en interne, les sans-logis se voient confronter en sus aux conséquences directes de l’augmentation des impôts sur les propriétés bâties nouvellement imposés par le fisc de la Commune (CUA). Les propriétaires de maison d’habitation, logeurs, répercutent la nouvelle indexation aux loyers. D’où la flambée des « hofan-trano » qui, au final, dépassent les modestes possibilités de ces misérables petits de ceci ou de cela. Mais c’est la galère !
A l’époque de la Première République, pour remédier à cet éternel  problème, les tenants du pouvoir proposaient des logements communément appelés « cités » pour le commun des fonctionnaires à Mandroseza, Itaosy, Ambodin’Isotry, Ampefiloha, 67 ha, Analamahitsy, Ambanidia, Ambohipo, etc.
Dans le velirano, le régime Orange vise à créer des logements à loyer modéré du type HLM en France. Une initiative louable qu’il faudrait accélérer la concrétisation dans tout Madagasikara. Le problème des sans-logis se rencontre partout. En fait, il s’agit d’un défi personnel du Président Rajoelina. Raison pour laquelle il lui faut continuer. On ne peut pas tout faire en un seul mandat.
Ndrianaivo


Une grande perte pour la scène culturelle malagasy. L’un des fondateurs et piliers du fameux groupe « Nary Arthur » vient d’être emporté par le sommeil éternel, hier. Le groupe qui s’est formé depuis l’année 1973 pleure son auteur et compositeur Nary Guy Rakotofamola, de son nom de scène Nary. L’artiste est décédé hier à l’âge de 70 ans. « La musique malagasy a perdu un grand artiste, un homme généreux et un bon père de famille. Depuis son apparition dans le monde musical, de nombreux titres de ce grand chanteur et compositeur émérite sont repris par d’autres artistes. Et le fait que ses morceaux soient repris par d’autres artistes jusqu’à aujourd’hui est le signe que son héritage va perdurer », a annoncé sa famille. Au moment de l’annonce de la disparition du chanteur, les membres du groupe avaient du mal à y croire. D’ailleurs, le chanteur faisait partie des fondateurs de « Nary Arthur » avec son frère de scène Arthur. « Repose en paix Nary. Nos sincères condoléances au groupe et en particulier à sa famille », ont posté ses fans sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook. Selon le programme de la famille, une veillée funèbre se tient depuis mardi à Ambohimanarina. Par la suite, son corps sera transféré Ankadinandriana Ankaraobato où il sera inhumé ce vendredi. Toute l’équipe de la Rédaction du journal La Vérité présente ses sincères condoléances au groupe mythique « Nary Arthur » et aux proches de Nary. 
Si.R

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Editorial

  • Fidèle engagement
    La lutte continue ! Mialy Rajoelina, la Première dame, ne lâche point. Fidèle à son engagement dans la lutte pour le bien-être de la famille, l’épouse du Président accepte volontiers d’être la marraine de la campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite, première vague, qui s’est tenue du 14 au 17 mai dans tout Madagasikara.

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