Inquiétant. A 15 petites unités de la monnaie nationale pour atteindre la barre symbolique des 5.000 ariary, l’euro affole les compteurs sur le marché interbancaire des devises. Hier, la Banky Foibe Madagasikara a indiqué que la monnaie européenne équivalait à 4985 ariary tandis que le billet d’un dollar était affiché à 4482 unité de notre monnaie. Des taux encore jamais atteint jusqu’ici. Un phénomène qui tend à se normaliser depuis peu et qui commence à provoquer les craintes chez les opérateurs, observateurs, analystes, économistes mais surtout des familles à revenus moyennes et modestes qui devront subir de plein fouet cette dépréciation effréné de la monnaie malagasy. En effet, la baisse de vitesse temporaire de l’euro face au dollar, il y a quelques mois, causé par la crise russo-ukrainienne semble déjà faire partie de l’histoire. L’ariary affiche cette chute continuelle sans pour autant que les principaux impactés par ce phénomène ne puissent y faire quoi que ce soit pour tenter de sauver les meubles dans le court terme. Un contexte favorisation un fort risque d’inflation face à laquelle il faut aussi se préparer à court termes si la situation tarde à se stabiliser. Un problème d’ordre structurel qui, selon les observateurs, tire son essence depuis les périodes de détaxation appliquées aux débuts des années 2000. En effet, depuis 2003 et 2004 et jusqu’à aujourd’hui, nous constatons toujours une tendance à la hausse des demandes en importation qui n’a jamais pu être satisfait par rapport à la capacité d’exportation du pays. En parallèle notre flux d’investissement direct étranger (IDE) peine à combler cette situation malgré que l’on soit dans un régime de change flexible avec une forte mobilité des capitaux.
Inflation importée
« L’impact direct de cette dépréciation de l’ariary s’agit, en premier lieu, de l’inflation importée. Tous les secteurs d’activités ressentiront cet impact mais il y aura des secteurs qui seront plus touché que d’autre par cette inflation importée. Le premier exemple concernera surtout le secteur pétrolier où la dégringolade de l’ariary n’a de cesse que de renchérir les coûts d’importation. Des coûts que les opérateurs ne peuvent pas forcément répercuter simultanément à la pompe. Idem pour la plupart des commerces à l’exemple d’un simple quincailler qui importe majoritairement ce qu’il vend » explique un analyste spécialisé dans le domaine du pole intégré de croissance. En effet, le manque d’incitation pour les IDE, et donc de rentrée des devises, ainsi que notre capacité d’exportation n’arrivent pas à combler l’offre de devise disponible sur le marché interbancaire par rapport à nos besoins en importation.Ce qui pourrait, au final, apporter des risques d’inflation importé en plus de l’inflation interne déjà existante sur le marché local. D’ailleurs, selon le dernier indice des prix à la consommation publiée par l’Institut national des statistiques en février dernier, les prix à la consommation augmentent de 0,72 % contre 0,56 % à la même période l’année dernière. Ceux du riz et des PPN augmentent respectivement de 1,10 % et de 0,78 %. Selon l’origine des produits, les prix des « produits locaux » augmentent de 0,77 %. Les prix des « produits semi importés » augmentent faiblement (+0,12 %) et les prix des « produits importés » augmentent de 0,96 %.
La Rédaction

La liberté de la femme à choisir d’avoir ou non un enfant est actuellement encore menacée dans de nombreux pays. Même à Madagascar, bien qu’en couple et mariées légalement, beaucoup sont celles qui sont encore sous la coupe de leur conjoint dans la décision d’enfanter. Cette restriction s’accompagne également d’une inégalité en matière d’accès aux soins et aux méthodes de limitation de naissance. Il est donc impératif d’octroyer la capacité aux femmes de choisir librement le nombre de leurs d’enfants et l’utilisation des moyens de contraception.
Un véhicule de transport collectif a fait une sortie de route, faisant au moins 5 morts parmi ses passagers, sans parler bien sûr des blessés. Cela s'est produit hier en fin de journée au PK 168 de la RN 9, dans la localité d'Ankatsakatsa, Fokontany d'Andranoboka. Bien entendu, il s'agit encore d'un bilan provisoire, cette statistique du nombre des victimes étant encore susceptible d'un changement.
54,54 % des candidats dans la Circonscription scolaire (CISCO) d'Antananarivo ville ont réussi leur examen pour l’obtention du Brevet d'études du premier cycle (BEPC). Les résultats ont été publiés hier pour la Région d’Analamanga. Pour la CISCO d’Antananarivo Atsimondrano, le taux de réussite est de 66,49 %. Pour celle d’Antananarivo Avaradrano, 62,29 % des candidats ont réussi l’examen. Des chiffres qui ont chuté de quelques points par rapport à l'année dernière pour Antananarivo ville (56,30 %). Il en est de même pour la CISCO d’Avaradrano car le pourcentage de réussite était de 64,83 % l’année dernière. Par contre, ce taux a connu une hausse pour l’Atsimondrano s’il était de 65,78 % l’année dernière.
Le train urbain qui relie Amoronakona et Soarano sera opérationnelle mi-août prochain. Le ministère des Transports mise actuellement sur quelques finitions avant la réception technique. Durant le dernier Conseil des ministres qui s'est tenu le mercredi 12 juillet, il a été annoncé que l'Etat, à travers le ministère des Transports et de la Météorologie d'une part et le ministère des Finances, d'autre part, va procéder à l'électrification des gares traversées par ce train urbain dans la Capitale. Il s'agit des 8 gares allant de Soarano à Amoronakona.
Vaste coup de filet du service central des enquêtes spécialisé en matière de lutte contre l’immigration clandestine de masse, le 11 juillet dernier. Douze jeunes femmes originaires de la Région de Sava ont été arrêtées. Les concernées ont entre 20 et 25 ans. En même temps que ces filles, deux hommes soupçonnés d'être les passeurs, mais qui ne sont finalement que des arnaqueurs sans vergogne, le furent également.
Ces loubards avaient promis à ces immigrantes un emploi de femme de ménage en Allemagne, en Egypte ou encore le Koweit. Or en réalité, ces emplois n’existent guère.
Dans la journée d’hier, le porte-parole du Gouvernement, le ministre de l’Aménagement du territoire et des Services fonciers, Pierre Houlder Ramaholimasy de s’exprimer sur ce sujet en marge d’une descente à Andavamamba sur terrain pour voir l’avancement des travaux dans le cadre du projet PRODUIR. Dans le parler direct qu’on lui connaît, le ministre porte le débat surtout sur le terrain politique et dénonce un « faux-problème ».
Malgré des projections de performance en faveur de la relance du secteur, les opérateurs touristiques gardent tout de même les pieds sur terre en ces périodes d’ouverture de la haute saison. La promotion de la destination Madagascar porte ses fruits. Les indicateurs sont au vert pour le démarrage de la pleine saison touristique à Madagascar. Les acteurs du secteur touristique, à savoir les tour-opérateurs, les agences de voyage et les opérateurs dans l’hôtellerie et la restauration, notent une hausse de réservations sur le marché. Une tendance estimée à perdurer jusqu’à la fin de l’année, durant la haute saison où les baleines à bosse migratrices passent sur les côtes de l’île. La saison touristique débutera vers la mi-juillet pour s’étendre jusqu’au mois de décembre tout au long de la saison des baleines avec un pic aux mois de juillet, août et septembre. Cependant, malgré un tour d’horizon favorable, certains professionnels du secteur optent pour un esprit réaliste.
