vendredi, 23 février 2024

La une du 24 février 2024

Publié dans La Une
vendredi, 23 février 2024

Coupable

Romy Voos Andrianarisoa est reconnue coupable. Le jury du tribunal de South-wark Crown Court de Londres a retenu la charge contre elle et son associé Philippe Tabuteau. Le verdict aura lieu le 18 mars prochain. Selon la loi britannique, elle encourra une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 10 ans.
Romy Voos Andrianarisoa et Philippe Tabuteau ont été interpelés à Londres pour une affaire de corruption. Pratiquement d’une tentative d’extorsion d’argent d’un montant de 310.000 dollars auprès de Gemfields, une société britannique spécialisée dans l’extraction de rubis et d’émeraude. En plus, ils cherchaient à obtenir une participation de 5% dans la filiale exploitant des mines à Madagasikara. Le tout, assorti de licences minières. 
La sulfureuse affaire éclaboussant l’ancienne directrice auprès de la Présidence, au point de la faire chuter, ayant fait couler beaucoup d’encre et déclencher vainement des spéculations hâtives et hasardeuses, conduit les observateurs à se poser des questions. Des questionnements qui, pour la plupart, restent sans réponse taraudent les esprits. La question centrale autour de laquelle s’articulent d’autres repose sur « qui est la personne ou le groupe de personnes ayant introduit Romy Voos au palais. Apparemment, elle a réussi à s’intégrer dans la cour des grands jusqu’à pouvoir pénétrer dans le lieu très saint du palais, le cabinet présidentiel ? Et encore plus étonnant et plus grave, Romy Voos Andrianarisoa parvenait à conquérir la confiance du Chef de l’Etat pour être nommée directrice du cabinet de Président ! Un poste super-clé qui ne s’accorde pas à n’importe qui ! D’après les informations dignes de foi, Romy Voos n’est pas à sa première nébuleuse aventure en termes d’affaires noires. Il semble qu’elle se trouva mouillée dans des cas douteux depuis 2021. Alors, qui l’avait introduit auprès du Maitre des céans. Logiquement ou normalement, la personne ou le groupe de personnes qui a bien voulu recommander Voos Romy auprès du Président de la République n’est pas sans savoir exactement sur son identité et sa nature. Inutile de déterminer ainsi le poids de la responsabilité de celui ou celle qui a induit en erreur le Chef de l’Etat. En tout cas, elle dirigeait le cabinet du Président pendant au moins sept longs mois. Période largement suffisante pour s’imprégner dans le secret des affaires d’Etat. Ordre de temps mieux que suffisant pour tisser des relations d’affaires … louches ! Par mesure de prudence, la Présidence aurait dû enclencher, si ce n’est pas déjà fait, des enquêtes minutieuses et approfondies concernant le laps de temps où cette indélicate directrice aurait pu faire de mars à octobre 2023.
On est encore en pleine vague de nominations, des observateurs jugent nécessaire de faire le maximum d’attention. Non pas seulement au niveau du Gouvernement mais à tous les échelons de hautes responsabilités.
Reconnue coupable, Romy Voos Andrianarisoa attend le verdict. Le jury saura, à juste titre, définir les sanctions qu’elle et son associé méritent. On le sait, la Justice britannique ne plaisante point dans les affaires de corruption.
Ndrianaivo

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La Haute Cour constitutionnelle de Madagascar privilégie la castration chirurgicale et écarte la castration chimique. Dans sa décision, intitulée n°07-HCC/D3, concernant la loi n°2024-001, qui visait à modifier et compléter certaines dispositions du Code pénal malagasy, en particulier celles liées à la prévention et la répression du viol, Ambohidahy, a apporté des ajustements à la législation proposée et adoptée par les parlementaires.
En effet, la HCC a souligné que la peine de castration chimique ne serait pas appliquée. Elle considère que cette peine, qui a un caractère temporaire et réversible, entre en contradiction avec l’objectif déclaré par le législateur. En effet, l’objectif poursuivi était de neutraliser définitivement les prédateurs sexuels et de diminuer le risque de récidive. La castration chimique, n’étant pas permanente, ne répondrait pas adéquatement à cet objectif.
Au lieu de cela, la castration chirurgicale sera la seule forme de peine envisagée pour les auteurs de viols. La HCC estime cette mesure plus adéquate pour atteindre l’objectif de la loi, car elle a un caractère permanent, privant l’individu de sa faculté de se reproduire et de sa recherche instinctive du plaisir sexuel.
La mise en œuvre de cette peine est néanmoins assortie de conditions spécifiques énoncées dans les considérants 12 et 13 de la décision. La Cour a souligné que cette opération visant à supprimer la production des hormones sexuelles, devrait être effectuée sans causer « une douleur ou des souffrances aiguës, physiques ou morales ».
Non rétroactif
De plus, afin de respecter les droits humains, le Gouvernement est tenu de préciser les modalités de l’opération chirurgicale par voie règlementaire. Cela garantit que l’exécution de la peine de castration chirurgicale ne constitue pas un acte de torture ou de traitement inhumain, conforme aux normes internationales des droits de l’homme.
La décision a également abordé la question de la publication publique des photos des personnes appréhendées pour viol, introduite par l’article 6 de la loi. La Haute Cour a statué que cette disposition n’était pas conforme à la Constitution, car elle pouvait être interprétée comme une présomption de culpabilité et constituer une pression sur le juge pour ordonner la détention préventive. Par conséquent, l’article 6, insérant l’article 332 Ter au Code pénal, a été écarté.
Un autre point important soulevé par la décision concerne l’applicabilité immédiate de la loi sur les procédures pendantes devant les Cours et les tribunaux. La Haute Cour a rappelé le principe constitutionnel de non-rétroactivité de la loi pénale, soulignant que l’article 9 alinéa 1er de la loi déférée était contraire à cet article constitutionnel et devait être extirpé.
Gageons en tout cas que la promulgation et la publication des textes réglementaires requis pour mettre en œuvre le texte, ne vont pas tarder. L’aboutissement de ces étapes jouera un rôle crucial dans la concrétisation de la peine de castration en tant que mesure dissuasive contre les viols sur mineures dont le nombre de cas recensés dernièrement font froid dans le dos. Le dernier Conseil des ministres rapporte, en effet, 144 cas depuis le début de cette année.
L.A.


Publié dans Politique


Treize Malagasy font partie des 50 femmes africaines sélectionnées pour la deuxième cohorte du programme de formation GRASP (Gender Responsive Agriculture Systems Policy), une initiative d’African Women in Agricultural Research and Development (AWARD) financée par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID). Ce programme d’AWARD promeut l’émergence d’un réservoir de femmes africaines pour catalyser la conception et la mise en œuvre de politiques agricoles sensibles au genre à travers l’Afrique.
A Madagascar, on estime que quatre personnes sur cinq dépendent de l’agriculture pour leur subsistance – mais la contribution du secteur aux exportations totales (37%) et au produit intérieur brut (29%) est nettement limitée. Parmi les goulots d’étranglement à la croissance agricole figurent le changement incontrôlé d’affectation des terres et la perte de biodiversité qui y est associée ; un accès limité aux infrastructures et aux services tels que l’irrigation et les routes ; et la vulnérabilité du pays à une variété croissante de chocs climatiques.
En plus de ces défis, « les femmes sont sous-estimées, surtout dans le monde agricole. Pourtant, elles sont très sensibles au changement socioéconomique souhaité pour la communauté et ont le mérite de mener leurs entreprises avec le cœur », affirme Laurette Ratsimbazafy, directrice régionale du Fonds de développement agricole (FDA) de Betsiboka et bénéficiaire du programme AWARD.
Pour relever les défis auxquels les petits exploitants sont confrontés et réduire les inégalités entre les sexes dans les systèmes agroalimentaires, un changement politique transformateur est nécessaire – un objectif clé du programme de formation sur les systèmes agricoles et politiques sensibles au genre (GRASP). Pour sa deuxième phase, l’initiative GRASP a ciblé six nouveaux pays : le Burkina Faso, l’Ethiopie, Madagascar, le Mozambique, le Rwanda et le Sénégal. Les candidats sélectionnés ont au moins 10 ans d’expérience dans les politiques agricoles et alimentaires aux niveaux national, régional ou continental, la plupart travaillant dans les sciences sociales.
Dans le cadre de leur formation, les bénéficiaires du programme GRASP (encore appelés “GRASP Policy Fellows” ou “AWARD Policy Fellows”) apprennent à devenir des négociateurs efficaces, à perfectionner leurs compétences pour concevoir des politiques sensibles au genre et à établir des relations de collaboration avec diverses parties prenantes des politiques publiques. Ils reçoivent également un financement catalyseur et un accès à des réseaux pour leur permettre de conduire des processus de politique agricole intégrant le genre.
Solutions techniques
Bien que mondialement connue pour sa vanille, Madagascar dispose également d’un avantage comparatif dans plusieurs autres chaînes de valeur à fort potentiel d’exportation, notamment le cacao, les litchis et les produits de l’élevage. Pour aider le pays à réaliser son potentiel agricole, diverses organisations de développement, dont le FDA, ont fourni aux producteurs des intrants et des équipements. «  Nous apportons aussi notre soutien en formation technique, en gestion d’exploitation, de prêts revolving et de vie associative », ajoute Laurette. Elle explique que le Fonds donne toujours la priorité aux femmes chefs de famille et aux jeunes agriculteurs. Grâce au programme GRASP, Laurette espère acquérir de nouvelles compétences en lobbying et en apprendre davantage sur le leadership féminin, notamment en matière de politique agricole.
La Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) travaille également à fournir des technologies agricoles aux femmes rurales de Madagascar, où Holy Razafindrandretsa travaille en tant que conseillère technique en relations publiques. « J’avais alors en tête l’idée de développer des technologies agricoles à même d’aider les paysans à obtenir des informations pratiques sur leurs activités », explique-t-elle. Le rêve de Holy est devenu une réalité : la GIZ a conçu un système qui propose aux agriculteurs jusqu’à cinq appels gratuits par mois pour obtenir de nombreux conseils en temps réel, comme les prévisions météorologiques. « Avec nos partenaires, nous fournissons le contenu à base de messages prédéfinis », explique Razafindrandretsa, qui a participé à l’adaptation des messages aux cultures locales.
La mission de mentorat
En plus de permettre aux AWARD Policy Fellows de développer leurs compétences en matière de recherche et d’élaboration de politiques, le programme GRASP favorise une culture de mentorat pour catalyser l’apprentissage inter-générationnel. Grâce au programme d’AWARD, Holy a également l’ambition de créer un réseau de femmes africaines leaders dans le secteur agricole – qui, ensemble, peuvent développer des systèmes agricoles de plus en plus résilients. Pour l’aider à atteindre cet objectif, elle espère acquérir l’expertise pertinente de son mentor, Carole Rakotondrainibe, ancienne directrice générale de Nexta, une plateforme dédiée à la promotion et à l’autonomisation de l’entrepreneuriat malagasy.
Yolande Razafindrakoto Leondaris, chef de mission d’assistance technique à l’Institut de recherche et d’application des méthodes de développement à Madagascar, compte sur son mentorat GRASP pour l’aider à élaborer des politiques de transition agro-écologique efficaces pour les femmes des zones rurales. Elle est ravie d’apprendre de son mentor Christian Camara, environnementaliste et représentant permanent du Jardin botanique du Missouri, et d’apprendre aussi des autres participantes au programme. « Mon objectif est d’intégrer des réseaux des femmes des zones rurales qui ont la même vision que moi et qui connaissent bien les réalités de terrain. J’y tiens beaucoup. Je veux plus de partage d’expériences avec elles dans ce sens », confie Yolande.
Recueillis par M.R.

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L’ouverture de l'église Jesosy Mamonjy, située à Tsarahonenana, est la goutte qui a fait déborder le vase. Après quelques mois de silence, plus précisément de guerre froide ou de provocations sur les réseaux sociaux, le conflit entre le nouveau Conseil d’administration (CA) et le Bureau du collège des pasteurs, d’une part, et les membres « fidèles » à la doctrine de son fondateur, le révérend Mounir Aziz Daoud, de l'autre, est de nouveau à la une des journaux. Après une année de mise sous scellés, la Préfecture de police d’Antananarivo a ordonné l’ouverture de l'église Jesosy Mamonjy de Tsarahonenana, le 15 février dernier.

Auparavant, les cultes et le traditionnel Arbre de Noël se sont déroulés comme il se doit. Mais quelques jours plus tard, les mésententes ont refait surface. En effet, le CA voudrait installer un nouveau pasteur pour diriger cette église, tandis que la majorité d'entre les fidèles ainsi que l’ancien pasteur sont du côté de l'église Jesosy Mamonjy 67 Ha. Ayant été mis au courant de l'arrivée d’une délégation venant d’Ankorondrano, les fidèles ont renforcé la sécurité et ont verrouillé le portail. Après deux tentatives échouées, ils sont venus hier avec des Forces de l’ordre et des « gros bras », selon le camp adverse. « Ils ont forcé les portails et la clôture avec une pince coupante, tandis que d’autres sont venus aux mains, et il a fallu l'intervention des policiers pour rétablir l'ordre », raconte un témoin.

Non seulement, l’église Jesosy Mamonjy de Tsarahonenana est la victime de ce forcing perpétré par les fidèles de son annexe située à Ankorondrano, mais aussi d'autres localités comme Ambanja, Nosy Be où sont implantées cette église, sont concernées par ces brutalités liées à ce conflit entre fidèles et dirigeants. Face à cette situation, les fidèles ont sollicité l’aide des autorités compétentes. Mais jusqu'à maintenant, aucune solution n’a été trouvée pour régler les problèmes au sein de cette église. Certains d'entre les observateurs interprètent ce conflit comme une guerre de trône ou tout simplement des problèmes dus aux importants fonds qui circulent dans cette église.

En rappel, ce conflit a commencé après le décès en 2021 du pasteur Ratafy Léon, ancien président du Conseil d’administration. Comme il a été stipulé dans le statut de cette église, le vice-président, qui n’est autre que le pasteur Raymond, devra assurer l’intérim. Mais quelques pasteurs ont contesté cette décision. En raison des affrontements entre fidèles et pasteurs, l’église a été fermée pendant quelques mois. Ensuite, l’organisation d’une élection a été le fruit d’un accord entre les deux parties. Mais au final, ce n’était que le début d’une guerre sans fin entre les membres. Le camp adverse accusait ainsi le nouveau président, à savoir le pasteur Raymond Randrianatoandro et consorts, d’une fraude durant cette période électorale.

La Rédaction




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Marraine de la vaccination depuis 2020. La Première dame Mialy Rajoelina confirme son engagement à ce sujet. L’épouse du Président de la République de Madagascar a accueilli, hier au Palais d’Etat d’Iavoloha, une délégation de l’initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite, conduite par le Représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans le pays, Dr Laurent Musango. Une occasion pour la Première dame de rassurer la délégation, composée par des équipes de l’OMS et du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), sur son engagement personnel en tant que marraine. « La Première dame nous a réitéré sa volonté à faire de cette année 2024 l’année de la vaccination. Pour ce faire, elle va renforcer les messages pour encourager toutes les mères et les pères, mais aussi à faire vacciner leurs enfants et à réaliser plus d'efforts pour que, non seulement la poliomyélite soit éradiquée, mais surtout afin que tous les enfants soient protégés des maladies de l'enfance », confirme Christine Jaulmes, Représentante de l'UNICEF à Madagascar, à l’issue de la rencontre. 
« Ce n'est pas la première fois que je m'entretiens avec la Première dame, en tant que la marraine de la vaccination. Elle a déployé beaucoup d'efforts pour que les enfants malagasy soient vaccinés. On s'est entretenu sur la collaboration pour la lutte contre la poliomyélite mais aussi les autres maladies, pour que 2024 soit une année de vaccination. L’objectif étant de ne pas laisser quelqu'un de côté, pour que tous les enfants soient vaccinés et qu'on oublie les épidémies de poliomyélite, de rougeole, et aussi bien d'autres maladies. Du côté des partenaires, nous sommes aussi engagés à donner notre apport ainsi que notre appui technique et financier », souligne le Représentant résident de l'OMS à Madagascar.
L’engagement de Mialy Rajoelina dans les campagnes nationales de vaccination remonte en 2019, année avant laquelle le taux de couverture vaccinal a chuté de 33 %. Elle n’a pas hésité à prêter main-forte pour appuyer la revitalisation de la vaccination de routine, suite à la proposition de l’OMS. En 2018, des milliers d’enfants ont été victimes de l’épidémie de rougeole à cause du faible taux de vaccination. Depuis, la Première dame a lancé des messages aux parents sur l’importance de la vaccination pour sauver des vies. « Emmenez vos enfants se faire vacciner dès leur plus jeune âge. Soyez vigilants aux rappels des vaccins. C’est la meilleure protection contre de nombreuses maladies infectieuses », a-t-elle lancé à Taolagnaro en 2021. Parmi les activités entreprises figurent aussi la mise en place des « centres amis de la vaccination », entre autres dans les Régions du Sud. D’ailleurs, la vaccination constitue l’une des prestations pérennes à chaque activité de l’association Fitia, fondée et présidée par la Première dame…
Recueillis par P.R.




Publié dans Société

Dans le cadre du Programme de soutien à l'investissement et au commerce en Afrique (SITA) de l'Organisation de développement international (ODI), financé par le Gouvernement britannique, Madagascar vient récemment d’effectuer une réunion virtuelle avec toutes les parties prenantes de ce programme. L'objectif principal de cette rencontre était d'explorer les opportunités et les défis de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) pour la Grande île. La ZLECAF représente une étape audacieuse vers une intégration économique accrue sur le continent africain. Au cœur de la discussion, les représentants malagasy ont mis l'accent sur les modèles de commerce existants et ont analysé de près les opportunités que cette initiative offre à Madagascar.

L'île, consciente de sa position géographique stratégique, voit dans la ZLECAF une voie ouverte vers de nouveaux horizons économiques. Madagascar, avec sa diversité culturelle et ses ressources naturelles uniques, voit dans la ZLECAF une occasion en or de stimuler son économie. Les experts ont souligné que cette intégration pourrait non seulement diversifier les exportations malagasy, mais également créer de nouvelles opportunités d'investissement. Les secteurs clés tels que l'agriculture, l'industrie légère et le tourisme sont identifiés comme des domaines particulièrement propices à une croissance accrue. L'évaluation des impacts commerciaux a également été au cœur des discussions.

Perspectives

Les représentants du côté malagasy ont examiné attentivement comment la ZLECAF pourrait renforcer les échanges commerciaux avec d'autres Nations africaines. L'accès élargi aux marchés africains offre de perspectives prometteuses pour les exportateurs du pays, ouvrant la voie à une augmentation significative des échanges commerciaux et renforçant la compétitivité de la Grande île sur la scène continentale. Un point crucial de la discussion a été l'impact potentiel sur les groupes vulnérables. Les participants ont souligné la nécessité de politiques inclusives visant à garantir que tous les segments de la société malagasy bénéficient des avantages de la ZLECAF.

L'accent mis sur le développement durable a également été évoqué, avec une attention particulière portée aux implications sur le climat et l'environnement. Madagascar s'efforce de tirer parti de cette opportunité pour promouvoir des pratiques commerciales respectueuses de l'environnement et contribuer à la lutte contre le changement climatique. Ainsi, la participation de Madagascar à cette réunion virtuelle avec le SITA démontre un engagement fort envers l'intégration régionale et une vision à long terme pour l'avenir économique de la Nation. La ZLECAF est perçue comme une porte d'entrée vers de nouvelles opportunités commerciales, un moyen de renforcer la résilience économique post-pandémie et de favoriser un développement inclusif et durable. La Grande île se positionne ainsi de manière stratégique pour tirer pleinement parti des avantages qu'offre la ZLECAF, contribuant ainsi à forger un développement économique notable.

Hary Rakoto

Publié dans Economie

La compétition a bel et bien commencé. La belle Antsaly Rajoelina est sur la bonne voie. Notre représentante au prestigieux concours Miss Monde fait des étincelles en Inde. La Miss Madagascar 2022 est présente en Inde pour la 71ème édition de cette compétition. Elle vient de réussir magistralement son entrée en lice. En effet,  lors du « Challenge Sports », elle s’est fait remarquer parmi les 115 candidates ayant passé l’épreuve sportive qui s’est déroulée ce jeudi. La Miss Madagascar est arrivée première dans la « Team Africa ».
Et les bonnes nouvelles s’enchaînent pour Antsaly Rajoelina car elle s’est hissée également parmi les finalistes du Top 25 du concours « Head to Head Challenge », une information que la jeune femme a annoncée ce jeudi soir sur les réseaux sociaux. Elle est donc en course pour la prochaine phase de la compétition. Rappelons que les éliminatoires se sont faites à travers la vidéo sur le G20 et la présentation de « Beauty with a purpose » qui a également eu lieu mercredi dernier.
Sachant que cette année, la « Beauty with a purpose » d’Antsaly met l’accent sur la protection des enfants contre la violence. Une grande cause qui lui tient à cœur. Elle aborde cette compétition avec une grande confiance en elle. Depuis ces cinq jours de compétition, Antsaly Rajoelina tente de défendre au mieux les couleurs de la Grande île. De ce fait, la Miss Madagascar 2022 continue à adresser un message de remerciement au peuple malagasy pour son soutien et encouragement. Cependant, elle sollicite le public à prendre part aux votes.
Pour encourager notre candidate, il est également possible de télécharger l’application Mobstar qui permet au public de voter pour elle. Aussi, chaque visite de son profil sur le site Miss Monde correspond à un vote. Les réactions «  likes » sur ses pages dans les réseaux sociaux lui permettent également de gagner en visibilité. Sur chaque post et photo qu’elle partage, la jeune Miss Madagascar se dit être déterminée et prête à relever tous les défis auxquels elle va encore être confrontée durant ce prestigieux concours. En attendant l’élection qui se tiendra le 9 mars à Mumbai, Antsaly continue de partager chaque étape de son aventure sur les réseaux sociaux.
Si.R

Publié dans Culture


L’équipe nationale malagasy de basketball, Ankoay de Madagascar, a été dominée d’entrée de jeu par la fameuse équipe des Eléphants de la Côte d’Ivoire de basketball, lors de la première journée de la qualification à l’Afrobasket 2025 qui se déroule en Egypte, hier.
Les Ivoiriens n’ont pas fait de quartier pour battre le petit poucet malagasy (77-69) en fin de match en s’appuyant sur Alex Poythress, l’ailier de l’Olimpia Milan, meilleur marqueur de la rencontre (26 points).
Rendant coup pour coup, les Malagasy essayaient de riposter aux assauts ivoiriens avec Sitraka Raharimanantoanina (12 points). Pas dans son assiette, Elly Randriamampionona, l’un des meilleurs tri-pointeurs du continent, et ses camarades perdent le fil. Durant la rencontre, les hommes de Nônô, coach malagasy, n’ont réussi que 20% de leurs tirs à trois points soit seulement 7 tirs à trois points réussis sur 35. A voir l’écart du score de 4 paniers, les Eléphants étaient largement à la portée des Ankoay malgré leur statut d’ « outsider », dans le match.  En un mot, la formation malagasy a fait un début timide pour une première journée manquée. Le réveil des malagasy dans la deuxième période était tardif. Les Ankoay ont quand même fait la différence durant la deuxième période mais ce n’était pas suffisant. Car si les deux premiers quart-temps ont été raflés par les Ivoiriens (14-11, 26-19), au retour des vestiaires, les Malagasy ont pris le dessus durant le troisième quart-temps (1-17) et le quatrième quart-temps (21-22). Mais cela n’a pas suffisant face à la défense impérieuse des Eléphants.
Durant le match, les Ankoay n’ont réussi que 21 tirs sur 43 lancers dans les paniers. Ils étaient légèrement en dessous de la moyenne avec 49% de réussite. Des maladresses qui ont beaucoup sanctionné l’équipe.
Pour les prochaines rencontres, l’équipe malagasy devra travailler dur dans les tirs à trois points et bien assurer les offensifs.
Contre toute attente, ce sont plutôt le joueur de CosPN, Antony Nelson Solomanana et celui d’Ascut Atsinanana, Monja Romain Faralahy  qui se sont illustrés derrière Sitraka en marquant respectivement 11 points.
Elias Fanomezantsoa

Publié dans Sport

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Editorial

  • D’éternels médecins après… !
    On était, on est et on restera d’éternels médecins après la mort ! Et la honte ni le ridicule ne tue pas. La capacité d’anticipation et la compétence à prévenir nous échappent honteusement. On est là ! Et le pays paie les prix au plus fort pour en devenir l’un des plus pauvres du monde. Et le drame, personne n’est responsable. Ce sont toujours les autres qui portent le chapeau. Quel dommage !Depuis toujours, les ressources naturelles endémiques du pays font l’objet de braquage à ciel ouvert, de trafics illicites imparables et de commerce au noir sans que nos supposés meilleurs responsables du pays, nos supposés grands stratèges, des généraux et autres, de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police nationale ne parviennent pas à stopper ou tout au moins contrôler le crime. Et le sang coule ! Une hémorragie sans arrêt ! Exsangue, Madagasikara n’est que l’ombre de…

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