jeudi, 29 février 2024

La une du 01 mars 2024

Publié dans La Une
jeudi, 29 février 2024

Gel !


Détrompez-vous, par le mot « gel », il ne sera pas question de produit de … beauté ! Rassurez-vous, ce qui importe n’est pas du tout le luxe ni les futilités. En ces temps-ci où le pays va mal, le plus urgent consiste à relever la tête, redresser le corps et relancer les activités du développement. Et pour y parvenir, il va falloir resserrer la ceinture !
Le moment propice arrive de reconsidérer sinon redynamiser le sens du terme « austérité » pour adjuger dans sa juste valeur sa notoriété. Certains jugent que le terme « austérité » est un mot tabou de ce régime. La preuve, on l’a jamais mentionné, pas même une fois, dans les consignes ou les mesures à prendre. Certes, il y a eu des dispositions venant d’en haut enjoignant les responsables ministériels d’éviter les fastes cérémonies mais au fait, ce n’étaient que mesures timides.  On est tenté de croire que « resserrer la ceinture » ne fait pas partie de la culture à adopter et inscrite dans la bonne gouvernance du pays. Les termes empruntés à travers cette colonne paraissent être durs mais la réalité est là ! Quand on observe le train de vie que mènent certains hauts dirigeants du pays, on a l’impression de vivre dans des pays nantis. Il semble que personne, les hauts responsables, ne songe point restreindre les dépenses sortant de la caisse publique. Salaires et avantages extravagants, véhicules de grosses cylindrées, villas luxueuses, etc. Alors que le peuple vit dans la misère extrême. Ce que la Banque mondiale vient de publier, pour confirmation, dans son dernier rapport relatif aux indices de pauvreté de Madagasikara qui, selon cette respectable Institution de Bretton Woods, se dégradent. Et d’après les dires de l’ambassadrice près de la délégation européenne à Madagasikara, à l’issue d’une conférence de presse, dont certains propos frisent l’ingérence dans les affaires nationales mais toujours est-il qu’Isabelle Delattre ne s’inscrit pas en faux quand elle déclare que les routes nationales et les grands centres urbains se trouvent « déjà » dans un état de dégradation avancé. Sur ce point, il fallait reconnaitre qu’elle dit vrai ! A Antananarivo-ville comme dans les grands axes nationaux, RN 1, RN 2, RN 4, etc. l’état des routes accuse un état lamentable sinon honteux en dépit de supposées grandes réparations il y a quelques années.
Le Gouvernement malagasy vient de suspendre temporairement les recrutements des fonctionnaires. Veuillez bien noter le mot « temporairement ». Ceci étant, c’est une suspension qui ne cadre pas sur le définitif mais on ne sait pas jusqu’à quand ! Cela pourrait être du temporaire « définitivement ». En tout cas, c’est déjà encourageant de l’arrêter un peu. L’Etat ne peut ou ne doit pas donner éternellement l’image de recruteur. La caisse publique ne supportera pas toujours à la situation pléthorique du personnel de l’Etat. Il faudrait plutôt encourager l’essor du secteur privé comme étant pourvoyeur de travail. Evidemment, on avance des raisons techniques justifiant la décision mais la mesure prise vaut le coup. Le recrutement des Secrétaires d’Etat peut attendre. Chaque département doit assumer leurs tâches respectives.
Le gel des recrutements des fonctionnaires s’avère une nécessité. A chaque ministère de bien s’organiser pour le bon déroulement des affaires nationales. 
Ndrianaivo

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jeudi, 29 février 2024

Actu-brèves

40 ha de terrain seront aménagés en un parc solaire géant à Tsimahabeomby. Un grand pas de plus a été réalisé dans la réalisation de projets énergétiques verts à Madagascar. En effet, la Commune d’Imerintsiatosika aura l’honneur d’accueillir un central solaire qui vise à s’ajouter au réseau électrique de la JIRAMA, mais également à desservir la ville nouvelle de Fieferamanga. Ce dernier fait partie du projet « Ankohonana Miarina » dont l’objectif est d’accueillir les familles nécessiteuses afin qu’elles puissent subvenir à leur besoin quotidien. La création du parc solaire a été entérinée par le Conseil des ministres du mercredi dernier. Ce projet fait partie des initiatives visant à mettre en œuvre des projets énergétiques dans un délai de 100 jours selon la politique du Gouvernement. Cette décision témoigne de l'engagement de Madagascar à développer des sources d'énergie renouvelable et à réduire sa dépendance aux combustibles fossiles. Le parc solaire de Tsimahabeomby représente un pas significatif vers un avenir énergétique plus propre et plus durable pour le pays.

USAID Madagascar a mis en terre 1 500 arbres autochtones et fruitiers hier. Cela vient s’ajouter aux 2 000 arbres plantés durant les deux dernières années. Les jeunes plants ont été achetés aux sœurs Ursulines de Sabotsy Namehana afin de les soutenir dans leur engagement à éduquer 45 orphelins et enfants abandonnés. Cette initiative de reforestation, organisée avec Sandandrano, contribuera à préserver les sols et à aider plus de 10 000 communautés locales d'Ambohijanaka à bénéficier de l'eau d'irrigation et d'eau potable. "Par le simple fait de planter un arbre, nous semons les graines d'un changement positif, favorisant un héritage qui transcende les frontières et les générations" », a souligné la cheffe de mission adjoint, Stephanie Arnold, lors de cette journée de plantation d'arbres. "En nous engageant dans cette initiative, nous atténuons non seulement l'impact du changement climatique, mais démontrons également notre engagement commun envers des pratiques durables".

Un pas de plus dans les relations militaires entre Madagascar et le Japon. Lors de la rencontre du ministre des Forces armées, le Général Sahivelo Lala Monja Delphin avec la commandante Keiko Kawashima, attachée à la défense auprès de l'ambassade du Japon, le 29 février, plusieurs sujets ont été abordés, dont la coopération en matière d'équipement des troupes de secours et la sécurité maritime. Les discussions ont également porté sur l'établissement de relations militaires entre le Japon et Madagascar, inexistantes jusqu'à présent, avec une volonté d'échanger des expériences et de collaborer dans des domaines d'intérêt mutuel. La visite de courtoisie du commandant Kawashima fait également suite à la nomination du Général de corps d'armée en tant que ministre des Forces armées, soulignant ainsi un échange d'honneur et de valeur militaire entre les deux nations insulaires.

Tentative d'assaut contre la localité d'Andekaleka-
10 membres du gang arrêtés les uns après les autres
. Un gang composé de 18 individus armés ont voulu faire incursion dans la localité d'Andekaleka, vers 18h, mercredi dernier. Mais grâce à la vigilance et à la ruse du fokonolona, la tentative des bandits a échoué. Mieux que ça ! Une bonne partie des agresseurs, soit dix, étaient tombés les uns après les autres dans le traquenard tendu à leur endroit.
Les agresseurs auraient commis l'erreur de s'infiltrer à Antanambao par petits groupes. C'était dans ces circonstances que trois d'entre eux étaient tombés rapidement dans le piège du fokonolona. Les quatres autres larrons furent capturés et séquestrés par le fokonolona, à leur tour. Il en fut de même pour les trois autres à Ambatovola, Moramanga. Les coups de filet des 10 suspects seraient les fruits d'une opération conjointe et tripartite fokonolona-police-gendarmerie. Par contre,huit autres seraient encore en cavale.

Toamasina
-Piège mortel
Deux auteurs tombent sous les balles de la Police
. Des coups de feu ont déchiré la tranquillité des habitants vers 2h du matin, hier, dans le quartier de Tanambao 5 à Toamasina. Sur le terrain, 2 cadavres de suspects gisaient sur le sol. Les éléments de l'UIR de la Police venaient de les abattre alors qu'avec leurs deux acolytes, les concernés, qui étaient armés, ont attaqué le passager d'un cyclo-pousse, en réalité un montage de la Police, juste à son passage sur la nouvelle rocade au niveau de l'école Séraphin à Tanambao.
Pourquoi montage ? Parce qu'en fait de passager, c'était en réalité un élément en tenue civile de l'UIR qui était sur le cyclo-pousse, histoire d'attirer les bandits dans un leurre. Ceux que la Police a éliminés, ont fait les objets de nombreuses plaintes pour des actes similaires.

Viol sur une malade mentale
-Le suspect atterrit à Tsiafahy. 
Actuellement, un homme, encore jeune a été incarcéré à Tsiafahy pour le viol d'une femme souffrant d'une maladie mentale. Lorsque les gendarmes étaient venus l'arrêter, le suspect aurait été pris en flagrant délit d'actes, selon une source de la Gendarmerie.
Tout a commencé le 25 février dernier lorsque les proches de la victime s'étaient alarmés en ne la voyant pas chez elle. Le lendemain même de cela, les gendarmes ont retrouvé ses traces, dans le domicile du suspect.

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Une nouvelle affaire retentissante secoue la JIRAMA. Une affaire qui plonge la compagnie nationale dans l'obscurité d'un scandale financier.
Les sources d'informations officielles sont jusqu’ici silencieuses. Un épais brouillard entoure pour l'instant ce scandale. Ce sont des bribes d'information qui ont permis de savoir que cette semaine, une procession de hauts dirigeants de la compagnie aurait convergé vers Ambohibao, où le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) mène des interrogatoires serrés. Quatre administrateurs et trois hauts cadres supérieurs se retrouveraient dans le collimateur des investigateurs, certains auraient même été placés en garde à vue. Le conditionnel est ici de rigueur.
L'affaire qui les accable tournerait autour d'une acquisition de groupes électrogènes, apparemment réalisée sans validation du Conseil d'administration et sans recours à un appel d'offres. Les premières indications suggèreraient l'utilisation d'un faux procès-verbal du CA pour débloquer les fonds nécessaires à cet achat controversé.
Des incohérences dans la procédure auraient soulevé des suspicions. Habituellement, entre la réunion du CA et la publication du procès-verbal, il s'écoule de 5 à 8 jours. Cependant, dans ce cas, seulement deux jours séparent ces deux événements, laissant présager une manipulation orchestrée pour hâter l'achat des groupes électrogènes.
Cette acquisition se serait en outre réalisée sans appel d'offres, par une acquisition directe, toujours d’après nos sources. Plus troublant encore, le fournisseur retenu n'apparaîtrait pas dans la base de données de la JIRAMA, constituée l'année précédente pour des achats du même acabit. De plus, ces équipements auraient été acquis à un coût deux fois supérieur au prix du marché, suscitant encore plus des interrogations. A ces éléments déjà lourds de conséquences s'ajouterait la non-conformité des groupes électrogènes aux normes requises.
Ce nouveau scandale ébranle encore plus la confiance envers la JIRAMA et soulève des questions sur la transparence de ses pratiques et la responsabilité de ses dirigeants. La compagnie, habituellement en charge de l'approvisionnement énergétique, se retrouve elle-même plongée dans une sombre panne de crédibilité. Le déferrement de cette affaire devant le Pole anti-corruption devrait se tenir ce jour.
La Rédaction

 

Publié dans Politique

« La plupart des individus présentant des troubles mentaux n’ont pas accès à des soins efficaces ». Pourtant, les statistiques, bien que disparates, sont alarmantes en matière de troubles mentaux, de maladies mentales et d’épilepsie. Selon les informations recueillies, 23,4 % de la population malagasy ont des troubles mentaux. 47 % de la population dans la ville d’Antananarivo en souffrent, selon les résultats d’une étude réalisée en 2021. Les habitants âgés entre 15 et 25 ans en sont les principaux concernés. Cependant, le coût des soins semblent exorbitant, hors de portée de tout le monde. Une consultation relative à la santé mentale se facture entre 25.000 et 40.000 ariary. Ceci d’autant plus que les soins en santé mentale et ceux de l’épilepsie sont toujours classés « spécialisés ». A cela s’ajoute la nécessité d’un soutien psychosocial pour les patients, tant par leurs proches que les spécialistes. Le traitement et l’accompagnement psychologique durent des années, ce qui augmente les dépenses. De nombreux patients interrompent le traitement, faute de moyens.
Formation et réinsertion
La santé mentale se manifeste sous 3 formes, selon l’ONG Humanité et Inclusion (HI), à savoir la santé mentale positive, la détresse psychologique et les troubles mentaux. La première manifestation concerne la relation avec son corps et avec les autres. La détresse psychologique étant, quant à elle, réactionnelle. Certaines personnes peuvent vivre avec. Quant aux troubles et maladies mentaux, ceux qui les subissent en souffrent. Toutefois, ils endurent des discriminations et exclusions dans la plupart des cas. Raison pour laquelle le projet « Hifali » de HI mise sur la lutte contre l’exclusion de ces personnes ou encore sur l’insertion socioéconomique après leur guérison. Des formations professionnelles sur la fabrication de savon artisanal, la mécanique automobile, etc., ont été dispensées aux patients résidant à Antananarivo et Mahajanga. Certains d’entre eux sont actuellement opérationnels.
D’un autre côté, le projet « Hifali » a dispensé une formation pour environ 50 acteurs œuvrant dans la santé mentale. En perspectives, un curriculum en la matière, actuellement en élaboration, sera accessible pour les communautés, à l’exemple des agents communautaires, les travailleurs sociaux, les paramédicaux, les chorales, etc., à en croire Eugène Randriamampionona, chef dudit projet. Seule la Faculté de médecine aborde le sujet en ce moment.
Recueillis par P.R.



Rendez-vous du REMAPSEN
« Santé mentale et épilepsie : contextes et perspectives à Madagascar ». Tel a été le thème du rendez-vous du REMAPSEN Madagascar (Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement), lequel s’est tenu hier au siège de l’Ordre des journalistes de Madagascar (OJM), sis à Ambohidahy. Une occasion d’informer et de s’informer sur ces deux sujets, depuis la prévention jusqu’au soutien psychosocial, en passant par la prise en charge. Deux spécialistes, composés d’un neurologue et d’une psychiatre, ainsi qu’un chef de projet de réinsertion et un chef de service de la santé mentale auprès du ministère de la Santé publique sont intervenus à propos de ces sujets pendant deux heures. L’objectif étant de susciter un changement de comportement de la communauté à l’égard des personnes atteintes de troubles mentaux ou d’épilepsie.
Faut-il noter que le REMAPSEN Mada regroupe une trentaine de journalistes engagés dans la promotion de la santé et de l’environnement.



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La saison cyclonique est loin d’être terminée. Selon Météo France, une zone suspecte est sous surveillance au nord-ouest des Mascareignes depuis le début de la semaine. Le Centre météorologique régional estime que ce système pourrait atteindre le seuil de tempête tropicale modérée à proximité de la côte Est de Madagascar. La plupart des modèles météorologiques s’accordent pour dire que cette zone suspecte pourrait se renforcer davantage en une tempête tropicale. Par conséquent, les prévisionnistes estiment que le temps commencera à se dégrader à partir de vendredi et anticipe même des averses intenses avec des orages lors de ce week-end. Des accumulations d’eau et des inondations locales sont probables dans les zones à risque. Toutefois, les météorologues malagasy ont annoncé un risque faible qu’une perturbation cyclonique évolue près des Districts d’Antalaha, Sainte-Marie, Maroantsetra, Mananara-Avaratra, Soanierana-Ivongo, Fenoarivo-Atsinanana, Vavatenina, Toamasina, Vohibinany, Vatomandry, Antanambao-Manampotsy, Mahanoro, Nosy Varika, Mananjary, Manakara, Vohipeno et Farafangana.
En attendant l’évolution de ce système, les averses se poursuivent dans plusieurs Régions du pays. Des averses orageuses sont attendues sur la partie nord et le centre ouest du pays. Celles-ci vont s’étendre progressivement partout dans l’île, particulièrement en fin de semaine. Selon la Météo Malagasy, les pluies orageuses devraient s'intensifier sur les Hautes Terres et le centre est du pays pour les deux prochains jours. Une vigilance « verte » (fortes pluies) est lancée dans les Régions de Betsiboka, Analamanga, Bongolava, Itasy, Vakinankaratra, Alaotra-Mangoro, Vatovavy, Fitovinany, ainsi que les Districts de Vatomandry, Mahanoro, Antanambao-Manampotsy et Marolambo.
Anatra R.

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jeudi, 29 février 2024

Agenda du week-end


Vendredi 1er mars
Silo & Mafonja
Du jazz, du blues et de la musique « roots » à profusion. C’est ce que propose la salle du vieux carré, situé à Behoririka, ce soir à partir de 20h 30. Une soirée qui s’annonce déjà très musicale. Deux artistes et musiciens reconnus dans leurs talents respectifs investiront la scène. Il s’agit de Silo et Mafonja, chacun pouvant jouer à la guitare ou au clavier. Le « line-up » donne déjà une idée de ce que cette soirée réservera aux mélomanes qui prévoient de sortir ce soir. Le répertoire sera éclectique, voguant entre soul, jazz et roots à leurs sauces. Une jolie soirée musicale en perspective, arrosée autour de quelques verres. Rendez-vous ce soir au Piment Café !
Lôla
Lôla retrouve finalement le chemin de la scène tananarivienne après quelques mois d’absence. Cet artiste, accompagné de ses musiciens, choristes et danseuses au grand complet, invitent les fans à un show qui se déroulera au Nooro Tower, Ambohitrarahaba ce soir à partir de 21h. Un événement unique qui servira, au chanteur et ses fans, à renouer les liens et se remémorer du bon vieux temps. Encore une fois, avec sa voix aiguë, ses compositions romantiques ainsi que son rythme « batrelaky », Lôla va séduire à nouveau le public à cette occasion. Avec ses 22 années d’expériences scéniques et de partage musical, comme à l’accoutumée, le chanteur va livrer une prestation intense du début jusqu’à la fin de ce concert.  A chacun de ses spectacles, les paroles de ses tubes comme « Jamba » mais aussi « Tsisy atakaloko la mozika » ou encore « Mampitempo ny fo » sont toujours repris en chœur par l’assistance. Une autre occasion pour cette dernière de se remémorer des souvenirs de jeunesse et de revivre des moments inoubliables.
Princio
Drôle, direct et parfois insolent… Princio a su gagner le cœur des amateurs de chansons à texte, en particulier les jeunes. Il s’est vite fait une place sur les scènes musicales. Même aujourd’hui, il continue d’enchanter l’assistance, comme ce sera encore certainement le cas ce soir. Ses spectacles en solo se sont fait assez rares ces derniers temps. Mais aujourd’hui, il  décide de rompre le silence en revenant sur le devant de la scène du Phô Resto, Ivato. Le show démarrera à 20 h. En tout cas, une chose est sûre, avec cette affiche, ceux qui viennent de passer une semaine chargée, prendront le temps pour s’amuser et se déstresser en ce vendredi « joli ».
Rija Ramanantoanina
Après avoir donné des concerts lors de la fête de la Saint-Valentin, le crooner propose son troisième spectacle de l’année en ce vendredi. Ce show, baptisé « Nofy feno loko », se tiendra ce soir à partir de 20h 30 au Louvre, Antaninarenina. Encore une fois, avec son charme, sa voix ainsi que ses chansons romantiques, Rija Ramanantoanina séduira ses inconditionnels lors de ce rendez-vous intime. D’ailleurs, comme à l’accoutumée, à chacune de ses apparitions scéniques, le crooner apporte de la joie et d’allégresse. Le charme de Rija Ramanantoanina devrait une nouvelle fois opérer pour le plus grand plaisir de ses fans qui le suivent depuis toujours…
Iraimbilanja
Les infatigables « Iraimbilanja »  ne sont pas prêts de chômer. Ils ont ainsi décidé d’entamer leur deuxième concert de l’année pour satisfaire les inconditinnels. Ce soir à partir de 19h, ils seront au CEMES Soanierana. Comme au bon vieux temps, les membres du groupe vont une nouvelle fois démontrer qu’ils ont rien perdu de leurs énergies et de leurs talents. C’est toujours avec une fougue inouïe que Batata et Niry scandent chacune des paroles de leurs tubes. Après quatre décennies de carrière artistique, plus précisément 41 ans de partage musical, ces papys du rock savent toujours entraîner le public avec leurs titres, comme « Tao an-tsekoly » ou « Tsy ho ahy ianao » qui sont d’ailleurs parmi les « best of » du groupe.
Tselatra
Après une série de concerts couronnés de succès l’an dernier, le groupe « Tselatra » va pour un autre rendez-vous de l’année. Bien qu’il réside en France, Eric, lead vocalist de ce groupe, propose une autre retrouvaille avec les férus de musique rock. Cette fois-ci il prévoit de jouer du rock acoustique. La soirée se tiendra dans l’une des salles les plus prisées des noctambules, à savoir Madagascar Espace, située à Ambohimangakely. Les premières notes de musique retentiront à 21h. Sans nul doute, Eric et ses camarades de scène vont encore donner corps et âme pour faire plaisir aux fans qui y seront présents. Pour une nouvelle fois, malgré quelques rides,  les  membres de « Tselatra » vont une nouvelle fois démontrer qu’ils ont pu conserver leurs talents artistiques.

Samedi 2 mars
Iniah
Souvent invité à partager l’affiche avec d’autres groupes ou à jouer la première partie d’une autre formation musicale, le groupe Iniah montera - cette fois-ci en solo - sur la scène du Pavé Le Club, Antaninarenina demain après-midi à partir de 13h. Musique « Punk », « Power metal », « Black metal », « Death metal »… Les membres du groupe mettront en avant cette diversité et cet éclectisme, en proposant du rock très lourd en matière de sonorité. Un événement à ne pas manquer pour les adeptes de musique à très haut décibel.
Imiangaly
Partager ensemble dans la convivialité en musique et en images autour d’un verre dans un concert de musique brassant le folk et la world music avec des sonorités acoustiques. C’est ce que propose la chanteuse Imiangaly sur la scène du Maro Madagascar, sise à Antsakaviro, demain à partir de 15h. Un après-midi musical à consommer sans modération et à savourer absolument puisque cette chanteuse monte rarement sur l’estrade.
Bolo
Après la sortie de son nouvel album « Ravitoto », le chanteur Bolo ne cesse d’arpenter différentes scènes de la capitale. Oui, Bolo se dit être prêt pour rencontrer ses fans. L’interprète du fameux tube « Kopozé » qui fait tabac dans les ondes depuis quelques semaines est de retour pour un concert qui se tiendra au CRAAM, Ankatso ce samedi à partir de 15h. Avec son répertoire considéré comme passe-partout, notamment en jouant différents styles musicaux tels que le rap, l’Afrobeat, le pop rock, le ragga dancehall ou le « sound system », tout cela avec des textes directs et crus, mixant le genre « vazo miteny » (chansons à textes), il saura comment émerveiller ses fans lors de ce samedi « magnifique ».
Si.R

Publié dans Culture

Renforcement des liens économiques. L'ambassadeur de l'Inde à Madagascar, Bandaru Wilsonbabu, a parlé de la relation commerciale entre l'Inde et Madagascar hier, à l’hôtel Novotel Madagascar lors de l'événement "Partenariat pour la croissance : Etats indiens-Madagascar." Il a révélé que les échanges commerciaux entre les deux pays pour l'exercice 2022-2023 ont atteint 655 millions de dollars us, enregistrant une augmentation de 32% par rapport à l'année précédente. Les principales exportations indiennes vers Madagascar comprennent le riz, les produits pétroliers, la farine de blé et les produits pharmaceutiques, tandis que Madagascar exporte des clous de girofle, des fèves de cacao, des pois de vache, de la vanille et des huiles essentielles vers l'Inde. Il a encouragé les entreprises malagasy à tirer parti du système de préférences tarifaires en franchise de droits, en vigueur depuis 2008 pour Madagascar et d'autres pays les moins avancés, couvrant 98,2% des lignes tarifaires exportées vers l'Inde. L'événement était axé sur le renforcement de la coopération commerciale, économique et en matière d'investissement entre Madagascar et six Etats indiens. L'ambassadeur a brièvement mis en lumière les opportunités de coopération avec chacun d'entre eux. Le plus grand Etat indien est le Rajasthan, réputé pour ses forts colorés, ses palais, et sa position de leader dans les énergies renouvelables. Ensuite, Gujarat est un Etat historiquement lié à Madagascar, avec une forte présence dans les secteurs maritime, pétrochimique, automobile et diamantaire. Maharashtra est l'Etat le plus riche de l'Inde, abritant la capitale financière Mumbai, et se distinguant dans les industries pharmaceutiques, pétrochimiques et électroniques. Goa est une destination touristique renommée investissant dans l'agriculture, la pêche, les technologies de l'information, et les biotechnologies. Karnataka est la "Silicon Valley de l'Inde" avec une forte présence dans les secteurs des logiciels, de l'aérospatiale et de la défense. Et enfin, Kerala est un Etat avancé avec un fort taux d'alphabétisation, une espérance de vie élevée et une importance dans l'exportation de produits comme la noix de coco, les épices et le café.
Partenaire proche
 Wilsonbabu a souligné que l'Inde, en tant que partenaire proche, est prête à partager son expérience et son expertise en matière de développement avec Madagascar. Il a souligné la proximité géographique, avec moins de 4000 km de distance maritime, faisant de l'Inde la plus grande économie majeure géographiquement proche de Madagascar. L'ambassade travaillera en étroite collaboration avec les autorités malagasy pour concrétiser le potentiel de coopération dans les domaines du commerce, de la technologie et du tourisme entre les Etats indiens et Madagascar. Dans son discours, il a également mis en avant l'évolution remarquable de l'Inde au cours des 76 années depuis son indépendance, devenant la cinquième économie mondiale avec une croissance rapide. Il a évoqué les réalisations récentes, dont l'alunissage et le positionnement près du pôle sud de la lune, ainsi que les progrès dans le domaine des start-up et de la technologie. Cet événement intervient trois semaines après la rencontre entre le Premier ministre indien, Narendra Modi, et le Président de Madagascar, Andry Rajoelina, à Dubaï, démontrant une intensification du partenariat entre les deux nations. L'Inde reste un partenaire de choix pour Madagascar, prêt à partager son succès et à contribuer au développement mutuel.

Carinah Mamilalaina

Publié dans Economie


A cinq jours du début officiel de la 13eme édition des Jeux africains d'Acrra, Ghana, aucune information ne fuite du côté de la Place Goulette Ambohijatovo concernant le nombre de la délégation malagasy ; ni sur le nombre ni sur le départ. Alors que certaines fédérations se permettent le luxe de sortir des noms des athlètes pour cette joute avant l’autorité compétente, ce sont les athlètes recalés du voyage qui ont la parole sur les réseaux sociaux et les médias.
« On joue avec nos sentiments »
Le quadruple médaillé d’or aux Jeux des îles de l’Océan indien 2023, Cynthia Félicité Namahako est la seule athlète qui a pris son courage à deux mains et  n’a pas caché sa déception après son rejet aux Jeux africains 2024.  Elle s’est préparée dure et a investi en temps et en argent pour le voyage. Malheureusement à quelques jours du départ, on lui a annoncé au téléphone qu’elle ne sera pas retenue pour participer à cette compétition.
 « Initialement, j’étais dans la liste de la délégation. Mais après, on m’a informée qu’on a réduit le nombre d'athlètes et que je suis parmi ceux qui vont rester à quai », confie l’athlète tuléaroise. Un coup dur pour notre interlocuteur qui ne cache pas son désarroi. « Les sportifs malgaches n’ont plus de valeur. On joue sur nos sentiments », dénonce-t-elle. Elle appelle à la prise de responsabilité du Président de la République.

Un rêve brisé pour l’athlète malagasy. Elle peut désormais mettre une croix sur les  Jeux africains. Et elle n’est pas la seule athlète dans cette situation. Hormis, Cinthya, Ralisy, Koloina et Ny Aina sont aussi écartées de la liste. « Il  nous était pas facile d’annoncer cette mauvaise nouvelle aux athlètes. C’est au ministère d’établir la liste finale », regrette un responsable de l’athlétisme.
Quatre athlètes représenteront le pays à cette joute et la FMA mise sur les pensionnaires du Centre international de Dakar. Il s’agit de Sidonie Fiadanantsoa, (100m haie) et Claudine Nomenjanahary (100m sprint). Pour les restes, ce seront des locaux en l’occurrence Haingo Razanajafy (100 m plat) et Florentine Razanamandroso s’aligneront en saut longueur. Ces quatre athlètes représenteront aussi la Grande île au 4x100m dames.
Du côté d’Ambohijatovo, aucun responsable n’est autorisé à s’exprimer sur la liste de la délégation. Car apparemment,  celle-ci change tout le temps selon les ordres venant d’en haut par rapport au budget alloué par l’Etat malagasy aux Jeux africains.
Elias Fanomezantsoa
 

Publié dans Sport

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Editorial

  • D’éternels médecins après… !
    On était, on est et on restera d’éternels médecins après la mort ! Et la honte ni le ridicule ne tue pas. La capacité d’anticipation et la compétence à prévenir nous échappent honteusement. On est là ! Et le pays paie les prix au plus fort pour en devenir l’un des plus pauvres du monde. Et le drame, personne n’est responsable. Ce sont toujours les autres qui portent le chapeau. Quel dommage !Depuis toujours, les ressources naturelles endémiques du pays font l’objet de braquage à ciel ouvert, de trafics illicites imparables et de commerce au noir sans que nos supposés meilleurs responsables du pays, nos supposés grands stratèges, des généraux et autres, de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police nationale ne parviennent pas à stopper ou tout au moins contrôler le crime. Et le sang coule ! Une hémorragie sans arrêt ! Exsangue, Madagasikara n’est que l’ombre de…

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