Publié dans Politique

Accidents sur la RN 2 - Renforcement du contrôle des véhicules

Publié le jeudi, 07 septembre 2023



Les séries d’accidents se multiplient ces derniers temps sur la RN 2 reliant Toamasina et Antananarivo. Les pannes techniques, la surcharge des poids lourds et le mauvais état de la route ont été désignés comme facteurs de cette recrudescence des accidents de la route. Cependant, le non respect des codes de conduite et de la morale sont aussi parmi les problèmes.
A cet effet, en ce qui concerne les taxis-brousse, les contrôles au niveau des gares routières seront maintenus et renforcés. L’Agence des transports terrestres (ATT), avec l’appui de la Gendarmerie, des coopératives de transport et des riverains de la RN2, a entrepris une démarche collective afin de trouver des solutions pérennes à la sécurisation des passagers et des marchandises circulant sur cet axe.
La vérification systématique de l’état des voitures au départ de la gare routière fait partie des mesures prises. Le nombre de passagers, le poids et le gabarit des bagages, l’état de santé du conducteur, les papiers d’assurance, la visite technique,… font également partie des points focus. Toute situation non-conforme au cahier des charges entraînera une convocation du propriétaire du véhicule auprès des responsables de l’ATT et une probable immobilisation du véhicule.

Les camions, sources d’embouteillage et d’accidents
Au sujet des camions, une sensibilisation a été menée à l’endroit des chauffeurs. Cela concerne surtout le « stationnement sauvage » au bord des routes. Cette pratique est souvent une source d’accidents et engendre des embouteillages monstres sur la RN 2 comme c’était le cas cette semaine. Les poids lourds ne sont pas épargnés par des pannes fréquentes. Ils bloquent la route et coupent la circulation. Pourtant, les moyens pour les dégager requièrent des gros engins et du temps, ce qui entraîne des pertes considérables pour les autres usagers de la route. Désormais, les vérifications techniques sur ce type de véhicule vont être intensifiées.
Les camions sont d’ailleurs pointés du doigt par les utilisateurs, non seulement sur la RN 2, mais partout ailleurs. Destruction des ponts, surcharge, non-respect des autres véhicules, ralentissement volontaire, vitesse excessive sont parmi les faits relatés par les témoins.
« Quand vous avez un camion devant vous sur les routes, il faudra patienter. C’est au bon vouloir du chauffeur que vous arriverez à le dépasser », selon un autre chauffeur. Il a ajouté que « si vous essayez de le dépasser quand même, il faudra faire gaffe à une queue de poisson ou des insultes de la part du camionneur ».
Amélioration de la capacité de réaction des vigiles
En ce qui concerne la sécurité routière face aux bandits, les vigiles, composés d’habitants des Communes et villages sur la RN 2, ont été dotés de gilets rétro-réfléchissants. Cela va aider à les distinguer. Ils ont également été sensibilisés à donner les informations à temps afin d’attraper les bandits à temps, mais aussi pour que les Forces de l’ordre localisent le lieu de l’attaque avec précision. Les numéros pour contacter la Gendarmerie et les autres autorités chargées de la sécurité routière ont été donnés aux membres de ces vigiles.
Cette sensibilisation des communautés villageoises assurant la sécurité a été effectuée mercredi et jeudi derniers dans la Commune d’Antsampanana, District de Brickaville.
Nikki Razaf

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025
Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff