Publié dans Politique

Pôles anti-corruption - 62 affaires criminelles en attente

Publié le vendredi, 02 août 2019

62 affaires criminelles attendent la session de la Cour criminelle ordinaire. C’est ce qui est ressorti de la présentation du rapport d’activité de la Direction de coordination nationale (DCN) des Pôles anti-corruption et du Pôle anti-corruption d’Antananarivo (PAC) hier à la présentation de son rapport d’activité et d’évaluation, entre la période juin 2018-juin 2019, au cours d’un atelier de restitution à l’Ibis Ankorondrano. 30 parmi ces dossiers font suite à des saisines entre juin et décembre 2018 et 32 entre janvier et juin 2019. Des dossiers qui, pour la plupart, concernent des détournements de fonds publics, selon les précisions de la coordonnatrice nationale des PAC, Ratiaraisoa Harimahefa, au cours d’une interview en marge de cet évènement.  Attendue depuis plusieurs mois, la première session de cette cour n’a toujours pas eu lieu. Des efforts sont en train d’être faits par les responsables, explique la coordonnatrice nationale des PAC. Cette cour devra ainsi être opérationnelle que ce mois d’août, selon Ratiaraisoa Harimahefa. « La  première session aura lieu probablement le 20 août », affirme-t-elle. Et elle de laisser entendre la tenue d’autres sessions jusqu’au mois de décembre. « Un calendrier sera, dit-elle, publié ». L’objectif serait ainsi d’accélérer le jugement de personnes placées en détention préventive, précise la coordonnatrice nationale des PAC.

« Les moyens sont prêts », souligne-t-elle. Parmi les affaires en attente de session de la Cour criminelle ordinaire figurent une dizaine issue du Bureau indépendant anti-corruption, dont certains concernent des cas d’abus de fonction, de détournement de deniers publics ou d’infraction de faux.  Outre les 62 dossiers adressés à la Cour criminelle, dans l’ensemble, la juridiction du second degré du PAC Antananarivo a été saisie de 121 autres dossiers au cours de la période de juin 2018 à juin 2019. Par rapport au 2ème semestre 2018, le volume des dossiers à traiter a connu une hausse de 35,1% au cours du premier semestre 2019. De plus, les arrêts rendus, de janvier à juin 2018 ont accusé une hausse de 133% par rapport au second semestre 2018.
La Rédaction

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Editorial

  • Soixante jours !
    Les deux semaines qui ont vu la présentation des membres du nouveau Gouvernement, sous la houlette du Premier ministre, chef du Gouvernement Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, arrivent bientôt à leur fin. Onze jours se sont écoulés, il reste quarante neuf jours des soixante jours, temps imparti dicté par le président de la Refondation, colonel Michaël Randrianirina, lors de son discours d’installation dudit Gouvernement le 28 octobre 2025 au palais d’Etat d’Iavoloha. En effet, le Chef de l’Etat Randrianirina a donné, d’un ton ferme, soixante jours francs aux nouveaux membres du Gouvernement de faire leurs preuves, de quels bois ils brûlent, selon une certaine expression ! Le Président de la Refondation de la République se démarque du sentier battu en réduisant la « période de grâce » ou « d’essai » à 60 jours au lieu de 100 traditionnellement appliquée. L’origine des « Cent jours » remonte à l’Empire, phase de l’Histoire…

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