Publié dans Politique

Naufrage du cargo Viviano - Les passagers sains et saufs, les marchandises totalement perdues

Publié le mardi, 20 août 2019

Deux cargos dont le Ronaldo et le Viviano, ont fait naufrage au large d'Antalaha à un intervalle de quelques moments vers le début de cette semaine. Si l'information est livrée au compte-gouttes pour le premier, une embarcation de 18 mètres, en revanche elle est assez explicite pour le second. Selon un récent développement de la situation, on a appris que les secours n'auraient pas pu sauver la marchandise sur le Viviano. Constituée généralement de produits de première nécessité, elle a donc totalement péri en mer.

 

En revanche, les 23 passagers de Viviano dont des enfants, ont pu être finalement tous tirés d'affaire grâce à l'opération de sauvetage menée par deux vagues successives par l'Agence portuaire maritime et fluviale (APMF). Les naufragés ont donc pu pousser un grand ouf de soulagement après plusieurs  heures d'attente passées dans l'angoisse étreignant, notamment pour une partie d'entre eux, lesquels ont dû attendre dans le cargo, le temps que la vedette de l'APMF ait pu revenir sur place après le transit  d'une partie de ses passagers. En effet, l'agence a dépêché deux vedettes rapides dans la zone du corail où le bateau a échoué, pour ces opérations de secours. Pendant la procédure, les secours ont réussi à évacuer l'eau du navire, et qui a menacé de le faire sombrer rapidement que prévu.

Le Viviano aurait voulu mettre le cap sur Antalaha via Toamasina lorsqu'il a subi une avarie moteur, une situation qui l'a fait échouer sur cette bande de corail. « La mauvaise équation entre  l'effet du Varatraza, ce vent particulièrement puissant du moment,  et la puissance moteur du cargo, ont provoqué cette avarie moteur sur l'embarcation », explique le directeur générale de l'APMF.

Il a averti les usagers qu'il faut de la prudence  pour naviguer dans toute cette zone littorale de l'Est allant d'Antsiranana entre le mois de mai et octobre, et que les usagers doivent se plier aux instructions afin d'éviter justement le pire.

F.R.

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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