Publié dans Politique

Naufrage du cargo Viviano - Les passagers sains et saufs, les marchandises totalement perdues

Publié le mardi, 20 août 2019

Deux cargos dont le Ronaldo et le Viviano, ont fait naufrage au large d'Antalaha à un intervalle de quelques moments vers le début de cette semaine. Si l'information est livrée au compte-gouttes pour le premier, une embarcation de 18 mètres, en revanche elle est assez explicite pour le second. Selon un récent développement de la situation, on a appris que les secours n'auraient pas pu sauver la marchandise sur le Viviano. Constituée généralement de produits de première nécessité, elle a donc totalement péri en mer.

 

En revanche, les 23 passagers de Viviano dont des enfants, ont pu être finalement tous tirés d'affaire grâce à l'opération de sauvetage menée par deux vagues successives par l'Agence portuaire maritime et fluviale (APMF). Les naufragés ont donc pu pousser un grand ouf de soulagement après plusieurs  heures d'attente passées dans l'angoisse étreignant, notamment pour une partie d'entre eux, lesquels ont dû attendre dans le cargo, le temps que la vedette de l'APMF ait pu revenir sur place après le transit  d'une partie de ses passagers. En effet, l'agence a dépêché deux vedettes rapides dans la zone du corail où le bateau a échoué, pour ces opérations de secours. Pendant la procédure, les secours ont réussi à évacuer l'eau du navire, et qui a menacé de le faire sombrer rapidement que prévu.

Le Viviano aurait voulu mettre le cap sur Antalaha via Toamasina lorsqu'il a subi une avarie moteur, une situation qui l'a fait échouer sur cette bande de corail. « La mauvaise équation entre  l'effet du Varatraza, ce vent particulièrement puissant du moment,  et la puissance moteur du cargo, ont provoqué cette avarie moteur sur l'embarcation », explique le directeur générale de l'APMF.

Il a averti les usagers qu'il faut de la prudence  pour naviguer dans toute cette zone littorale de l'Est allant d'Antsiranana entre le mois de mai et octobre, et que les usagers doivent se plier aux instructions afin d'éviter justement le pire.

F.R.

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Editorial

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    Trois longues décennies après, le poids de la douleur pèse encore sur le cœur ! Le 6 novembre 1995, un implacable incendie réduit en cendres le Palais de Manjakamiadana. Trente ans plus tard, le 6 novembre 2025, la douleur reste vive et brise le cœur des gens notamment ceux ou celles étant originaires de l’Imerina. Une telle précision sert à survoler la susceptibilité des uns et à prendre soin de la frustration des autres. Le « Rovan’ny Manjakamiadana » que le feu a détruit sans pitié servait de domaine royal de l’Imerina. Les rois et reines des Hova, comme aimaient bien les étrangers et surtout les colons l’appeler ainsi, en guise de raillerie, vivaient dans ce Palais et ce depuis Andrianjaka. Certes, avant ce fils de Ralambo qui a investi la colline d’Analamanga qui sera le « Tananan’Iarivo », il y a le Rova d’Ambohimanga, le Rova d’Ambohidrabiby, etc. Le…

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