Publié dans Politique

Velirano, un an après - Les projets présidentiels en marche

Publié le mercredi, 19 février 2020

Les projets du Président de la République Andry Rajoelina pour l’émergence de Madagascar et l’épanouissement du peuple malagasy sont sur les rails, a soutenu hier le directeur de la communication de la Présidence, Rinah Rakotomanga, à l’occasion d’un débat organisé par le Youth Leadership Training Program ou YLTP, au Centell Antanimena. Le débat dirigé par Raoto Andriamanambe, qui a vu la présence de Hery Rason et de Alain Andriamiseza, marque la publication de la revue Politika numéro 16, axé sur « le Velirano, un an après ».

 

Le YLTP a organisé hier au Centell Antanimena un débat axé sur le « Velirano, un an après ». Rinah Rakotomanga de la Présidence de la République, Hery Rason des Organisations de la société civile et Alain Andriamiseza de l’Opposition, en substitution à Fidèle Razara Pierre député élu à Ambatondrazaka, ont été les intervenants. Le directeur de la communication de la Présidence a défendu mordicus le bilan du régime actuel, un après avoir conquis le pouvoir. D’après ses explications, le bilan est positif et les travaux sont sur les rails. Elle a cité, entre autres, la construction de dix-neuf écoles, EPP, CEG et lycées confondus et quatre universités dans tout le pays, en seulement une année. Les constructions de routes avancent à savoir, la RN 44 et la RN 5A. Les projets Tana-Masoandro et la construction du stade Barea sont en cours. Et l’appel à manifestation d’intérêt pour la réalisation du Projet Miami est déjà lancé. Le projet Bas Mangoky pour atteindre l’autosuffisance alimentaire est également en marche à Alaotra Mangoro. Mais parallèlement à ces projets, d’autres sont déjà en cours d’exécution actuellement.

Tout au long de son intervention, le directeur de la communication de la Présidence a sollicité un changement de mentalité de la part de tout un chacun vers l’émergence et le développement de Madagascar. Le changement de mentalité, l’adoption d’une volonté réelle d’aller de l’avant tout en délaissant le « conservatisme » pourrait amener le pays vers un réel changement durable, a-t-elle soutenu. En effet, le développement du pays ne constitue pas la seule affaire des dirigeants. C’est le défi quotidien de tout un peuple réuni autour d’un projet de société qui sera à même d’enclencher l’émergence du pays. Rinah Rakotomanga a soutenu que le bénéficiaire des projets réalisés et à réaliser est la génération présente et surtout la génération future. Le régime actuel est conscient qu’il faut des résultats, et qu’il écoute la population. Mais il y a des étapes à respecter, des marches à gravir une à une, soutient-elle, tout en ne perdant pas de vue l’objectif fixé.

Quant à Hery Rason des Organisations de la société civile, il a surtout insisté sur la nécessité de gérer les priorités. En effet, à tout prioriser, il n’y a plus de priorité. Aussi, il a suggéré, en tant que force de proposition des Organisations de la société civile, de prioriser l’éducation. Il a soutenu que le pays se développera de façon durable à travers l’éducation. Seul un peuple éduquer pourra sortir le pays de l’état de pauvreté dans lequel il a été plongé. Alain Andriamiseza, pour sa part, a joué son opposition. Il a critiqué le régime actuel en rebondissant sur les explications avancées par le directeur de communication de la Présidence. Il a également dénoncé le non-respect des procédures, de la législation en vigueur et des délais avancés. En somme, ce débat sur la première année du régime actuel s’est bien déroulé, en présence des membres de la FES, des yltipiens, des Organisations de la société civile et de simples citoyens. Pour cette première année du « Velirano », la revue Politika affirme, « Un an à la tête du pays, Andry Rajoelina imprime son style. Son équipe peine à suivre. Si certains arrivent à tirer leur épingle du jeu, les autres membres de l’exécutif sont à côté de la plaque, pataugent et ont dû être « remerciés », faute de résultats. Il est vrai qu’il est difficile de suivre le rythme d’un TGV lancé à vive allure ».

Boaza

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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