Publié dans Société

Réfection des routes à Antananarivo - Deux mois pour effectuer les grands travaux

Publié le vendredi, 25 février 2022


En état de délabrement avancé. Plusieurs rues dans la ville d’Antananarivo et périphéries sont presque impraticables avec leur dégradation. C’est le cas du côté d’Antohomadinika et 67Ha, parmi les axes les plus fréquentés. D’ailleurs, les usagers s’en plaignent quotidiennement, non seulement sur les réseaux sociaux mais aussi dans les véhicules de transport en commun ou de particuliers. Cette situation engendre également la grogne des riverains. Le manque d’entretien régulier pendant plusieurs années ainsi que les pratiques illégales constituent les principaux facteurs favorisant l’état piteux des tronçons. Face à ces situations, le ministère des Travaux publics (MTP), la Région d’Analamanga et la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) se donnent la main pour assurer la réfection, voire la reconstruction de plusieurs rues de la Capitale et périphéries. Ces grands travaux se feront pendant 60 jours, selon les informations recueillies.
« La CUA ne dispose pas d’assez de budget pour s’assurer des grands travaux de réfection des rues. Elle se charge plutôt des entretiens réguliers. Pour le cas de cet axe Anosizato- Anosipatrana, il s’agit de tout reconstruire, tout comme pour de nombreuses autres routes que le ministère prendra en main », informe Jerry Hatrefindrazana, ministre de tutelle. Les travaux de reconstruction ont commencé en parallèle depuis cette semaine pour certains axes, comme Anosibe-Anosipatrana, Ambohipo-Ambolokandrina, etc. Ils débuteront à partir de la semaine prochaine pour 67Ha, Ambodin’Isotry, Vassacos ou encore Antohomadinika. Au total, 17 axes de la ville seront réparés d’ici la fin avril ou début mai. Si le MTP s’assurera des grands travaux effectués dans les routes en dégradation avancée, la Région d’Analamanga s’occupera des tronçons dont la réfection nécessite des matériels et engins adéquats. La CUA se charge, pour sa part, des petites réparations et des travaux tip-top pour couvrir les nids-de- poule.
Les travaux de reconstruction et d’entretien des routes à Antananarivo suivront les normes requises pour assurer à la fois leur qualité et leur pérennité. Une fois les travaux effectués, la CUA élaborera un programme d’entretien régulier afin d’éviter l’état de délabrement avancé et ses conséquences sur la mobilité urbaine. D’un autre côté, les canalisations et l’évacuation des eaux usées figurent parmi les travaux menés avec la réfection des routes. Ceci afin d’éviter la montée fréquente des eaux durant la saison des pluies. D’ailleurs, le numéro Un du MTP interpelle les usagers et les riverains à contribuer à l’entretien de ces infrastructures publiques, d’abord pour leur propre intérêt. Notons que des enquêtes et études techniques ont précédé l’organisation et la réalisation des travaux.
Patricia Ramavonirina



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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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