Publié dans Société

Région de Vatovavy - Une nouvelle stratégie de développement post-cyclonique en vue

Publié le dimanche, 27 février 2022


Après le passage du cyclone Batsirai, la ville de Mananjary a été détruite à 90 %. Le bilan a été moins lourd après le passage d’Emnati, avec peu de dégâts donc par rapport aux précédents. Pour le Gouvernorat de la Région de Vatovavy, une nouvelle stratégie de développement post-cyclonique s’impose. La reconstruction d’un nouveau type de maison traditionnelle résistante au cyclone en fait partie. Ceci se fera en étroite collaboration avec la Cellule de prévention et de gestion des urgences (CPGU) au niveau de la Primature.
« Nous avons appris deux choses après le passage de ces deux cyclones. La construction d’un nouveau prototype de maison traditionnelle adaptée au cyclone constitue la première leçon. Deuxièmement, le Gouvernorat projette d’étendre les champs et les zones irrigables, sans oublier la construction de barrages d’irrigation et l’amélioration des semences. Ceux-ci constituent notre principale priorité puisque nous avons constaté qu’après chaque catastrophe naturelle, il ne nous reste plus rien à manger. Il s’agit d’un problème à résoudre primordialement », explique Maurice Lucien Randrianarison, gouverneur de la Région de Vatovavy.
Les mesures préventives et les sensibilisations menées par les autorités locales de la Région de Vatovavy pourraient expliquer les dégâts limités après le passage d’Emnati. La population a  respecté les mesures de prévention avant et après le passage de ce cyclone. Par ailleurs, des sites d’hébergement improvisés ont été bâtis, hormis ceux publics. En tout, 25 sites d’hébergement ont reçu des personnes déplacées dans tout Mananjary, au nombre de 6 019 et issues de 1 734 ménages. Grace à la collaboration avec les partenaires, entre autres le Programme alimentaire mondial (PAM), le « World Central Kitchen » (WCK) et l’association Fitia, 8 tonnes de vivres ainsi que des repas chauds ont pu être distribués durant 4 jours après le passage de l’intempérie.
E.F.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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