Publié dans Société

Incendie à Anosipatrana - 33 maisons partirent en flammes

Publié le dimanche, 27 février 2022


Une volute de fumée noire s’élevait dans le ciel vers le milieu de l’après-midi dans le secteur du quartier dit “Trano Dimy” à Anosipatrana, hier. Là, 33 habitations dont la plupart construites en bois, ont été ravagées par les flammes. Trois de ces dernières sont construites en dur. C’est le cas d’un bâtiment bleu à deux étages, le plus élevé et lequel les appartements sis dans la partie supérieure, ont été complètement dévastés avant même que les sapeurs-pompiers puissent intervenir. Seul le rez-de-chaussée a été épargné. “De crainte pour leur vie, les pauvres locataires se sont enfuis sans pouvoir rien emporter sauf les vêtements qu’ils portaient sur eux”, relate un témoin à la scène.
Bien que le sinistre n’ait fait aucune victime humaine, sauf bien sûr une panique se traduisant par un sauve-qui-peut général parmi les locataires, les dégâts sont particulièrement importants. “La plupart des propriétaires, notamment ceux des maisonnettes, ont tout perdu dans cet incendie”, confie une source auprès des sapeurs-pompiers. Beaucoup d’habitants ont perdu leurs économies sinon les animaux d’élevage tels que des cochons. Les pompiers sont arrivés sur les lieux avec quatre fourgons pompes, un peu vers 15h. “Les soldats du feu ont finalement maîtrisé la situation une heure après un travail d’arrache-pied”, poursuit notre interlocuteur. Et comme d’habitude, l’intervention des pompiers a été gênée à la fois par un problème d’accès et surtout d’eau. “Il nous a fallu puiser l’eau d’un ruisseau malodorant qui passe au milieu du secteur, faute de bouches d’incendie”, renchérissent-ils.
De leur côté, des témoins affirment que les dégâts auraient pu être encore limités s’il n’y avait pas ce problème d’accès dans le périmètre chez les soldats du feu. Qui plus est, ces derniers ont dû encore chercher un raccourci pendant un bon bout de temps pour atteindre finalement le cœur du secteur en flamme.
Du fait de l’ampleur du sinistre, la Police a déployé ses éléments pour y instaurer un périmètre de sécurité dans la zone touchée. Pour l’heure, la cause de l’incendie n’a pas été encore élucidée sauf que des bribes de renseignements glanées auprès de certains témoins oculaires ont permis de savoir que les flammes étaient parties du réseau étriqué d’habitations en bois. L’enquête suit son cours.
Franck R.

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff