Publié dans Société

Transport de fuel lourd pour la JIRAMA - Forte mobilisation des camions-citernes

Publié le jeudi, 20 juillet 2023



Trois semaines. C’est le délai que le Président de la République, Andry Rajoelina a donné pour mettre fin au problème de délestage dans le pays. Ainsi, il a été décidé que plus d’une centaine de camions-citernes seront utilisés pour transporter le fuel lourd dans les centrales thermiques de la JIRAMA.
En effet, ce sont principalement le retard des livraisons et la pénurie de carburant qui engendrent les délestages tournants, une mesure prise par la compagnie d’eau et d’électricité. Pour faire marcher les zones vitales et essentielles, la JIRAMA fait des réserves parmi ses stocks de carburant. Ce choix est judicieux au vu de l’éventuel retard du prochain arrivage de fuel. Afin d’éviter un total black-out de longue durée, la compagnie a ainsi opter pour cette stratégie.
En cette période de l’année, les centrales solaires dans plusieurs Régions de la Grande île ne marchent pas à leur pleine capacité et l’on doit recourir à l’énergie fossile.
Le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, Andriamanampisoa Soloniaina Rasamoelina, a aussi expliqué lors d’une rencontre hier avec les journalistes que « la situation actuelle résulte de la gabegie et de la mauvaise gestion au sein de la JIRAMA depuis des décennies. Il n’y avait pas non plus de politique claire dans la gestion de l’électricité et de l’énergie en général ».
Il a ajouté que les dernières véritables initiatives allant dans ce sens remontent à plus de 80 ans. Il n’y avait plus d’entretiens, d’investissements, de rénovations, d’achat de nouveaux matériels conséquents. Tous ces problèmes retombent actuellement, mais que l’Etat est en train de résoudre petit à petit.
Pour l’instant, 50 camions sont déjà prêts pour le départ. Ce nombre sera revu à la hausse. Si 80 véhicules sont suffisants pour l’opération, le ministère de tutelle en prévoit jusqu’à 100.
Nikki Razaf

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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