Publié dans Société

Epreuve spéciale d’histoire et géographie - Plusieurs candidats choisissent de retenter leur chance

Publié le jeudi, 20 juillet 2023



Entachée d’anomalie, l’épreuve d’histoire et géographie de l’examen du baccalauréat de cette année a bénéficié d’une session de rattrapage. Celle-ci se déroulera ce jour et nombreux candidats ont décidé de retenter leur chance. Pour les séries A1, A2, C et D, l’épreuve commencera à partir de 7h 30.
En effet, avant-hier, la perturbation occasionnée par le retard du début de l’épreuve et le stress occasionné par le fait de rentrer tard de la nuit ont pesé sur certains candidats. Par conséquent, ils n’arrivaient pas vraiment à se focaliser sur l’exercice.
« A l’annonce d’une éventuelle session de rattrapage, j’ai été ravi de pouvoir repasser l’épreuve d’histo-géo. Je ne suis pas le seul dans ce cas car la plupart de mes camarades étaient d’accord pour qu’on fasse ensemble l’épreuve spéciale. Mercredi dernier, les conditions n’étaient pas optimales, pour ne pas dire désastreuses. Certains ont tout simplement écrit ce qui leur venait à la tête afin éviter d’avoir un zéro, ce qui pourrait être synonyme d’une note éliminatoire. En ce qui me concerne, si ma note atteint la moyenne, ce serait un miracle », raconte Josoa, après la fin de l’épreuve de science, hier au Lycée J.J. Rabearivelo, Analakely.
Il a ajouté qu’en plus, les candidats ont le choix de se présenter ou non cette épreuve spéciale. Pour certains, cette seconde épreuve est une véritable aubaine car l’on retient la meilleure note obtenue parmi les deux. « Je pense que la majorité des candidats décideront de faire la seconde session, rien que pour tenter d’améliorer leurs notes ».
Les professeurs ont également conseillé aux candidats de refaire cette épreuve d’histoire et géographie. Cela ne peut être que bénéfique. « Si c’est pour mettre toutes les chances de son côté, le fait d’opter pour cette nouvelle épreuve ne coûte rien. En plus, les sujets et les questions qui seront posés dans cette session de rattrapage pourraient correspondre à ce que vous avez maîtrisé à la perfection à l’école. Ainsi, en faisant ce second essai, vous pouvez améliorez grandement votre chance de réussir l’examen. Et si par malheur, le second sujet serait difficile, on pourra toujours conserver sa note lors de la première session », a expliqué R. Angelico.
Afin de pouvoir réaliser cette session spéciale, l'épreuve théorique d'EPS (Education physique et sportive), prévue se tenir ce matin, a été décalée pour cet après-midi. Les candidats sont toutefois libres de refaire ou non l'épreuve. S’ils estiment qu’ils ont réussi l’épreuve du mercredi, ils ne sont pas obligés de revenir ce jour. Quoi qu’il en soit, des points de bonus leur seront attribués.
Nikki Razaf

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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