Publié dans Société

Célébration du 8 mars à Toamasina - Mialy Rajoelina privilégie les femmes vulnérables !

Publié le jeudi, 07 mars 2024



Toamasina en effervescence. La ville du grand port accueille depuis hier la célébration nationale de la Journée internationale des droits de la femme, avec de multiples activités au programme. La Première dame Mialy Rajoelina, également présidente fondatrice de l’association Fitia, honore de sa présence et participe à cette célébration.
La gent féminine à l’honneur. La formation professionnelle des femmes en situation de précarité constitue une activité spécifique pour la célébration nationale du 8 mars depuis l’année dernière. Pour cette année, ce sont 140 femmes vulnérables, mères célibataires, veuves ou survivantes de violences, qui ont été privilégiées à Toamasina. Elles ont bénéficié de 10 jours de formation de masse en coupe et couture, organisée par le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (MEFTP), dirigé par la ministre Lalatiana Rakotondrazafy. « La formation professionnelle est non seulement une source de savoir-faire. Elle garantit également le développement du pays ainsi que l’indépendance des femmes afin de mieux s'épanouir et de jouir pleinement de leurs droits. En gagnant leur vie, elles deviennent autonomes », déclare la Première dame. L'épouse du Chef de l'Etat n'a pas manqué d'exprimer sa reconnaissance au METFP d'avoir organisé cette formation. Elle s'est aussi adressé à tout un chacun d'apporter son soutien aux femmes pour qu'elles se relèvent. C'était lors de la cérémonie de remise de certificats et de distribution de kits de démarrage pour les femmes formées, hier au « Port Academy Center  Toamasina » (PACT). Chaque kit comprend une machine à coudre, ciseau, fils, mètre, etc., pour que les bénéficiaires puissent mener leurs activités génératrices de revenus.

Caravane spéciale de la santé
Plus de 10.000 personnes ciblées. La célébration nationale du 8 mars se démarque depuis quelques années par la tenue d'une Caravane spéciale de la santé. Cette fois-ci, la cinquième édition de « Sarobidy ny aiko » cible notamment les femmes et les enfants. Avant d'arriver à Toamasina, la Caravane médicale spéciale est passée à Moramanga, Brickaville et Fénérive-Est, où 5.000 personnes par site ont pu bénéficier de prestations sanitaires. Les consultations générales ainsi que les traitements y sont gratuits, que ce soient pour les vaccinations, les consultations prénatales, la santé bucco-dentaire, le planning familial, etc. A cela s'ajoutent les dépistages de la tension artérielle, du diabète, du VIH-Sida, du cancer du col de l'utérus et du sein ou encore la radiographie. La caravane constitue aussi une occasion d'enchaîner les sensibilisations contre les violences. Mialy Rajoelina n'a pas manqué de visiter la Caravane médicale. Celle-ci résulte du partenariat entre l'association Fitia, le ministère de la Santé publique ainsi que les partenaires comme l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), afin d'offrir des soins de proximité aux habitants.
Les 85 stands érigés à l'esplanade de l'hôtel de ville de Toamasina ne sont pas en reste lors de la visite d'une délégation de la Première dame. Les stands mettent en avant les savoir-faire des femmes issues de toutes les Régions de l'île, et ce, pendant 3 jours...
P.R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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