Publié dans Société

Andie Mialy Andriamalandy - De l’économie à la psychologie, le parcours d’une femme déterminée

Publié le jeudi, 07 mars 2024
 « Andie Mialy Andriamalandy » « Andie Mialy Andriamalandy »

En ce jour dédié aux droits de la femme, plongeons dans le parcours d'Andie Mialy Andriamalandy, une psychologue. Son parcours révèle une détermination inébranlable, une foi indéfectible et la capacité à conquérir les défis pour réaliser ses aspirations. Andie a généreusement accepté de partager son expérience avec nous en cette journée particulière, en dévoilant une vie marquée par des épreuves qu’elle préfère garder pour elle. Interview.

La Vérité (+) : Pouvez-vous nous raconter brièvement votre parcours ?
Andie M. (=) : Mon parcours a été plutôt atypique. J’ai initialement étudié jusqu’au dernier niveau dans la Faculté d’économie. Mais après une dizaine d'années de travail, j’ai ressenti le besoin de changer d’orientation. C’est ainsi que j’ai repris les cours de psychologie, un retour en première année en quelque sorte. Ma motivation découle de mon histoire personnelle, ayant élevé seule mon premier fils dès son jeune âge, tout en étudiant et travaillant. Je veux montrer aux autres qu’il est possible de surmonter les défis et de s’améliorer dans la vie.
(+) : Vous confiez avoir élevé seule votre enfant. Comment cela a-t-il influencé votre choix de devenir psychologue ?
(=) : Se battre seule a été une expérience difficile mais enrichissante. Cela m’a motivé à aider les autres, à montrer que la persévérance et la diligence peuvent mener à des changements positifs. Je veux inspirer les gens à croire en leur potentiel et à réaliser qu’ils peuvent s’épanouir malgré les obstacles.
(+) : Comment jonglez-vous entre la maternité, les études et le travail ?
(=) : Jongler entre la maternité, l’étude et le travail n’est pas facile. Mais quand on a un objectif clair dans la vie, la diligence et la persévérance viennent naturellement. J’ai toujours aimé étudier. Donc, même en allaitant, j'ai toujours eu le temps de me consacrer aux études. Maintenant que je suis maman de deux garçons dont je m'occupe quasiment seule, je fais des pas de danse entre mon rôle de mère, mon rôle de psy, mon rôle d'enseignant-chercheur et mon rôle de consultante auprès des organismes internationaux. Tout est question d’organisation et de priorité. Je puise ma force dans la contemplation.
(+) : En cette Journée internationale des droits de la femme, quelle est la perception d’une telle célébration et son impact sur les femmes à Madagascar, selon vous ?
(=) : Le 8 mars peut avoir des impacts différents selon les personnes. Certains peuvent profiter de l’occasion pour se déconnecter et prendre du temps pour eux, tandis que d’autres peuvent saisir l’opportunité pour réfléchir sur le vrai sens de la Journée mondiale consacrée à la femme. C’est aussi l’occasion d’éduquer et d’inspirer. Le temps et l’expérience aideront chacun à comprendre le message de cette journée.
(+) : Quel est votre point de vue sur l’égalité entre hommes et femmes, notamment en cette Journée internationale des droits de la femme ?
(=) : Les hommes et les femmes ont des rôles différents mais complémentaires dans la société. Il est important de respecter ces différences, tout en promouvant l’égalité des droits. Chacun a sa propre force et son style, et il est essentiel que les hommes et les femmes collaborent  ensemble pour harmoniser la vie en société. Les droits doivent être les mêmes pour tous.
Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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