Publié dans Culture

«Instantanés de Résilience » - Nantenaina Fifaliana et Inès Ramerison exposent le renouveau

Publié le jeudi, 19 novembre 2020

L’esprit est particulièrement perturbé par cette période inédite. Les deux artistes, Nantenaina Fifaliana et Inès Ramerison ont donc voulu matérialiser leur ressenti à travers leur exposition, «Instantanés de Résilience », actuellement à Asàra, au sein de l’immeuble Atrium Ankorondrano, jusqu’à l’année prochaine. Vu l’intitulé, l’exposition se centre ainsi sur le renouveau, la reconstruction ou encore la réparation. « Résilience est un mot puissant, maintes fois galvaudé mais qui trouve tout son sens ici et maintenant. Nantenaina fusionne alors son regard photographique avec son style cinématographique où l’humain et l’environnement restent au cœur de ses œuvres » exprime Ihoby Lysiane Rabarijohn, consultante en ingénierie culturelle. «Cette exposition met en exergue l’obsolescence de l’amour. Je voulais raconter la résilience de ceux qui ont perdu quelque chose dans cette vague de consommation, que ce soit seul ou ensemble, nous passons tous par ce processus de guérison. Au départ, je voulais valoriser les métiers " qui réparent" mais au fur et à mesure, cela s’est étendu vers d’autres domaines. Dans le contexte actuel, je voulais montrer qu’on peut se reconstruire et devenir encore plus beau et plus fort » décrit ce photographe et réalisateur, qui a obtenu le premier prix aux Rencontres du Film Documentaire de l’océan Indien, en 2015, à Toamasina avec Anay ny Lalana.
Dans cet esprit de réparation, Inès Ramerison s’est inspiré du «Kingutsi», the Art of Broken Pieces. « C’est un art très courant au Japon. Il consiste à réparer des vases avec de l’or. Une fois réparé, ils deviennent alors plus valeureux et plus beaux. C’est une métaphore que j’ai transposée sur les photographies de Nantenaina. Nous voulons surtout transmettre aux gens que même après une grosse blessure, on peut renaître », rajoute la plasticienne. Les douze photos composant «Instantanés de Résilience » seront présentées par Asàr’Art en partenariat avec Atria à partir d’aujourd’hui. Une rencontre avec les artistes sera même organisée demain pour que le public puisse échanger avec le thème de la résilience, mais surtout créer un lien.       
Rova Randria

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Editorial

  • Règles générales prioritaires
    En ce début de cycle nouveau, il importe de rappeler certains principes de base qui figurent comme étant des lignes directrices à respecter, des balises pour éviter les dérapages ou toutes formes d’abus. Quelques règles inévitables s’imposent. Règle numéro un : respect de l’Etat de droit. Concept de fond qui garantit la crédibilité d’un régime en place, le respect de l’Etat de droit dans toutes ses composantes incarne l’identité d’une Nation digne de respect et de reconnaissance. Un Etat de droit signifie un pays qui respecte la loi en vigueur, les Institutions républicaines et place la dignité humaine au centre des intérêts comme étant une priorité cardinale. Personne n’est au-dessus de la loi ! Un Etat de droit entend la mise en œuvre de façon stricte de la bonne gouvernance, ce qui présuppose la priorité accordée à la transparence. De fait, une gestion saine des ressources publiques et de la…

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