Madagasikara a célébré ce jeudi 20 mars la « Journée mondiale de la francophonie ». Etant un pays qui, avec d’autres, partage partiellement ou entièrement l’usage de la langue française, la Grande île a organisé des cérémonies officielles et ce en présence, une première à Madagasikara, de Mohamed Thani Soilihi ministre délégué chargé de la francophonie et des partenaires internationaux auprès du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères. Le tout dans le cadre d’un préambule de la venue du Président français Emmanuel Macron à Madagasikara, présent pour le V ème sommet de la Commission de l’océan Indien le mois prochain. En 2016, lors du XVI ème sommet de la francophonie, à Madagasikara, le Président français François Hollande participait à la cérémonie et y prenait la parole. En 2004, le Président Jacques Chirac effectuait une visite-éclair à Madagasikara. Mais c’est une grande première pour le pays où l’on s’apprête à recevoir un Chef d’Etat français, en exercice, en visite d’Etat et en même temps de prendre part au sommet de la COI ce mois prochain.
Toutefois, quand on évoque l’usage du français dans un pays qui est le nôtre, il est impossible de ne pas revisiter l’histoire relative à l’usage de la langue de Molière au pays. Madagasikara avait déjà sa langue, le malagasy, avant que les colons aient mis les pieds au pays et imposent la langue des conquérants sinon des dominants. Le malagasy, une langue parlée et comprise du nord au sud, d’est en ouest de la Grande île. Une langue maternelle qui peut varier en déclinaison d’une Région à l’autre mais on peut très bien le comprendre dans tout Madagasikara. A l’époque où Gallieni, le gouverneur général, prenait quartier dans le pays, la première préoccupation qu’il se fixe c’est d’imposer la langue de son pays, le français. « Il faut franciser les Malgaches », disait-il. A la fin du XIX ème siècle, l’élite naissante maîtrisait, à part le malagasy, l’anglais, la langue des missionnaires. Ainsi, Gallieni à l’aube de la colonisation s’efforçait comme sa priorité d’effacer l’usage de la langue de Shakespeare et imposer la langue de Molière. Très vite, les élèves dans les écoles officielles maîtrisent le français qui, au final, devient une mode pour les jeunes. Les critères définissant la posture des « gens cultivés » se mesurent en fonction de la maîtrise du français. Nous-mêmes, nous étions moulés sur le modèle de la culture de la mère patrie. Ce fut une référence sociale ! Ayant mon baccalauréat avant 1972, j’ai fait tout l’enseignement primaire et secondaire dans le système français. En terminales, dans un grand lycée de la Capitale, tous les professeurs furent des ressortissants français sauf évidemment celui qui nous a enseignés le malagasy.
La problématique que la Grande île se doit d’affronter réside sur le fait que les Malagasy d’aujourd’hui ont perdu la maîtrise du français. Le niveau du français, en tant que langue d’enseignement, baisse considérablement dans les écoles à tous les niveaux. Parallèlement, on ne sait pas ni écrire ni lire correctement le malagasy. Un défi épineux auquel les responsables de l’éducation nationale doivent obligeamment relever.
La « Journée mondiale de la francophonie » s’inscrit dans la ligne de la mobilisation générale pour soigner l’image de la langue de Molière en simultané celle de Rabearivelo.
Ndrianaivo
Une cérémonie religieuse, en hommage aux héros de l'Insurrection du 29 mars 1947, s'est tenue samedi dernier à l'église adventiste de Soamanandrariny. Ce moment a été l'occasion de rappeler que le combat pour la liberté ne s'est pas arrêté à cette période et marque le début officiel des évènements marquant la commémoration de cette année. La transmission de cette mémoire aux générations futures demeure une priorité nationale. Lors de cette cérémonie, Rakotoarisoa Florent, président de la Haute Cour constitutionnelle, a tenu un discours sur l'importance de cet hommage. « Le sang versé pour la nation ne sera jamais oublié ni vain », a-t-il déclaré avec émotion. Pour lui, la lutte initiée en 1947 se poursuit aujourd'hui sous une autre forme : celle du développement et du renforcement de la souveraineté nationale. Le président de la HCC a également souligné le rôle de chaque citoyen dans la construction d'un pays prospère. « L'Etat s'efforce d'avancer vers le développement, mais comme le rappelle la Sainte Ecriture (Psaume 127:1): "Si l'Eternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain" », a-t-il ajouté, insistant sur l'importance de la foi et de l'unité dans les défis actuels.
Un devoir de mémoire
L'amour de la patrie et la solidarité ont été soulignés comme des valeurs à renforcer pour honorer les sacrifices du passé. « Le sang n'a pas coulé uniquement à Moramanga, mais dans toute l'île. Les fusillades et les sacrifices consentis ne seront jamais effacés », a rappelé Rakotoarisoa Florent. L'éducation et la transmission de cette mémoire figurent parmi les priorités afin de pérenniser cet héritage et de sensibiliser la jeunesse à l'importance de cette période historique. La cérémonie a réuni de nombreuses autorités civiles et militaires, dont le ministre de la Justice, Benjamin Alexis Rakotomandimby, le président du Conseil supérieur pour la protection de la démocratie et de l'Etat de droit, ainsi que l'amiral secrétaire général du ministère de la Défense, Assany Bemarivo. Au-delà du souvenir, cet hommage a résonné comme un appel à l'engagement pour la nation. La lutte d'aujourd'hui ne passe plus par les armes, mais par le développement économique et la préservation de la souveraineté nationale.
Carinah Mamilalaina
Madagascar a participé avec distinction à l’investiture de la première femme Présidente de la Namibie, Mme Netumbo Nandi-Ndaitwah, le 22 mars 2025 à Windhoek. Cette cérémonie, riche en symboles, coïncidait avec la célébration du 35ème anniversaire de l'indépendance namibienne, marquant ainsi un double événement historique pour la nation. La présence du Général Ravalomanana Richard, président du Sénat malgache, représentant le Président Andry Rajoelina et le Gouvernement malgache, a souligné la solidité des liens d'amitié et de coopération entre Madagascar et la Namibie. Son rôle était de réaffirmer l'engagement de Madagascar envers la Namibie et de féliciter la nouvelle Présidente pour son accession à la plus haute fonction de l'Etat. L'investiture de Mme Nandi-Ndaitwah représente une avancée significative pour la Namibie, symbolisant un progrès vers une gouvernance plus inclusive et une meilleure représentation des femmes dans les sphères du pouvoir. La participation de Madagascar à cet événement majeur témoigne de son engagement pour la solidarité africaine et le soutien aux processus démocratiques sur le continent.
Travailler ensemble pour le bien-être de la Région de la Haute Matsiatra. L'installation de l'écharpe des 91 maires de la Région de la Haute Matsiatra a été un événement marquant, témoignant de l'engagement collectif des élus locaux envers le développement de leurs Communes respectives. Lors de la cérémonie qui s'est tenue le 21 mars dernier à Fianarantsoa, un message fort a émergé : l'importance de l'unité et de la coopération entre les différentes Communes pour surmonter les défis et favoriser un développement harmonieux. Parmi ces 91 maires, 18 sont issus du District d'Ambalavao, soulignant la représentativité et l'engagement local dans cette initiative. La cérémonie a également été rehaussée par la présence de nombreux responsables gouvernementaux, dont plusieurs ministres, des membres de l'Assemblée nationale et du Sénat, ainsi que des gouverneurs régionaux et des chefs de District. Cette mobilisation montre non seulement l'importance de l'événement, mais également le soutien institutionnel nécessaire pour accompagner les maires dans leurs missions. La collaboration entre les différents niveaux de gouvernance est essentielle pour garantir le succès des projets locaux et pour répondre aux besoins des populations.
Six jeunes Malgaches sélectionnés pour représenter leur pays au Parlement régional de la jeunesse de l'océan Indien (PRJIO). Il s'agit de Rakotonindrina Andoniaina Rindramalala, Botoube Elcène Corélia, Andrianirina Rabenitsiry Mario Heriniana, Jimalison Tsiorisoa Giovanni Niriko, Andriamiarimbola Barisoa Nancy et Razanatsimba Anjanambinintsoa Diamondra Daniella. Ce processus de sélection, organisé par l'Association des parlements des Etats membres de la Commission de l'océan Indien (AP-COI) en collaboration avec l'Assemblée nationale et l'Alliance française d'Antananarivo, a été rigoureux. Sur 80 candidatures initiales, 71 ont été retenues après un premier examen sur dossier. Un examen oral a ensuite permis de sélectionner 12 candidats, parmi lesquels les six représentants finaux ont été choisis. L'organisation a veillé à l'équité en menant tous les examens à distance, garantissant ainsi la participation des jeunes de toutes les Régions de Madagascar. Ces jeunes bénéficieront d'une formation approfondie pour élaborer des propositions et projets axés sur le développement de la jeunesse et du patrimoine de la région océan Indien, et auront la responsabilité de porter la voix des jeunes malgaches au sein de cette instance politique et sociale. Cette liste termine donc le processus de sélection, conclu le 14 mars 2025 et démontre la volonté du PRJIO de promouvoir activement l'engagement des jeunes dans les affaires régionales et nationales.
Gendarmerie : tolérance zéro face aux dérives. Face à des comportements inappropriés de certains éléments au sein de la Gendarmerie nationale, le Général de division Andriatahina Jean Herbert Rakotomalala, commandant de la Gendarmerie nationale, a réagi fermement. Lors de la cérémonie de remise du drapeau aux élèves de la 79ème promotion à l'EGNA Ambositra, il a adressé des instructions sans équivoque à l'ensemble des unités à travers l’île. Il a insisté sur la responsabilité des commandants dans la surveillance de leurs subordonnés, soulignant l'inadmissibilité des dérives constatées. Ces comportements, a-t-il précisé, sont en totale contradiction avec la lutte contre la corruption et la bonne gouvernance, troisième objectif majeur du Président de la République. Le Général a clairement indiqué que des mesures immédiates seraient prises à l'encontre des gendarmes fautifs. L’objectif est de réaffirmer le rôle de la Gendarmerie comme garante du développement local, en exigeant le strict respect des lois et règlements de la part de tous ses membres, et en sanctionnant sans complaisance toute déviation. L'accent est mis sur le renforcement du professionnalisme et de l'intégrité au sein de la force, afin de restaurer la confiance de la population. « Montrons que les gendarmes sont dignes de la confiance des citoyens en éliminant les mauvaises herbes qui ternissent la Gendarmerie, conclut-il.
Le 9 mars dernier, le surnommé D. Bota, ou encore Boston mourait sous les tirs des policiers dans le secteur du Dépôt d'Analankinina à Toamasina. Les images d'une femme pleurant sur son cadavre à la morgue, ont fait le tour des réseaux sociaux. Depuis, un internaute qui prétend être un proche de la victime, est monté au créneau. Le présumé proche dénonce ainsi ce qu'il qualifie d'une embuscade meurtrière de la victime pour une accusation sans fondement de criminel et de présumé loueur d'arme du défunt Boston, de son vivant, également propriétaire d’un matériel de sonorisation. Ce dont la Police s'en défend : « Les Forces de l'ordre se basent sur un dossier avec preuves en sa possession afin de pouvoir procéder à une arrestation. Et que les proches d'un suspect ne sont toujours pas tenus de savoir les sales activités que le suspect mène en parallèle aux celles considérées comme officielles », précise une source policière à Toamasina.
Dans le cas de Boston, la Police l'avait dans son collimateur à cause de son activité illégale dans la location d'armes à feu aux malfaiteurs, ces derniers qui sèment la terreur à Toamasina depuis des lustres. Et que son arrestation, qui a débouché sur son élimination, le 9 mars dernier au Dépôt, aurait obtenu le feu vert du procureur de la cité portuaire de l'Est, selon une source sur place.
Depuis cette publication sur Facebook pleine de reproches envers la Police, cette dernière décide de changer la procédure à Toamasina : la famille n'a plus le droit de récupérer à la morgue la dépouille d’un suspect sans qu'elle ne soit d'abord passée au Commissariat de police.
Franck R./Kamy
Antananarivo a été frappée par de fortes inondations dans la nuit de samedi. Des pluies ont provoqué une montée rapide des eaux. A Ambohijanaka, le bassin de rétention de Sandandrano a cédé. La digue en face du stationnement de Mahaimandry a rompu. L'eau s'est engouffrée dans les rues, atteignant parfois la hauteur des genoux. Plusieurs maisons ont été envahies par les flots. En effet, la circulation a été fortement perturbée. « Face à la situation, les autorités ont pris des mesures. Les habitants des zones les plus touchées ont été incités à évacuer les lieux. La Commune s'est mobilisée pour accueillir les sinistrés. Malheureusement, le bilan humain est lourd. Deux enfants de 9 et 5 ans ont été emportés par les eaux. Leurs corps ont été retrouvés quelques heures plus tard », annonce la Gendarmerie.
D'autres quartiers de la Capitale ont aussi subi des inondations. « A Ankaditoho-Marohoho, l'électricité a été coupée dès 19h. Deux heures plus tard, l'eau est montée brusquement, submergeant plusieurs habitations. Le niveau de l’eau est montée jusqu’aux chevilles et même jusqu’aux genoux dans certains foyers. L’électricité n’est rétablie qu’à minuit », raconte Hajaina, un habitant du quartier. « C’était la panique totale. On a entendu des sifflements et des cris. Certains essayaient de sauver leurs affaires, d'autres évacuaient l’eau à la hâte », ajoute-t-il. Selon lui, les constructions anarchiques aggravent la situation. « Beaucoup de bâtiments sont érigés sur les canalisations. Par conséquent, l’eau ne peut pas s’évacuer normalement », ajoute-t-il.
Dans les jours qui viennent, le risque d'inondation reste élevé dans la ville des mille. La rivière Sisaony est en crue. L’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d'Antananarivo(APIPA) a placé la plaine de la Capitale en alerte rouge. A cet effet, les habitants sont appelés à la vigilance. Plusieurs Communes sont touchées. Parmi celles-ci, on peut citer Tsiafahy, Androhibe-Antsahadinta, Bongatsara et Antanetikely-Ambohijoky. D’autres comme Alatsinainy-Ambazaha, Ampahitrosy, Soalandy, Ampanefy et Soavina sont également concernées. Anosizato-Andrefana, Ampitatafika, Ambavahaditokana, Fenoarivo, Itaosy, Ambohitrimanjaka, Fiadanana et Ampangabe figurent aussi sur la liste des zones affectées. Par rapport à cela, les autorités ont suspendu pour ce lundi 24 mars les cours dans plusieurs Communes de la Circonscription scolaire (CISCO) d’Atsimondrano.
Cyclone Jude, un lourd bilan
Parallèlement, le cyclone tropical Jude a ravagé le sud du pays. Selon le dernier bilan émanant du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), sept Régions dont 20 Districts et 197 Communes ont été touchés. Le bilan humain est dramatique. Cinq personnes
ont perdu la vie. Trois décès ont été enregistrés à Taolagnaro. Une personne est morte à Ambovombe, une autre à Befotaka. Six autres ont été blessées. Aucune disparition n’a été signalée. Les dégâts matériels sont considérables. Plus de 106.000 personnes sont sinistrées. Environ 21.000 ont dû être déplacées vers 68 sites d’hébergement. Les habitations sont durement frappées. Plus de 5.500 maisons sont inondées. Près de 6.800 sont endommagées. Environ 13.700 ont été totalement détruites. Le secteur de l’éducation est également touché. Au moins 283 salles de classe ont perdu leur toit. Plus de 340 sont partiellement détruites. Environ 700 établissements scolaires ont été rasés. Face à l’ampleur du désastre, les autorités appellent à la solidarité nationale. Les urgences consistent à aider les sinistrés et reconstruire les infrastructures détruites.
Carinah Mamilalaina
Stratégique. Le Gouvernement a récemment approuvé un plan visant à relancer l’exportation formelle de l’or et à renforcer les réserves d’or nationales détenues par la Banky Foiben’i Madagasikara (BFM). Cette initiative marque une étape cruciale pour la filière aurifère, en proie à des difficultés ces dernières années. L’objectif est de structurer le secteur afin de maximiser ses retombées économiques tout en garantissant une meilleure traçabilité et sécurité. Le cœur de cette stratégie repose sur un Appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour sélectionner des opérateurs capables d’exporter 4 tonnes d’or tout en constituant une réserve équivalente pour la BFM. Ces opérateurs devront se conformer à un cahier des charges strict, notamment en installant des structures d’achat directement sur les sites d’extraction et en respectant des quotas d’exportation mensuels. En cas de manquement aux engagements pris, les agréments seront automatiquement retirés. Dans cette optique, des structures de collecte seront également mises en place dans quatre Districts aurifères stratégiques, à savoir Mananjary, Maevatanana, Ambilobe et Miandrivazo.
Fonderie locale
Ces points de collecte, équipés de petites fonderies et de laboratoires d’analyse, garantiront la pureté et la traçabilité de l’or extrait avant son acheminement sécurisé vers Antananarivo, sous la supervision de la BFM et avec le soutien des Forces de l’ordre. « L’installation de ces fonderies locales va grandement faciliter le travail des opérateurs sur place, en plus d’assurer une meilleure gestion des flux d’or. Cela permettra également de valoriser les produits locaux en offrant plus de transparence sur la qualité de l’or local », selon le responsable d’un comptoir dans le District de Maevatanana. De plus, la stratégie prévoit aussi l’affiliation des orpailleurs à des collecteurs ou comptoirs agréés pour améliorer l’organisation et garantir une traçabilité totale. Les comptoirs auront la possibilité de vendre leur or à la BFM ou de l’exporter dans un cadre réglementé. Pour rappel, cette feuille de route intervient après une suspension des exportations d’or décidée en 2020, suite à l’absence de rapatriement des devises et aux pertes économiques qui en ont découlé. Depuis la reprise des exportations en septembre 2024, le Gouvernement entend, à travers cette nouvelle stratégie, sécuriser durablement la filière et maximiser ses retombées pour le développement du pays.
Un appel poignant à la solidarité a été lancé par le chanteur malgache Poon Ranaivoarisoa, actuellement hospitalisé en France. Depuis samedi dernier, l’artiste a utilisé les réseaux sociaux pour alerter ses fans et le grand public sur son état de santé, qui semble préoccupant. Ses amis musiciens et sa famille se joignent à cet appel désespéré, exhortant la communauté à se mobiliser pour venir en aide à cet artiste dont la carrière a marqué de nombreux mélomanes.
Poon, dont la voix a su conquérir le cœur de nombreux admirateurs, traverse une épreuve difficile due à une maladie qui l’a contraint rejoindre le lit d’hôpital. Ses amis artistes, touchés par sa situation, ont lancé une campagne sur les réseaux sociaux pour encourager les internautes à partager son message, afin d'attirer l'attention sur son cas qui nécessite une intervention rapide. « Nous avons besoin de votre soutien », déclarent ses amis, soulignant l’urgence de la situation. Pour aider Poon à surmonter cette période critique, un concert caritatif est prévu le samedi 5 avril à l'espace Orion By-pass. Cet événement, orchestré par ses camarades musiciens, vise à récolter des fonds pour couvrir ses frais médicaux. Les artistes espèrent mobiliser un maximum de fans et de bienfaiteurs pour faire de cette initiative un succès.
Les messages de soutien pour cet artiste affluent sur les réseaux sociaux, témoignant de l'affection et de l'admiration que suscite Poon dans le cœur de ses admirateurs. De nombreuses personnes expriment leur souhait de le voir rapidement rétabli, espérant qu'il puisse retourner sur scène et en studio pour continuer à enchanter le public. Face à cette situation délicate, un numéro a été mis à disposition pour les dons via Mobile Money : 034 60 747 51, au nom de Volanirina Helisoa. Poon et sa famille comptent sur la générosité de ceux qui ont été touchés par son art, non seulement pour un soutien financier, mais également pour un accompagnement moral qui pourrait les aider à traverser cette épreuve. Cet appel à la solidarité n'est pas seulement une demande d'aide, mais également une invitation à se rassembler autour d'un artiste qui a donné tant de bonheur à ses fans. En cette période de crise, la communauté malagasy est appelée à faire preuve d’empathie et de compassion pour soutenir Poon dans ce moment difficile.
Si.R
A la veille d’un match décisif face au Ghana, Corentin Martins, le sélectionneur des Barea, affiche un état d’esprit combatif. Conscient du défi qui attend ses joueurs, il veut aborder cette sixième journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 sans pression mais avec ambition.
Madagascar, actuellement troisième du groupe I avec dix points, affronte ce lundi au Maroc les Black Stars, dauphins du groupe avec douze unités. L’enjeu est crucial : une victoire permettrait aux Barea de se repositionner idéalement dans la course à la qualification.
« On va jouer notre jeu. On va essayer de les embêter le plus possible », annonce Corentin Martins. Le technicien français ne cache pas son respect pour l’adversaire : « Le Ghana a des grands joueurs qui évoluent dans les plus grands championnats d’Europe », concède-t-il.
Les Barea restent sur une belle victoire face à la Centrafrique et comptent surfer sur cette dynamique pour faire chuter le Ghana. « Il faudra répéter la même performance pour espérer prendre des points face aux Black Stars », explique Martins, insistant sur la nécessité pour ses joueurs de se faire plaisir sur le terrain et d’en donner aux supporters.
Malgré l’enjeu, le sélectionneur refuse de mettre une pression supplémentaire sur son groupe. « Ce match n’est pas décisif. Il restera encore quatre rencontres à jouer. Chaque point est important, mais il faut les aborder avec motivation et positivité ».
Si Martins ne veut pas s’attarder sur le match aller perdu (0-1), certains joueurs, eux, ont une motivation bien particulière. Mais le défenseur malgache Rado rappelle aussi une évidence du football « Sur le papier, ils sont favoris, mais cela ne signifie pas que la victoire leur est acquise. Tout se joue sur le terrain. Leur avantage physique ne garantit pas forcément leur supériorité, et nous allons tout faire pour conserver le ballon le plus longtemps possible. Le football n’est pas une science exacte ; tout dépend de ce qui se passe durant le match. Nous donnerons le meilleur de nous-mêmes, encore plus que lors de la rencontre contre la Centrafrique. »
Elias Fanomezantsoa