Politique

Le BIANCO frappe fort. Quatre policiers de la Police de l’air et des frontières (PAF) en poste à l’aéroport international d’Ivato ont été placés en détention provisoire à la prison d’Antanimora, vendredi 11 avril 2025. Ils sont poursuivis pour abus de fonction, corruption et extorsion de fonds, selon un communiqué du Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO). Cette mise sous écrou est intervenue à l’issue d’une enquête ouverte par le BIANCO, déclenchée par des signalements diffusés sur les réseaux sociaux.
Une fois encore, certains opposants n’ont pas résisté à la tentation de tirer la sonnette d’alarme — même sans raison. Selon eux, le projet Base Toliara serait synonyme de saccage écologique, et la zone protégée de Ranobe, avec ses emblématiques baobabs, serait promise au bulldozer. Sauf que la réalité, documents à l’appui, est tout autre. Contrairement aux affirmations dénuées de fondement qui circulent, aucune activité d’exploitation ne sera menée à l’intérieur de la Zone protégée PK Ranobe. Selon les documents qui nous sont parvenus, le tracé menant au site du projet n’implique pas de nouvelle route destructrice. L’on parle uniquement…
A moins de dix jours de la visite du Président français Emmanuel Macron à Madagascar, certaines voix tentent de faire dérailler le débat public. C’est le cas de Patrick Raharimanana, blogueur à ses heures perdues, politicien en mal de légitimité, et désormais autoproclamé historien et analyste politique. Dans un texte récemment publié sur son compte Facebook, ce monsieur se livre en effet à une série de digressions pseudo-intellectuelles sur la signification de la venue d’Emmanuel Macron dans la Grande île. Si l’on pouvait saluer l’initiative d’une réflexion approfondie sur les enjeux géopolitiques régionaux, force est de constater que l’exercice tourne…
A la base. Une importante délégation gouvernementale conduite par le Premier ministre Christian Ntsay s’est rendue, hier à Toliara, pour échanger directement avec les parties prenantes locales autour du projet Base Toliara. Onze ministres ont accompagné le chef du Gouvernement lors de ce déplacement, parmi lesquels les titulaires des portefeuilles de l’Intérieur, des Forces armées, de la Justice, de la Décentralisation, de l’Environnement, de la Sécurité intérieure, de la Gendarmerie nationale ou encore de l’Eau et de la Pêche.
Réunis à Paris, la capitale française, Marc Ravalomanana et Hery Rajaonarimampianina, deux anciens Présidents de la République de Madagascar, ont cosigné un communiqué conjoint dans lequel ils dressent un tableau préoccupant de la situation nationale. S'ils soulignent l’ampleur des défis auxquels le pays fait face, leur message contient aussi un appel clair à un sursaut collectif, fondé sur l’unité nationale et le respect des valeurs malgaches comme le « fihavanana ».
Des voix de l’Opposition s’élèvent pour soutenir le projet Base Toliara, un des projets miniers les plus discutés à Madagascar ces derniers temps. Lors d’une conférence de presse, tenue hier dans la capitale du Sud, plusieurs représentants locaux de partis d’Opposition ont officiellement exprimé leur soutien à l’ouverture du projet d’exploitation de sables minéralisés, situé dans la Région d’Atsimo- Andrefana. Parmi les formations politiques présentes figurent les antennes locales du Tiako i Madagasikara (TIM), de l’Arema, du Hery Vaovao ho an’i Madagasikara (HVM), du MFM, du RMDM et du Fanasin’i Madagasikara. Si leurs orientations politiques diffèrent, leur position sur Base…
Il est le tout premier Malagasy à avoir obtenu le diplôme de doctorat en sciences naturelles (entomologie) délivré en 1963 par l’université de Dijon, en France. Il, c’est le Dr Frédéric Randriamamonjy qui est parti pour un monde meilleur mercredi à l’âge de 93 ans. Diplomate, académicien, politicien, historien, écrivain et fervent protestant FJKM réformé. Voilà le résumé de sa vie riche en histoire. Grand-Croix de deuxième classe de l’ordre national malagasy, ce natif d’Ampananganana, Mandialaza, dans le District de Moramanga, est une grande fierté du Mangoro. Il a enseigné à l’école protestante d’Ambatonakanga de 1958 à 1961, au collège…
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Fil infos

  • Corruption à l’aéroport d’Ivato - Quatre policiers de la PAF placés en détention provisoire
  • Projet Base Toliara - Zone protégée Ranobe et forêt des Mikea non concernées
  • Patrick Raharimanana - Le délire d’un pseudo-historien
  • Projet Base Toliara - Le Premier ministre dans l’arène du sud
  • Vie politique - Marc Ravalomanana et Hery Rajaonarimampianina plaident pour l’unité nationale… 
  • Secteur minier - Les partis de l'Opposition favorables au projet Base Toliara
  • Frédéric Randriamamonjy - Un grand homme s’éteint
  • Edgard Razafindravahy - « Le Ve sommet de la COI, c’est un moment décisif… »
  • Coopération - Les Nations Unies accordent toute leur confiance au Gouvernement malagasy 
  • Siteny Randrianasoloniaiko - Un opposant pas crédible du tout

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Editorial

  • Lèse-majesté
    Le crime de lèse majesté constitue un péché capital à l’encontre du Chef de l’Etat, le roi ou Président de la République également contre les grands dignitaires du royaume ou de l’Etat. Sous le règne de Louis XIV, le Roi Soleil (1638 – 1715), l’auteur reconnu coupable du crime de lèse-majesté encourt la peine capitale, la guillotine. Le manque de respect manifeste et en public vis-à-vis de la dignité du Chef de l’Etat peut être pris pour un crime de lèse-majesté. De même, le manquement grave à la préséance protocolaire à l’encontre d’un grand dignitaire du royaume ou chef d’Institution de la République peut être considéré comme un crime grave, et ce, en présence d’autres personnalités.

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