Le premier Projet de loi de Finances initiale (PLFI) pour 2026, censé incarner l’acte fondateur de la « refondation » promise par le nouveau pouvoir de transition, prend à contre-pied cette ambition. Loin de marquer une rupture, il reconduit massivement les lignes budgétaires héritées du précédent régime et accorde des enveloppes conséquentes aux appareils de l’Exécutif. Adopté à la hâte en Conseil des ministres, deux jours à peine après la nomination du Gouvernement, le texte apparaît davantage comme un budget de continuité que comme la matrice d’une nouvelle politique publique. Le ministre de l’Economie et des Finances, Herinjatovo Aimé Ramiarison,…