Publié dans Société

Catholiques de Madagascar - Deux nouvelles nominations par le pape François

Publié le lundi, 08 juillet 2019

Une grande nouvelle pour les croyants de la Capitale, à savoir ceux de l’Eglise catholique. Deux grandes nouvelles nominations, notamment dans le diocèse d’Antananarivo et de Moramanga ont été réalisées hier. Le pape François a en effet nommé le père Jean-Pascal Andriantsoavina, évêque auxiliaire d’Antananarivo. Ce bibliste âgé de 50 ans était jusqu’à présent recteur du séminaire philosophique interdiocésain d’Antsirabe.
Né à Mitsinjo, dans le diocèse de Mahajanga le 24 mars 1969, le père Jean-Pascal Andriantsoavina a commencé en 1961 à fréquenter le Séminaire propédeutique. En 1992, il est entré dans le Grand séminaire philosophique d’Antsirabe pour des études philosophiques. C’est en 1997 qu’il est passé au Grand séminaire interdiocésain d’Antananarivo pour achever ses études théologiques. Il a été ordonné prêtre le 5 aout 2000. Après son ordination, il a exercé les ministères notamment du vicaire de la cathédrale d’Antananarivo et chapelain du Mouvement eucharistique des jeunes (2000-2001), de l’aumônier de la Jeunesse de l’Archidiocèse (2001-2003),  des études près l’Institut pontifical biblique de Rome achevées par une licence en Ecriture sainte, et une résidence au Collège pontifical Saint Pierre (2003-2007), du préfet des Etudes du Grand séminaire philosophique interdiocésain d’Antsirabe (2011-2019). Depuis mars 2019, il collabore en paroisse et s’occupe de la traduction de la Bible de Jérusalem en langue malagasy.



Enseigner la foi

Pour ce qui est de la deuxième nomination, l’évêque de Rome et chef de l’Eglise catholique a également nommé Monseigneur Rosario Saro Vella, âgé de 67 ans, évêque du diocèse de Moramanga. Ce dernier est connu par tout le monde par Mgr Saro et il est l’ancien évêque d’Ambanja. Né le 8 mai 1952 à Canicatti en Sicile, Mgr Saro Mgr Vella est italien et est entré chez les salésiens, où il a prononcé ses vœux religieux en 1968 et a été ordonné prêtre en 1979. Deux ans plus tard, il est envoyé comme missionnaire à Madagascar. De 1982 à 1995, il était un curé de paroisse à Ankililoaka. De 1989 à 1990, il fut maître des novices, puis de 1995 à 2007, exerçait en tant que curé dans différentes paroisses. Benoît XVI l’a nommé évêque d’Ambanja en 2007. Il a également été professeur de patristique au séminaire majeur interdiocésain d’Antsiranana. Le siège épiscopal de Moramanga était vacant depuis la nomination de l’ancien évêque, Mgr Gaetano Di Pierro, à la tête du diocèse de Farafangana, en mars 2018. Cela fait 11 ans qu’il effectue son chemin dans l’évangile. Il devient maintenant le nouvel évêque du diocèse de Moramanga.  Pour rappel, l’évêque est considéré par l’Eglise catholique comme successeur des apôtres. Et à ce titre, il est Docteur de la foi, chargé de l’enseigner et de la transmettre avec fidélité. Il exerce ses fonctions spirituelles au sein d’une circonscription appelée diocèse. Il réside dans la ville où se trouve sa cathédrale. L’évêché est le bâtiment abritant la résidence de l’évêque et ses services. Il se trouve le plus souvent dans la même ville que la cathédrale du diocèse.
Recueillis par T.A.

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Editorial

  • Lèse-majesté
    Le crime de lèse majesté constitue un péché capital à l’encontre du Chef de l’Etat, le roi ou Président de la République également contre les grands dignitaires du royaume ou de l’Etat. Sous le règne de Louis XIV, le Roi Soleil (1638 – 1715), l’auteur reconnu coupable du crime de lèse-majesté encourt la peine capitale, la guillotine. Le manque de respect manifeste et en public vis-à-vis de la dignité du Chef de l’Etat peut être pris pour un crime de lèse-majesté. De même, le manquement grave à la préséance protocolaire à l’encontre d’un grand dignitaire du royaume ou chef d’Institution de la République peut être considéré comme un crime grave, et ce, en présence d’autres personnalités.

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