Publié dans Culture

Evènement - « Squid Game » se joue dans la vraie vie à l’Akoor Digue

Publié le lundi, 01 novembre 2021

« 1, 2, 3, Soleil ! » Vous en avez peut-être joué durant votre enfance, en particulier à l’école. Il semblerait que ce jeu soit de nouveau à la mode partout. Cette recrudescence, on la doit à la série  « Squid Game », le dernier succès planétaire en date de la plateforme Netflix. Et comme tout produit viral, il existe déjà des organisateurs d’opérations évènementielles qui ont revisité la série dans la Capitale.

Lors de la journée du samedi et du dimanche derniers, dans l’enceinte de l’Akoor Digue, l’agence Okalou a décidé de revisiter la série, non seulement pour faire une expérience inspirée du jeu, mais aussi de le reproduire d’une manière réaliste afin que les jeunes se sentent immergés dans « Squid Game ». En effet, comme dans la série, les joueurs s'affrontaient dans cinq parmi les jeux inscrits dans le film. Durant ces deux jours successifs, l’enceinte de l’Akoor a été inondée par de nombreux jeunes venus participer à cet évènement ludique, en premier lieu au « 1,2,3, Soleil », suivi du jeu des biscuits au sucre, le tir à la corde, le travers de la plaque de verre qui a été modifié en pont de verre illuminé en Led, le jeu de bille et enfin le « calamar » - légèrement revisité. Pour couronner le tout, les organisateurs ont également mis en place un endroit pour prendre des photos ou le coin « photobooth » afin d’immortaliser cet instant.

Distrayant

« J'ai bien apprécié cette journée. On s'est bien amusés. Moi et mes amis avons fourni beaucoup d’efforts comme dans la série, même s'il n’y avait pas de tonnes de billets à gagner. L’important, c’est que l’on n’a pas raté un tel événement comme celui-ci. J'aimerais bien recommencer cette expérience », s’enthousiaste Jenny Haridina, une compétitrice venue sur les lieux. Fait amusant : les organisateurs ont pris la peine de préciser que les joueurs éliminés ne connaîtront pas le même sort que ceux dans la série. Il n’y a donc aucun risque d’être sommairement exécuté en cas d’échec. Plus précisément, s'ils échouent, ils seront éliminés, au lieu de leur tirer dessus par de vraies balles. Cette fois-ci, Okalou a décidé d’utiliser des balles à mousse.

Effectivement, les organisateurs ont employé les grands moyens dans la préparation de ce jeu, à savoir une grande poupée, des grands ballons transparents en guise de réservoir des lots, quelques costumes qui représentent fidèlement les accoutrements des personnages présents dans la série coréenne « Squid Game ». Bref, Okalou a réussi son pari.

Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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