Publié dans Culture

50 ans de Mahaleo - Bekoto et Dama réveillent des souvenirs

Publié le dimanche, 07 novembre 2021


Plein comme un œuf. Dama et Bekoto, les deux artistes restants de Mahaleo se sont produits dans le stade de verdure d’Antsahamanitra, bien rempli par ses fans hier. Un concert entrant dans le cadre de la célébration du 50ème anniversaire du groupe. Le spectacle était riche en souvenirs et plein d’émotion malgré une longue attente causée par le retard du commencement du show. Effectivement, même s’ils ne sont plus que deux à former le groupe après la disparition des autres membres, Dama et Bekoto ont encore prouvé et réitéré que Mahaleo est toujours là. Sur scène, ils ont pu satisfaire les fans et faire revivre les chansons qu'ils jouaient ensemble autrefois avec leurs amis décédés. Les retrouvailles ont été à la fois amusantes et satisfaisantes pour les spectateurs venus nombreux pour répondre à l'appel. Sur scène, les deux compères ont pu satisfaire les fans et faire revivre les chansons qu'ils jouaient ensemble autrefois avec leurs amis décédés. Des fans qui pensaient déjà qu'ils ne reverraient plus jamais le groupe se reproduire sur une grande scène.

Surprise

« Ianareo ve hijanona sa hiaraka aminay », tel était l’intitulé du concert que Mahaleo a choisi pour graver dans la mémoire la célébration du 50e anniversaire du groupe. Et bien entendu, les fans sont venus en millier pour voir leurs idoles. Des admirateurs issus de toutes les générations ont toujours soif de revoir Mahaleo sur scène et ont hâte d’entendre des nouveaux morceaux du groupe pour les années à venir. Une autre surprise : l’arrivée des enfants de Dama et ceux de Bekoto qui sont venus accompagner les deux artistes sur scène a également été la cerise sur le gâteau durant le show. Parmi eux, on peut citer Popol, Maharo,… qui ont emprunté la chanson de Dadah « Tsy misy ny doria » et « Farakely ». Les émotions et les souvenirs étaient en rendez-vous durant plus de quatre heures. Comme d’habitude, dans un concert donné par Mahaleo, ce sont plutôt les spectateurs qui chantent à la place des membres groupe. Hélas, de nombreux fans n’ont pas pu assister au spectacle et ont demandé de faire un remake dans un endroit plus spacieux tel le Palais des Sports ou pourquoi pas à Antsonjombe. En tout cas, il est certain que, même réduits à deux après la disparition successive de leurs compères, Bekoto et Dama ont tout de même pu offrir un spectacle chaleureux qui a ravi les fans de ce groupe mythique.
Sitraka Rakotobe





Fil infos

  • Présidentielle anticipée - La HCC assouplit le délai constitutionnel de 60 jours
  • Loi de Finances 2026 - Quand le budget trahit le renouveau
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Phénomène ténébreux
    Air du temps. Intoxication par-ci ! Empoisonnement par-là ? Ces derniers temps, pas une semaine ou pas un mois sans que l’on fasse état d’intoxication alimentaire sinon d’un acte supposé d’empoisonnement. Pour le premier ou le second cas, il y a toujours une ou des vies d’autrui en cause. Alors, les Malagasy auraient-ils sciemment dévié de la ligne de conduite morale, le « Soatoavina malagasy », une valeur immuable héritée de nos ancêtres, les Ntaolo, pour s’adonner librement aux pratiques obscures et alarmantes chères au Prince des ténèbres. Durant ce second semestre en cours, des vagues d’intoxications alimentaires d’une gravité inhabituelle secouent Madagasikara. Certaines d’entre elles auraient été l’œuvre voulue d’empoisonnement. De sinistres actes délibérément commis et dont les mobiles demeurent, pour la plupart des cas, flous. Dans la soirée du samedi 14 juin 2025, à Ambohimalaza, une fête d’anniversaire vire au drame. Le dimanche 15 au petit matin, des…

A bout portant

AutoDiff