Publié dans Culture

Cinéma - La statue du cinéaste Solo Ignace Randrasana dévoilée au public

Publié le dimanche, 21 novembre 2021


Le septième art avance à grands pas. La sculpture du cinéaste Solo Ignace Randrasana a été installée samedi dernier à l’avenue de l’Indépendance, Analakely. L’œuvre fabriquée en métal, montrant le cinéaste coiffé d’un chapeau, assis sur un banc et tenant dans sa main gauche son zébu d’or, a été donc dévoilée aux yeux du grand public. Laza, directeur du festival Les rencontres du film court (RFC), avec la Commune urbaine d’Antananarivo menée par Naina Andriantsitohaina, ainsi que quelques producteurs et réalisateurs de cinéma malagasy sont venus sur les lieux pour marquer ce grand jour et inaugurer ainsi le « Zaridaina Ciné malagasy » ou jardin des cinéastes. Il s’agit d’une installation permanente conçue pour rendre hommage aux grandes figures du cinéma malagasy et accueillir au fur et à mesure des sculptures de ces figures incontournables. « Comme son nom l’indique, ce jardin sera dédié au septième art. Un jardin où nous allons rendre hommage aux grandes figures du cinéma à Madagascar. Solo Ignace Randrasana est le premier occupant de ce lieu avec sa statue, mais nous allons ériger une sculpture tous les ans dans ce jardin », a déclaré le directeur du festival RFC lors de cette cérémonie d’inauguration.

Conte
Pour plus de précision et d’information, Solo Ignace Randrasana était le premier malagasy à réaliser un long métrage  avec son film « Very remby » en 1973. Il était également plus connu avec son œuvre majeure « Ilo tsy very » qui relate l’insurrection malagasy de 1947, dont il a tourné une seconde version en 2010. Durant l’inauguration, les membres du comité dudit festival RFC ont discerné un zébu d’or à titre posthume pour ce premier réalisateur malagasy disparu le 26 août 2011. Si auparavant, ce sont les statues et sculptures de politiciens qui sont souvent érigées et vues à des différents endroits, cette fois-ci et pour la première fois dans l’histoire du cinéma malagasy, c’est une sculpture d'un cinéaste qui est mise en avant. Pour les curieux et amateurs d’art mais surtout ceux du cinéma, cela ne coûte rien de venir jeter un coup d’œil à cette sculpture signée Tahina Rakotoarivony. A noter que le festival Les rencontres du film court se poursuit encore avec des différentes programmations alléchantes, notamment à travers les projections de films à l’IFM Analakely et dans la salle de cinéma Cinépax, Ambodivona, et tout cela gratuitement.
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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