Publié dans Culture

Concert - Poopy retrouve le chemin de la grande scène

Publié le mardi, 23 novembre 2021


Comeback. Cela fait exactement cinq ans que Poopy a arpenté pour la dernière fois la scène du théâtre de verdure d’Antsahamanitra. En cette approche de fin d’année, la chanteuse a décidé de revenir sur cette même estrade. Et pour cause, ses admirateurs lui manquent. Ce qui est sûr, c’est que Poopy, de son vrai nom Helianta Ramahavalisoa, accompagnée de ses musiciens et le groupe de danse Tsingory, peaufinent un retour fracassant à Antsahamanitra pour ce dimanche 28 novembre à partir de 15 heures tapantes. La star revient donc pour un concert inédit. Un grand spectacle qui s’annonce déjà festif puisque avec Poopy à l’animation, le public ne pourrait s’attendre qu’à un moment jovial et nostalgique. De plus, Poopy est une chanteuse qui n’est plus à présenter. Elle est dotée d’une carrière impressionnante, ponctuée par de nombreuses chansons à succès que le public aime encore fredonner jusqu’à ce jour. D’ailleurs, les amateurs de karaoké ne cessent de demander au DJ de faire passer en boucle les perles de ses riches interprétations. Ses chansons sont également fredonnées en chœur lors des fêtes familiales ou entre amis.

Mérite
Après un petit silence jugé un peu long par ses fans, Poopy et ses complices retrouvent ainsi la grande scène. « Tahak’izay », « Ny marina », « Raha nofy », « Tolory tanana » ou encore sa dernière née « Tsy ho irery »… Ces morceaux nationaux très connus vont retentir dans l’enceinte du théâtre de verdure d’Antsahamanitra ce dimanche. Et oui ! Poopy et ses musiciens préparent un retour grandiose et concoctent un grand concert digne de leur réputation. Un privilège pour tous ses fans qui découvriront à nouveau celle qui a bercé les ouïes des générations 80 et 90 à travers la Grande île et qui collectionne plus de dix albums. Nul doute que ses fans seront toujours séduits par la voix et la simplicité de cette chanteuse romantique qui chante l’amour depuis plus de 35 ans. Pour ceux qui n’ont pas encore obtenu leur ticket d’entrée, le jour-J approche. Pensez à réserver votre place dès maintenant. La billetterie est encore disponible chez Super Music, Analakely.
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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