Publié dans Culture

Portrait - Le quatuor « 4-Maso » voit grand

Publié le lundi, 27 décembre 2021


Une famille de musiciens. Le quatuor « 4-Maso » est un groupe artistique multidisciplinaires malagasy, basé à Antananarivo. Musiciens, chanteurs,… les membres de ce groupe sont issus d’une même famille. Unis pour l’amour de la musique et surtout de la culture malagasy, ils ont décidé de monter un projet musical en 2016. Ne se limitant pas seulement aux chants, le groupe est également composé de chorégraphes et de scénographes. Autrement dit, ils montent  également des chorégraphies et diverses scènes théâtrales. Et oui ! « 4-Maso » est un peu particulier puisque tous les membres sont donc issus de la même famille et portent tous des paires de lunettes. Ayant suivi des cours de musique, les deux enfants Yusha (chanteur et guitariste) et Ar’Aina (chanteur et claviériste) s’affirment très vite en tant que musiciens professionnels aux yeux de leur père Toubih (chanteur/auteur-compositeur et arrangeur du groupe, joue de la basse électrique). C’est ainsi que Yusha - à la guitare acoustique et au chant, AR’Aina - au clavier et au chant, et leur père Toubih - au chant et à la guitare basse - forment un premier trio. Les enfants ont été aussitôt rejoints par leur mère Fan’Dj qui chante également, tout en s’occupant de la section rythmique.
A titre d’information, littéralement, « 4-maso » signifie à Madagascar les gens qui portent des lunettes. On peut également lire « Cat-maso » (les yeux du chat) qui, même dans la pénombre, peuvent voir. Côté style musical, les rythmes joués par le groupe ne se limitent pas à un seul genre. « 4-maso » touche presque tous les styles et rythmes existants tels que le roots, le reggae, le ragga, le dance-hall, le RnB, le disco…. Pour pouvoir apprécier leurs œuvres musicales éclectiques, il faudra les voir sur la scène. En attendant, pour les fans et ceux qui aiment la bonne musique, il suffit de visiter leur page sur les réseaux sociaux ou d’autres plateformes de musique.
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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