Publié dans Culture

Lundi de Pentecôte - Cocktail d’ambiance à Antsonjombe

Publié le lundi, 06 juin 2022



Comme à l’accoutumée, à chaque fête, que ce soit le long week-end de Pâques ou de Pentecôte, Antsonjombe demeure la destination qui accueille le plus de public. Cette fois-ci, le grand concert « Ngeza nohon’nyNgeza », organisé par BM Productions, a rassemblé une brochette d’artistes ayant chacun son style musical pour un show haut en couleur.
Dès le matin, le Coliseum d’Antsonjombe a ouvert ses portes hier pour accueillir les premiers venus qui formaient déjà une longue queue à l’extérieur. Sur scène, les responsables de l’événement ont déjà effectué les dernières mises au point avant le grand show. Le public, venu en masse, commence à s’impatienter de voir les artistes sur scène. Le spectacle a débuté au environ de 11h dans une ambiance de fête, notamment avec les grandes Vaiavy Chila, Stéphanie ou encore Black Nadia, qui ont comme atout de faire vibrer la foule avec leurs chansons entrainantes, accompagnées par des danseurs et danseuses professionnels qui ont le rythme dans la peau. Puis vient l’heure de la prestation des trois jeunes prodiges les plus attendus, dénommés Ceasar, Elidiot, Lion Hill et LJO. Ils ont également chauffé le public, tout prêt à se défouler. Avec leurs tubes « Repela », « Paradisa » ou encore « Tanteraky », et « Ino tianao », ces jeunes artistes avaient boosté l’ambiance sur les lieux. Ils ont tenu en haleine le public tout au long de leurs prestations.
L’événement « Ngeza nohon’ny ngeza » a également été marqué par la présence du chanteur D-Lain, venu spécialement de l’étranger pour participer au show. Pour une fois, le public d’Antsonjombe a donc eu l’opportunité de le voir sur scène dans un spectacle comme celui-ci, surtout qu’il n’est que de passage dans la Capitale. L’artiste a tellement émerveillé le public bien que ses prestations n’aient duré qu’une quarantaine de minutes. Il a emmené l’audience dans un autre univers musical avec ses titres « Mangiky » ou encore « Mahere », son dernier tube. Cette fois-ci, les fêtards ont en vu de toutes les couleurs comme rythmes musicaux. Entre coupé décalé, « salegy », Afro, slow ou encore R’n’B, tous les spectateurs ont chanté à l’unisson. Bref, un sacré cocktail d’ambiance. Le grand spectacle « Ngeza nohon’ny ngeza » s’était déroulé jusqu’au coucher du soleil et était à la hauteur de toutes les attentes malgré quelques débordements de certains spectateurs. Bref, comme à chaque grande fête de Pentecôte, l’événement s’était déroulé avec succès et s’est clôturé en beauté.   
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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