Publié dans Culture

Exposition - TangalaMamy et Henitsoa Rafalia alertent chacun avec « Maina »

Publié le mercredi, 15 juin 2022


Une manifestation qui devra attirer les bons curieux de la Capitale. Et oui, les expositions se suivent mais ne se ressemblent pas à l’Institut Français de Madagascar(IFM) sis à Analakely. Après l’exposition « Escape, voyage au cœur des cultures », les murs du local de l’IFM abritent depuis le 9 juin dernier une autre œuvre un peu plus particulière. Baptisée « Maina » traduite dans la langue de Molière « Sec », cette exposition élaborée par TanagalaMamy et Henitsoa Rafalia proposait au grand public les méfaits de la destruction de l’environnement. Ensemble, ils nous livrent leur regard à la fois artistique et journalistique sur les effets du changement climatique dans le Sud de Madagascar. Ainsi pas moins de trente-six œuvres ont été réunies à l’occasion de cette grande exposition. Les clichés sont destinés à confronter le public et éveiller la conscience collective sur les problématiques majeures liant les droits humains et l'environnement. Les deux exposants présentent, entre autres, des photos des rivières asséchées, des arbres dénudés, des terres arides, des enclos à zébus vides, des « raketa » (cactus), censés s’adapter au climat du Sud, peinent à pousser. Mais également celles d’une population affamée, un pays en danger. « Maina » (Sec), c’est donc une trentaine de photographies qui montrent l’urgence climatique à laquelle font face les populations du Sud de Madagascar. Concernant les deux exposants, TangalaMamy est ingénieur agronome et photojournaliste. Il aime immortaliser la beauté des paysages de Madagascar mais c’est un tout autre visage de la Grande île qu’il décrit à travers cette exposition. Quant à Henitsoa Rafalia, il est dans le métier de photojournaliste et correspondant de la presse internationale qui se consacre à des reportages de société et travaille sur l’actualité. Si jamais vous avez la chance de passer du côté de l’Avenue de l’Indépendance à Analakely dans les prochains jours à venir, il ne vous reste plus qu’à aller faire un tour du côté de l’Institut Français à Madagascar pour vous faire votre propre avis. A rappeler que L'exposition se tient jusqu'au 2 juillet.
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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