Un logiciel ayant pour mission de comptabiliser la progression des chansons de chaque artiste, les chansons qui passent à la radio, à la télévision, sur les supports qui permettent de regarder ou écoutez de la musique comme YouTube, Spotify… et même à l’étranger. Un système informatique à la pointe de la technologie qui va établir des rapports financiers des artistes membres de l'OMDA. « La collecte des œuvres débuteront le 1er juillet et qui ne se clôt jamais, puisqu’il y a toujours des nouveautés. Bien sûr, la comptabilisation de la progression des chansons débutera également à partir de ce jour. C’est-à-dire, dès que l’œuvre sera enregistrée, le logiciel commencera à compter le passage de l’œuvre sur les stations ou autres plateformes de diffusion de musique. Evidemment, ceci n’est valable que si vous êtes auteurs-compositeurs et artistes membres de l’OMDA », a précisé Francis Razafiarison, directeur général de la Culture. Par ailleurs, il est à rappeler qu'une partie du plan de rénovation consiste à établir des partenariats sérieux avec des labels étrangers à l’instar de l’Universal Music et Virgin Music.
Etape
Ainsi, Le logiciel tant attendu est maintenant prêt à fonctionner. Les auteurs-compositeurs et artistes adhérents à l’OMDA sont conviés à remplir les conditions requises et confier leurs œuvres à la société Manoova. Cette dernière les glissera dans ce logiciel de suivi qui repèrera automatiquement les diffusions sur tout canal audio-visuel. La collecte des œuvres de tous les auteurs et compositeurs, que ce soit en bande magnétique, disque vinyle, cassette audio ou vidéo, CD audio ou vidéo, DVD, disque dur, clé USB, carte mémoire… débutera à partir du 1er juillet prochain à la Bibliothèque nationale Anosy, dans la salle Gisèle Rabesahala. Ces opérations pourront également se faire en ligne surtout pour les artistes des régions. Bref, ceci n’est qu’encore qu’une partie des défis du ministère tutelle, d’autres améliorations se feront dans les jours à venir. Comme l’affirmait la ministre Lalatiana Andriatongarivo : « le MCC en aucun cas, ne veut contrôler la gestion de l’Office malagasy des droits d’auteurs (OMDA). Mais pour l'instant, comme l'OMDA est toujours sous la tutelle du ministère, la loi oblige ce dernier à gérer ses droits et à améliorer l’OMDA. Aussi, le ministère poursuit son objectif, celui d’optimaliser la situation des artistes à Madagascar ».
Sitraka Rakotobe