Publié dans Culture

Musique rock - « Tselatra » fait trembler Antsahamanitra

Publié le dimanche, 07 août 2022

Dimanche après-midi, Antsahamanitra et ses alentours ont senti le sol trembler. La secousse s’est produite lors du concert du groupe « Tselatra », notamment à l’occasion du spectacle baptisé « Hahita anao indray » pour marquer le retour d’Erick au pays. Lui et ses camarades de scène se sont donné corps et âme pour leurs fans qui s’étaient déplacés en masse durant le show.

Un public assoiffé de musique rock mais surtout du style de « Tselatra » a été bien servi. Pour une nouvelle fois, le groupe avait démontré qu’il n’a rien perdu de son énergie et de son talent. Lorsque vient l’heure de la première note de musique, les membres du groupe ont dégagé une énergie communicative. C’est avec une fougue sans nom qu’Erick scande chacune des paroles. 

« Tovolahy », « Mionona », «  Misy andro», « Alon-drano » et le fameux « Diso ve aho », … Aucun de ses titres ne passe à la trappe. Dans la foulée, quelques morceaux inattendus provoquent des montées d'adrénaline chez les vieux fans, à l'image de « Mbola ho avy », issu du premier album du groupe ou encore « Dame de nuit ». 

Effectivement, le groupe « Tselatra » donne tout sur scène, entre riffs de guitare endiablés et une alchimie entre les membres qui fait plaisir à voir, dans un show qui semble bien rodé. Le public est face à un groupe très énergique, qui saute et bouge dans tous les sens. Erick, le leader du groupe, est toujours au top. Il est resté le même. Cheveux longues frisés, pantalon cuir, santiag bien pointu, gilet noir, le look du chanteur est toujours identique par rapport à l’époque où il a transcendé cette scène il y a une dizaine d’années. L'âge ne semble pas avoir d'emprise sur lui non plus. Sa voix rocailleuse si caractéristique est toujours aussi phénoménale. La scène est également identique depuis des décennies. En tout, l'ambiance est très chaude devant la grande scène. Les fans ont été déchaînés et ne ratent pas la moindre occasion pour chanter à l’unisson toutes les paroles. C’est avec une énergie spectaculaire et survoltée que le public de tout âge a envahi les lieux. Bref, encore une fois par le biais de Giant Event qui est l’organisateur de l’événement, le groupe « Tselatra » a su donner un grand concert digne de sa réputation. En outre, Miritsoka a également employé les grands moyens, que ce soit au niveau « sonorisation et lumière », et on peut dire que le public en a vu plein les yeux…

Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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