Publié dans Culture

« Babai Lugu » - En concert au CCESCA Antanimena

Publié le mercredi, 30 novembre 2022


Come-back. Cela fait cinq ans que les fans ne l’ont plus vu sur la scène de la Grande île. Sur les réseaux sociaux, les fans l’attendaient et rêvaient de le revoir. Aussi, le groupe sera en concert le dimanche 11 décembre 2022 à 15h au CCESCA Antanimena. Si au début, ce groupe était connu sous l’appellation d’Alalà, cette fois-ci, il est de retour et ce, sous un nouveau nom : « Babai Lugu ». Un nom de scène adopté récemment par son leader Mandratohery « Goul » Andriamihanta. Composé dans son ensemble de six membres, il se présentera encore sous forme réduite ou en quartet. Intitulé « Miray Marotady », ce concert- événement sera des retrouvailles dans un voyage musical hors du temps  avec les fans mais également de montrer que le groupe n’a l’intention de lâcher prise. Ce groupe, excellant avec le son afro-folk poétique accompagné par un univers afro-folk-groove métissé avec une sensibilité roots marquée, s’est fait connaître grâce aux titres tels que « Andro marary », « Ny Hakamoako » ou encore « Tsodrano » - pour ne citer que cela - qui figurent tous sur l’album « Masaka ». En outre, c’est certainement autour de la vidéo de la chanson « Vero », publiée sur la chaîne Youtube du groupe que l’engouement s’est le plus fait ressentir auprès des internautes. Rappelons que c’était le 21 août 2017 que  Mandratohery « Goul » Andriamihanta aka Babai Lugu s’est présenté pour la première fois en concert à Madagascar sur la scène de la Teinturerie où il fait salle comble.
 Griffe
Durant ce premier passage, l’artiste était loin d’imaginer que le public allait chanter avec lui, en chœur, presque tout le long du concert. Après cet exploit, en réponse à une demande grandissante de ses fans, le groupe Alalà est revenu au pays pour une série de concerts le long de la RN7 en décembre 2017. En trio, ils débutent leur périple sur la scène de Vakok’Arts à Toliara et finissent à l’Alliance Française à Antananarivo où ils font encore salle comble. Les chansons de Babai Lugu relèvent d’une écriture imagée, libre et poétique. Porteuses de messages d’humanité et de vie, elles scrutent la mémoire et l’instant, en quête de ce qui peut résonner d’intime et d’universel. Babai Lugu  prépare actuellement la sortie d’un nouvel album. Il présente notamment le travail entrepris dans le cadre de la nouvelle formation et avec un invité, Belongo, artiste du Sud-Ouest de Madagascar et enfant spirituel de Régis Gizavo. A cet unique rendez-vous intitulé « Miray Marotady », quelques artistes invités partageront la scène avec le quartet, à savoir Marco Klarck, Jenny Raharivola The Family et Fifih. Comme son intitulé, « Marotady » fait également référence aux cordes dans sa multiplicité de sens qui se réfère à la voix, la sensibilité, la vibration ou encore le lien.  Bref, « Miray Marotady » est aussi porteur d’un message d’unité et de diversité. Pour les fans et curieux de voir le groupe en œuvre, les tickets d’entrée sont disponibles sur la plateforme Ticketplace et dans les boutiques Mass’in de la Capitale.
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Règles générales prioritaires
    En ce début de cycle nouveau, il importe de rappeler certains principes de base qui figurent comme étant des lignes directrices à respecter, des balises pour éviter les dérapages ou toutes formes d’abus. Quelques règles inévitables s’imposent. Règle numéro un : respect de l’Etat de droit. Concept de fond qui garantit la crédibilité d’un régime en place, le respect de l’Etat de droit dans toutes ses composantes incarne l’identité d’une Nation digne de respect et de reconnaissance. Un Etat de droit signifie un pays qui respecte la loi en vigueur, les Institutions républicaines et place la dignité humaine au centre des intérêts comme étant une priorité cardinale. Personne n’est au-dessus de la loi ! Un Etat de droit entend la mise en œuvre de façon stricte de la bonne gouvernance, ce qui présuppose la priorité accordée à la transparence. De fait, une gestion saine des ressources publiques et de la…

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