Publié dans Culture

Henri Ratsimbazafy fête ses 90 ans - Le chanteur de retour avec « Mamy indray ny miaina »

Publié le mardi, 14 mars 2023
Dear Henri retrouve le bonheur de retourner sur scène Dear Henri retrouve le bonheur de retourner sur scène

Un moment de nostalgie qui touchera toutes les générations. L’attente a été longue pour les fans du légendaire Henri Ratsimbazafy. Alors que le chanteur, réputé comme un artiste solo, affirmait en 2009 sa retraite musicale, il semble toujours qu’il ne peut tout simplement se résoudre à abandonner sa passion, puisque l’interprète de « Lamba blanc » semble résolu à reprendre le micro. Et puisqu’une année de plus se fête automatiquement, il serait impensable de laisser passer silencieusement ses 90 années. Pour ce faire, le surnommé Dear Henri célèbrera ses neuf décennies avec un concert baptisé « Mamy indray ny miaina » qui signifie « La vie est encore belle ». Un événement qui se tiendra le 2 avril prochain dans l’antre du CCEsca Antanimena. Ce sera une occasion de revivre le bon vieux temps, à travers ses tubes que le public n’a jamais oubliés. Pour cela, les billets seront mis en vente à partir de demain sur la plateforme de réservation en ligne « www.ticketplace.io » et chez les boutiques Mass’in de la Capitale. Selon l’affiche, le chanteur invitera quelques artistes à cette occasion pour fêter dignement son anniversaire. Le connaissant, le chanteur offrira aux heureux privilégiés des moments inoubliables, en réinterprétant ces tubes intemporels tels que « Fiaran-dalamby », « Fitiavan’ankizy », « Ianao », « Indro tazako », ou encore le fameux « Lamba blanc », sans oublier les nombreux autres titres, exactement comme on les a vus et entendus il y a des décennies.
Hit-parade
Comme il disait, « je continuerai de chanter jusqu’à mon dernier souffle », Henri ne peut pas s’éloigner du monde artistique. Puisque la musique, c’est sa vie, une passion qu’il n’a pas perdue même après plus d’un demi-siècle passé derrière le micro. Il faut savoir que ce chanteur, auteur et compositeur de renom a fait son entrée dans la sphère musicale dans les années 60. En 1962 et 1963, il a remporté deux victoires consécutives au concours « Grand prix de la chanson française à Madagascar », organisé par le Centre culturel Albert Camus et le ministère de l’Information, grâce à ses titres « Samba tyrolienne » et « Dans tes yeux ». La différence entre les autres chanteurs et Dear Henri, c’est que ce dernier n’interprète que ses propres compositions. Il a expliqué que c’est par crainte de commettre l’irréparable, c’est-à-dire faire une fausse interprétation, qu’il ne chante pas les morceaux des autres artistes. Le chanteur possède à son actif plus de 200 chansons. Bref, malgré son âge, avec une longue carrière artistique, Henri Ratsimbazafy se veut toujours d’étonner le public et n’hésite pas à se produire sur scène.
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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