Publié dans Culture

Festival « Le Temps fort Danse » - L’événement se clôture avec succès

Publié le dimanche, 17 septembre 2023

Tout est bien qui finit bien. Le Festival « Le Temps Fort Danse » ayant débuté le 29 août, s’est achevé en beauté ce samedi. C’était sous un soleil de plomb que les différentes Compagnies ont offert avant-hier des spectacles itinérants dans les rues d’Antananarivo jusqu’à Ivato. De nombreux danseurs issus de la Compagnie « Up The Rap », Moustik Crew, les Compagnies de danse contemporaine de renommée, notamment Anjorombala, Julie Iarisoa, Lovatiana, Falihery Ratovonirina et tant d’autres ont démontré des performances uniques dans différents quartiers de la Capitale, si l’on ne cite que la cité des 67 Ha, Androndra, le jardin d’Andohalo et même sur les escaliers d’Antaninarenina, où la performance du Projet « Dihy » a fasciné les passants et les commerçants des lieux. 

Contrairement à l’ouverture du festival qui s’est tenue sous l’esplanade de l’Institut français de Madagascar (IFM) sis à Analakely, marquée par la prestation de la Compagnie Lovatiana et la démonstration en images du talentueux peintre Naty Kaly, le public a eu droit cette fois-ci à plusieurs spectacles riches en couleurs. En effet, c’était dans une ambiance joviale et décontractée que le public tananarivien a vibré au rythme des chorégraphies proposées par les Compagnies de danse invitées au festival. Durant plus de deux semaines, en parallèle avec les spectacles, les organisateurs du festival ont proposé des ateliers et des formations animés par des chorégraphes et danseurs professionnels tels que Gaby Saranouffi (chorégraphe-danseuse, directrice du festival Itrôtra), Mialy Rajohnson (chorégraphe-danseur) et Ludonie Velotrasina (doctorante en philosophie de la culture), ainsi que Madagascar Danse Debout, une association visant à promouvoir la danse hip-hop.

Cohésion 

Ces intervenants ont exécuté des sessions interactives qui ont permis aux amateurs et aux professionnels de développer leurs compétences, d’explorer de nouvelles techniques et d’enrichir leur compréhension de la danse contemporaine et du hip-hop. C’étaient des moments privilégiés ayant pour objectif de partager, apprendre et se connecter avec la communauté artistique. Le Festival « Le Temps Fort Danse » proposait également des conférences animées par des experts et ayant abordé des thématiques variées telles que l’évolution de la danse, les influences culturelles dans le hip-hop, l’impact social de la danse, et bien d’autres sujets passionnants. 

Bref, ce festival a représenté une opportunité pour les danseurs et les spectateurs de partager leur passion commune pour la danse et de célébrer la créativité, la diversité culturelle et l'expression artistique. Les performances ont souvent été éblouissantes et émouvantes, laissant une impression durable sur tous ceux qui y assistaient. Deux semaines de moment de joie, de partage et de découverte qui laissent les participants avec de beaux souvenirs et une appréciation renouvelée pour la danse. Le festival « Le Temps Fort Danse » a trouvé sa vitesse de croisière et ne demande qu'à voguer vers la deuxième édition, prévue l’année prochaine.

 

Si.R

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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