Publié dans Culture

« Legends Live » - Iraimbilanja et Tselatra  comme au bon vieux temps

Publié le vendredi, 27 octobre 2023

Le grondement se fait déjà ressentir juste après l’annonce de la nouvelle. Le concert rassemblant les deux formations « Tselatra » et « Iraimbilanja » remonte au mois de juin 2019 lors de l’événement « Rock Pentecôte ». Encore une fois, le vendredi 3 novembre, les deux groupes se retrouveront à l’Espace Dera, Tsiadana.

Le show débutera à 20h. 

Niry - du groupe « Iraimbilanja », Eric - lead voalist du groupe « Tselatra » ainsi que leurs camarades de scène vont encore donner corps et âme pour faire plaisir aux fans qui se déplaceront sans doute en masse pour assister au show. Les deux formations vont démontrer qu’ils n’ont rien perdu de leur énergie et de leur talent. Effectivement, c’est toujours avec une fougue inouïe qu’Eric et ces autres papys du rock scandent les paroles de leurs chansons. « Tovolahy », « Mionona », « Misy andro », « Tsindry mandry », « Tehina »,… Aucun de ces titres ne passera à la trappe. 

Baptisé « Legends Live », cet événement s’annonce déjà très lourd, côté sonorisation et lumière. Il s’agira du premier concert de rock d’envergure de cette année durant lequel les deux formations vont reprendre les morceaux épiques de métal des années 80, 90 et 2000. Certainement, les riffs de guitare trash se mélangeront. Les férus de « hard rock » seront encore bien servis à travers la prestation de ces deux groupes mythiques, au top de leur célébrité dans les années 80 et 90. 

Certes, les années 80 sont déjà loin, mais Eric - le leader du groupe Tselatra - est toujours au top de sa forme malgré quelques rides. Cheveux longs frisés, pantalon en cuir, santiag bien pointu, gilet noir, le look du chanteur est encore resté le même, comme à l’époque où il a transcendé les scènes de la Grande île, il y a une vingtaine d’années. L’âge ne semble pas avoir d’emprise sur lui non plus. Sa voix rocailleuse si caractéristique est toujours aussi phénoménale. De même pour « Iraimbilanja » avec ses quatre décennies de scène. Les membres du groupe sont encore intacts. Le groupe continue à émerveiller le public avec de l’aisance naturelle. 

Avec cette affiche, l’ambiance s’annonce déjà très chaude. Bref, ce sera quelques heures de musique 100 % rock. Des coups de guitares rugissants, des rythmiques puissantes et des voix survoltées sont ainsi prévus pour égayer ce concert dominical destiné aux « métalleux » de la Capitale. Deux légendes du rock dotées de plusieurs années d’expérience promettent un spectacle « tout feu, tout flamme » pour l’occasion.

 

Si.R

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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