Publié dans Culture

Fondation H - L’exposition baptisée « Balade mentale » ouvre le bal

Publié le dimanche, 05 novembre 2023
 Les créations d’Arilala Ophélia Ralamboson inaugurent les séances d’expositions à la Fondation H Les créations d’Arilala Ophélia Ralamboson inaugurent les séances d’expositions à la Fondation H

Depuis l’annonce des résultats du Prix Paritana 2023, après l’exposition de Madame Zo, la première artiste malagasy à exposer ses œuvres dans le nouveau bâtiment de la Fondation H, sis à Ambatomena, est la vice-lauréate de la 7ème édition, Arilala Ophélia Ralamboson. Elle a ouvert officiellement son exposition baptisée « Balade mentale », samedi dernier. Il s’agit de sa première manifestation personnelle qui est une invitation à pénétrer dans le cerveau humain et à en explorer les tréfonds. « Présentée sous la forme d'un labyrinthe évoquant le cheminement de l'esprit, cette installation se compose d'un ensemble de pièces textiles de 60 mètres de longueur, d'un masque modelé à partir de pièces métalliques et d'un miroir. Le labyrinthe en tissu est l'œuvre centrale de l'exposition, immergeant le visiteur dans un univers abstrait. Les pièces en tissu sont découpées pour marquer les ruptures, les changements, les incohérences. Puis, elles sont rassemblées par des coutures fermées, suggérant les continuités entre les états d'âme, ou parfois ouvertes pour rappeler les cicatrices qui ont du mal à guérir », a annoncé l’artiste.
A la fois tangible et abstrait, le tracé est sinueux. Les motifs et dessins sont réalisés de manière intuitive et aléatoire. Le « bloc painting », une technique d'impression traditionnelle visant à reproduire en série des motifs pré-dessinés et gravés sur du bois, utilisés comme tampons, vient intégrer la répétitivité des motifs dans l'œuvre. Les visiteurs pourront également apercevoir un masque qui  symbolise les artifices, une façade que l'on se crée pour cacher une part d'ombre, un camouflage des insécurités, une parure (factice) pour s'intégrer (plus facilement) dans une société. « Le masque est en métal, une matière robuste mais qui rouille. J’ai orné de fausses perles et caché l'oxydation du métal avec de la peinture noire. Dans l'exposition, il est placé juste sous le miroir, face au visiteur, de manière à le soumettre à un choix : regarder devant lui, et s'arrêter sur le confort de porter métaphoriquement le masque, ou relever la tête et se regarder dans le miroir. Ce dernier, placé en hauteur, face au sol, a un double effet. Le premier effet étant la confrontation, l'affrontement avec soi-même, et le second représente un aspect plus gratifiant, à savoir la satisfaction de se voir et de se retrouver », communique-t-elle.
Pour couronner le tout, cette installation imaginée par Arilala Ophélia Ralamboson est accompagnée d'une musique conçue pour l’art de la thérapie, composée par la musicienne Môta Soa, et d'un texte poétique écrit par l'auteur Elie Ramanankavana. Le poème est découpé en sept extraits répartis dans l'espace, lesquels se lisent dans l'ordre choisi par le visiteur en fonction de son parcours. Cette exposition est à voir à la Fondation H jusqu’au 25 novembre.
Si.R

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  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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