Publié dans Culture

Décès de Guy Rajaofetra - Xhi rejoint les étoiles

Publié le jeudi, 09 mai 2024

Une grande perte pour la culture malagasy. Le 7 mai dernier, la stupeur envahissait la Grande île à l’annonce du décès de l’homme multiculturel Tsimitovianandriandehibe Rajaofetra Guy. A la fois artiste, ingénieur en physique nucléaire, philosophe, fondateur de l’association « Maha-izy azy ny Gasy », rocker le plus puissant du pays dans les années 70 et auteur des titres « Besorongola », les « Mantakisoka », « Rôkarôka », Xhi s’en est allé à l’âge de 81 ans. Il laisse sa compagne M’aa-Diahanitrinielabe veuve. Il a rendu l’âme mardi, alors que la triste nouvelle a été officiellement annoncée ce mercredi matin sur la page Facebook M’aa et Xhi qui fait part du décès de « Tsimitovianandriandehibe Rajaofetra Guy ».

Bien que les détails précis de sa disparition n’aient pas été divulgués, de nombreuses connaissances de ce dernier, personnalités publiques et artistes ont partagé la triste nouvelle sur les réseaux sociaux, exprimant leur profonde tristesse tout en le saluant comme étant un artiste polyvalent. Mais l’homme n’était pas seulement un chanteur, un historien ou encore un ingénieur, Xhi et sa veuve sont également des artistes peintres. Pour cela, en 2012, ils étaient invités à Paris pour parler de la peinture malgache aux journées de Madagascar de l’UNESCO. M’aa et Xhi aiment peindre des tableaux où ils figurent eux-mêmes dans une mise en scène non loin de la réalité. Avec sa compagne toujours, il avait également réalisé la bande dessinée Besorongola pour le magazine Charlie Mensuel où il a travaillé à la fin des années 70. Xhi était aussi surtout connu pour sa passion de l’histoire de Madagascar et de l’identité malgache. L’univers de la culture malagasy se souviendra de lui comme étant un homme généreux, accessible , qui n’était pas avare de conseils et qui n’hésitait pas à transmettre sa longue expérience aux jeunes.

 

Si.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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