Publié dans Culture

Concert « Samy te » - Le groupe ’Zay continue d’imposer sa classe légendaire

Publié le dimanche, 07 juillet 2024

Un concert qui restera gravé dans la mémoire de tous ceux qui ont eu la chance d'y assister. Après 28 années de partage musical et trois ans sans le chanteur Nary, le groupe Zay continue à conquérir les mélomanes malagasy. Le temps d’un samedi soir, au parking extérieur du stade Barea Mahamasina, la magie de ’Zay a encore frappé lors du concert « Samy te ». C’est devant des mélomanes acquis à sa cause que la chanteuse Malala et ses musiciens ont foulé l’estrade à 19h 28 précises. Hystérie, souvenirs et émotions s’emparent sur les lieux lorsque le groupe entonne les premières notes du tube « Hatramin’izao » dont les paroles ont été repris en chœur par le public. D’ailleurs, dans des moments comme celui-ci, ce sont plutôt les spectateurs qui chantent à la place du ou des chanteurs. 

Le groupe ’Zay a fait vibrer la foule lors de ce concert exceptionnel qui a affiché complet. Pendant plus de deux tours d’horloge, Malala a enchaîné ses plus grands succès, des tubes indémodables ayant marqué plusieurs générations. De « Tsy miova », à « Nolalovanao », en passant par « Manahirana », elle a su enflammer le parking du stade et faire chanter tous les spectateurs. Les fans étaient aux anges de pouvoir écouter en « live » pour la première fois de cette année des chansons qui ont marqué leur vie et de partager ce moment unique avec Malala et ses musiciens. Le groupe a su créer une atmosphère magique et nostalgique, ce qui a permis au public de faire un voyage à travers le temps. Chaque chanson était accompagnée d'histoires et d'anecdotes qui ont renforcé le lien entre la chanteuse et son public. D’ailleurs,  cette artiste, visiblement émue par l'accueil chaleureux qui lui était réservé, n'a pas manqué de remercier les fans pour leur fidélité et leur soutien indéfectible. 

Ce concert à guichet fermé a une fois de plus prouvé que le groupe a su conquérir le cœur du public à travers ses tubes indémodables et sa présence sur scène. Une soirée époustouflante et mémorable dont les spectateurs se souviendront pour longtemps. C’était le deuxième grand show du groupe sans Nary.  Cependant, cette formation musicale, grâce au talent de ses membres - à savoir Malala Zafindrakoto (lead vocalist), Andriamihaingo Ramampiandra (guitare électrique), Mamy Rafaralahy (clavier), Miora Rabarisoa (batterie), Harty Andriambelo (guitare basse) et Tovohary Rakotoarimanana (guitare acoustique) - continue d’imposer sa classe légendaire et de garder sa notoriété. 

 

Si.R

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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