Publié dans Culture

Festival « SAR’nao » - « Ma voix compte » à l’honneur

Publié le vendredi, 22 novembre 2024

Le Festival « SAR'nao » entame sa 15ème édition avec l'exposition itinérante intitulée « Ma voix compte », produite par la Commission de l’océan Indien. Ce festival, devenu un rendez-vous incontournable pour les arts, la culture et l’engagement citoyen, œuvre depuis 15 ans pour célébrer la diversité et encourager l’inclusion dans nos sociétés. « Ma voix compte » transcende l'art visuel pour porter un message fort : chaque voix a le pouvoir de transformer notre monde. 

 

A travers des photographies, l'exposition met en lumière des enjeux essentiels tels que la paix durable et la gouvernance inclusive. Elle met également en avant des récits souvent ignorés, ceux des femmes et des jeunes, qui trouvent ici une plateforme pour s’exprimer et prendre part aux décisions qui les concernent. La circulation de cette exposition se déploiera tout au long de deux axes : le grand nord, touchant des villes comme Majunga et Diego Suarez, et le grand sud, avec des étapes à Ihosy et Fort-Dauphin. Cette itinérance est accompagnée d’un programme diversifié, incluant des ateliers d’expression artistique, des conférences-débats, et des visites guidées éducatives. 

Ces initiatives visent à sensibiliser le public aux enjeux citoyens et à promouvoir les talents locaux à travers des animations culturelles. L’engagement des artistes locaux souligne l'importance de l’art en tant que langage universel, tout en mettant en valeur les spécificités culturelles de chaque territoire. Dans un contexte où le dialogue, le débat public et la médiation sont plus nécessaires que jamais, cette exposition rappelle que la construction d’une société pacifique et stable repose sur la voix de chacun. 

Par ailleurs, il est crucial de souligner que la voix des femmes est souvent absente des instances de décision. L'exposition « Ma voix compte » met en lumière cet enjeu essentiel, offrant une place à la gent féminine pour s’exprimer et participer activement à la vie communautaire. Les photographies présentées invitent à voir et entendre la réalité vécue par les femmes, mettant en avant leur rôle précieux dans nos sociétés. Cette exposition est un appel à l'action : chaque voix compte, et surtout celles qui, trop souvent, sont éclipsées. Dans un monde où l’inclusion est primordiale, l'art s'affirme comme un puissant vecteur de changement et 

de dialogue. Le festival « SAR'nao » s’affirme ainsi comme un espace où se mêlent créativité, engagement et espoir pour un avenir meilleur.

 

Si.R

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Andry Rajoelina sur la JIRAMA - « Aucune privatisation en perspective »
  • Carburant frelaté - Des groupes électrogènes de la JIRAMA mis hors service dans le Sud-Ouest
  • 45e Sommet de la SADC - Madagascar entend marquer les esprits
  • Société civile - « Mahitsy Fijery », une nouvelle sentinelle citoyenne pour Antananarivo
  • Procureur général près la Cour d’appel -La vigie de l’action publique
  • Investissements - Mamy Ravatomanga répond à ses détracteurs
  • Crânes du Roi Toera et ses guerriers - Retour au pays au mois août
  • La société civile à la France - La restitution des îles Eparses est une question de dignité, de justice et de droit inaliénable  
  • Baccalauréat 2025 - Un dispositif de sécurité drastique mis en place
Pub droite 1

Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

A bout portant

AutoDiff