Publié dans Culture

Cinéma - Lova Nantenaina triomphe à Sotchi avec son film « Sitabaomba »

Publié le vendredi, 29 novembre 2024
« Sitabaomba, chez les zébus francophones » de Lova Nantenaina remporte le prix « Vladislav Mikoshi Victory Award » lors du Festival de film à Sotchi « Sitabaomba, chez les zébus francophones » de Lova Nantenaina remporte le prix « Vladislav Mikoshi Victory Award » lors du Festival de film à Sotchi

Le talentueux cinéaste malagasy Lova Nantenaina a encore une fois brillé sur la scène internationale, et cette fois-ci en Russie. Son film « Sitabaomba, chez les zébus francophones » a été honoré du prix Vladislav Mikoshi Victory Award lors de l’évènement « Won Together Film Festival 2024 » qui s’est déroulé à Sotchi. Ce nouveau triomphe illustre non seulement le savoir-faire du cinéaste, mais également la richesse du cinéma malagasy sur le plan international.

« Sitabaomba, chez les zébus francophones » est un film d'auteur audacieux qui fusionne art, fiction et réalité. L'histoire se déroule dans un petit village des hautes terres centrales de Madagascar, dénommé Sitabaomba, où le quotidien des fermiers est bouleversé par l'accaparement de leurs terres par des investisseurs étrangers. A travers ce récit poignant, Nantenaina soulève des problématiques sociétales cruciales, dénonçant les injustices et l'impact néfaste de la globalisation sur des communautés vulnérables.

Ce n'est pas la première fois que Lova Nantenaina se distingue sur la scène artistique. Il avait déjà été primé avec le « Leipziger Ring », une récompense qui lui a valu une dotation de 2.500 euros. Sa capacité à raconter des histoires authentiques et à aborder des thèmes universels continue d'attirer l'attention des jurys internationaux. La victoire à Sotchi témoigne de l'impact croissant du cinéma malagasy au-delà des frontières. Alors que le monde s'intéresse de plus en plus aux récits venant d'Afrique et de ses îles, Nantenaina s'impose comme l'un de ses fervents ambassadeurs. Avec des films qui touchent à des réalités locales tout en résonnant à l'échelle mondiale, il ouvre la voie à de futures générations de cinéastes malagasy. Le succès de ce long métrage documentaire n'est pas seulement une victoire pour Lova Nantenaina, mais aussi une fierté pour Madagascar et son peuple. Cela rappelle l'importance de raconter ses histoires et de préserver sa culture face à l'uniformisation mondiale, et c'est bien là que réside la force du cinéma : faire entendre la voix des opprimés.

Si.R


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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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