Publié dans Culture

Festival de la parole 2025 - Les inscriptions restent ouvertes jusqu’au 4 octobre

Publié le mardi, 23 septembre 2025

Avis aux jeunes fascinés par l’art oratoire. Le Festival de la parole 2025, un événement phare consacré à la jeunesse malagasy, prévu se dérouler du 12 au 14 novembre prochain, se prépare. Initié par l’association AVO - Actio Volontarium Operarius, en collaboration avec la Faculté de droit et de sciences politiques de l’université d’Antananarivo, ce festival constitue une véritable tribune pour les jeunes âgés de 18 à 30 ans, représentant toutes les Régions du pays. Ils y exploreront deux thématiques clés : le droit à l’éducation et la liberté d’expression. 

 

Le concours est ouvert à tous ceux qui souhaitent faire entendre leur voix, peu importe leur localisation dans l’île. Pour participer, il suffit de soumettre avant le 4 octobre une vidéo d’une durée de trois à cinq minutes abordant l’un des deux sujets proposés. Cette vidéo doit être envoyée avec un dossier incluant un texte explicatif, une photo, une copie de la carte d’identité et une lettre d’engagement signée, à l’adresse : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Les candidats sélectionnés seront invités à Antananarivo pour disputer la phase finale du concours. En plus de présenter leur plaidoyer sur scène, ils auront accès à un programme riche, composé de conférences, ateliers sur la communication, art oratoire et leadership citoyen, ainsi que des prestations artistiques. Les 12 finalistes, qu’ils viennent de la capitale ou d’autres Régions du pays, bénéficieront d’un hébergement complet dans une villa privée ainsi que du transport et des repas pris en charge par l’organisation. 

L’objectif est clair : permettre aux candidats de se concentrer sereinement sur leur message et leur performance. Tout est réglé dans les moindres détails pour les participants, depuis les déplacements jusqu’à l’hébergement et les repas. Ce festival, à vocation nationale, entend offrir aux jeunes une plateforme pour discuter des enjeux sociaux et politiques et devenir des acteurs du changement. Porté par l’ambassade de France à Madagascar, il aspire à devenir un rendez-vous incontournable pour les échanges d’idées et l’expression citoyenne. Il s’agit d’une opportunité précieuse pour ceux qui souhaitent faire entendre leurs convictions, tout en contribuant à éveiller les consciences dans le pays.

 

Si.R

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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