Publié dans Dossier

Lancement de la Journée de la femme à Antsirabe - 2 500 arbustes autochtones mis en terre !

Publié le lundi, 07 mars 2022



Après celles entreprises à Manakara, la délégation conduite par Mialy Rajoelina, Première dame et non moins Présidente de l’association Fitia ont participé hier aux multiples activités menées à Antsirabe, lieu de célébration nationale du 8 mars pour cette année. L’épouse du Premier ministre, Léa Ntsay, les femmes membres du Gouvernement ainsi que les épouses des ministres étaient également au rendez-vous. Ceci sans oublier les ambassadeurs ou encore les partenaires techniques et financiers.

Un reboisement pour lancer la célébration de la Journée internationale de la femme. 2 500 jeunes plants composés d’une trentaine d’espèces autochtones ont été mis en terre dans la matinée d’hier, autour du lac d’Andraikiba. « Le lac d’Andraikiba a été entourée d’une forêt dense il y a 40 ans passés, mais ce n’est plus le cas en ce moment. Il est temps de tout redresser, non seulement à travers la mise en place d’une microforêt mais aussi à travers le reboisement autour du lac », a affirmé Baomiavotse Vahinala Raharinirina, ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD). Ce département ministériel a également fait don de 4 000 arbustes pour les associations des femmes et les invités qui veulent faire des reboisements chez eux. Cette initiative entre dans le cadre de la vision du Président de la République, axée sur la responsabilisation de tout un chacun pour arriver à un « Madagascar vert ».
Pour sa part, la Première dame a rappelé les impacts directs du reboisement sur la vie de la population et sur la biodiversité. La fertilité du sol en est garantie. « La Journée de la femme n’est pas une simple fête. C’est surtout une occasion pour nous tous de se voir, partager ses expériences, se former et se soutenir. Nous avons choisi le reboisement pour commencer les festivités à Antsirabe, afin d’encourager les femmes à s’y intéresser », a avancé Mialy Rajoelina dans son discours. Bref, la responsabilisation des femmes s’avère d’une importance capitale.
Le MEDD apporte des améliorations et des nouvelles techniques de reboisement. Pour celui effectué à Antsirabe, la technique japonaise « niyawaki » a été adoptée afin de multiplier les microforêts. Cette technique consiste à planter étroitement les arbustes, soit 3 jeunes plants par mètre carré, assurant d’obtenir 10 fois plus de résultats que le reboisement normal. Parmi leurs avantages écologiques, les microforêts attirent plus de faune. Leur croissance rapide semble également assurée, avec une bonne gestion de l’aire protégée d’Andraikiba.


Mobilisation des « Viavy miavotse »
Toutes les Régions de l’île, à l'exception de celle de Vatovavy, où des femmes sont réunies au sein de l'association « Viavy miavotse », ont été bel et bien représentées à Antsirabe, hier dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des droits de la femme. Appuyées par les Directions régionales du ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme, leurs associations respectives ont exposé devant la Première dame et non moins présidente de l'association Fitia, Mialy Rajoelina ainsi que les femmes membres du Gouvernement malagasy leurs réalisations visant à promouvoir l'autonomie financière des femmes à Madagascar. « Nous représentons les  "Viavy miavotse" de la Région d’Atsimo-Andrefana, dans les Districts d'Ankazoabo, Morombe, Sakaraha, Ampanihy, Betioky, Toliara I et II, Beroroha et Benenintsy. Pour assurer leur autonomie financière, les membres bénéficient d'une formation sur le leadership ainsi que sur la gestion de projet. La directrice régionale de la population elle-même assure leur coaching », s'est exprimé Hanitriniaina Hortensia,  présidente des « Viavy miavotse » de la Région d’Atsimo-Andrefana. Outre les avantages reçus par les membres, les missions de ces femmes se concentrent en particulier sur la sensibilisation des autres femmes, parents et jeunes sur  la planification familiale.
Notons que presque toutes les institutions où les femmes sont parties prenantes ont participé à cet événement.

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Editorial

  • Nécessité impérieuse
    L’Assemblée nationale vote la Loi de finances 2026. Après moult débats souvent houleux assortis de 24 amendements, les députés ont finalement adopté le Projet de la LFI – 2026 dans la journée du mardi 25 novembre 2025. C’est la première fois dans les annales des travées de l’Hémicycle de Tsimbazaza que de vifs débats agitaient les réunions en commission, en séance plénière des représentants du peuple. L’adoption du Projet de la LFI 2026 suscitait des intérêts particuliers des parlementaires. Le ministre de l’Economie et des Finances, le grand argentier de la République, Dr Herinjatovo Ramiarison, devait signaler une note positive et encourageante face à ce regain d’intérêt et d’attention que nos élus éprouvent à l’endroit des Finances de l’Etat, le « nerf de la guerre ». Pour la première fois dans l’histoire des législatures du pays que les députés ont bien voulu prendre conscience des responsabilités qui pèsent sur leurs…

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